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International

Colombie: trois ex-combattants des FARC assassinés en une semaine

AFP

Trois ex-combattants de la rébellion colombienne des FARC ont été assassinés en une semaine en Colombie, ont dénoncé les dirigeants de cette formation, devenue parti politique depuis son désarmement avec la signature de l’accord de paix de 2016.

« Aujourd’hui (jeudi) ils ont assassiné Maria Steffania Munoz (Yuri Lopez), signataire de l’accord de paix » dans le département de Cauca (sud-ouest), a dénoncé sur Twitter l’ex-guérillero et député Alban.

C’est la dixième femme, ancienne combattante de la guérilla marxiste des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC), tuée depuis l’accord de paix de 2016, a précisé la sénatrice Victoria Sandino, elle-même ancienne membre de ce mouvement.

Selon la fondation indépendante Indepaz, qui travaille sur le conflit colombien, Mme Munoz et sa fille ont tuées par balles dans la municipalité de Buenos Aires.

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Toujours dans le Cauca, deux ex-combattants du groupe marxiste ont été tués samedi et mercredi, selon la sénatrice.

Un autre leader de Comunes, le parti politique issu des FARC, a échappé à un attentat mardi dans le Cauca, selon Pastor Alape, l’un des dirigeants de cette formation.

Le Cauca est le théâtre de sanglantes rivalités entre groupes armés illégaux pour le contrôle des revenus du trafic de drogue dans un couloir stratégique pour l’exportation de cocaïne vers l’Amérique centrale et les Etats-Unis.

Selon un décompte d’Indepaz, 189 signataires du pacte historique de 2016 ont été tués, 40 en 2021.

Le parti Comunes impute ces décès au président conservateur Ivan Duque, dont il dénonce le « manque de volonté et d’engagement en faveur de la pleine application » de l’accord.

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Le gouvernement et le parquet, de leur côté, pointent du doigt la guérilla guévariste de l’Armée de libération nationale (ELN) et les dissidents des FARC qui se sont retirés de l’accord de paix, ainsi que les gangs de narco-trafiquants.

A quelques semaines des cinq ans de l’accord de paix, les Nations unies ont récemment mis en garde contre la détérioration de la sécurité des quelque 13.000 anciens membres de la guérilla qui ont déposé les armes.

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International

Le gouvernement colombien exhorte l’ELN à cesser la violence dans le Catatumbo

La délégation du gouvernement colombien engagée dans les négociations de paix avec l’Armée de libération nationale (ELN) a demandé ce vendredi à la guérilla de mettre fin aux violences dans la région du Catatumbo, où elle affronte depuis le 16 janvier le Front 33 des dissidences des FARC dans un conflit sanglant.

« La société colombienne exige de l’ELN qu’elle cesse son agression contre la population civile du Catatumbo », a déclaré la délégation qui mène les pourparlers de paix avec ce groupe armé.

Depuis le 16 janvier, les affrontements entre l’ELN et le Front 33 des dissidences des FARC, dans cette région frontalière du Venezuela, ont causé entre 60 et 80 morts, selon les estimations de la Défenseure du peuple et du gouverneur de Norte de Santander. Par ailleurs, le nombre de déplacés dépasse les 50 000 personnes.

Les autorités n’ont toutefois pu récupérer que 47 corps en raison des conditions difficiles dans les zones rurales les plus reculées, où l’accès reste encore impossible.

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International

Les États-Unis rétablissent des programmes d’aide pour les migrants en Amérique latine

La directrice générale de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), Amy Pope, a salué la poursuite des programmes d’aide aux migrants retournés, grâce à l’engagement des États-Unis à reprendre les activités humanitaires essentielles après l’approbation de plusieurs exemptions, faisant suite à la décision initiale de geler l’aide extérieure américaine.

« L’OIM accueille favorablement l’engagement des États-Unis à reprendre des activités humanitaires vitales, offrant ainsi une stabilité face aux défis complexes des déplacements », a déclaré Pope dans un communiqué envoyé ce vendredi à l’agence EFE.

Elle a souligné qu’en raison de la demande croissante d’assistance au retour en Amérique latine et aux Caraïbes, l’OIM intensifie ses efforts pour aider les migrants à rentrer chez eux, se réintégrer et reconstruire leur vie.

Pope a également indiqué que l’OIM a réactivé ses programmes régionaux de Retour Volontaire Assisté (RVA) au Mexique, au Guatemala, au Honduras et au Panama, afin d’offrir un soutien urgent aux migrants vulnérables qui ne peuvent ou ne souhaitent pas rester là où ils sont et ont besoin d’une assistance pour retourner dans leur pays en toute sécurité et dignité.

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International

La Colombie propose de financer le rapatriement de ses citoyens expulsés des États-Unis

Le gouvernement colombien s’est proposé de prendre en charge les frais de transport aérien et maritime de ses citoyens expulsés des États-Unis afin de garantir leur retour dans des conditions dignes, a annoncé le ministère des Affaires étrangères ce vendredi.

« Nous avons proposé à Mauricio Claver-Carone, envoyé spécial du président Donald Trump pour l’Amérique latine, d’assumer immédiatement le transfert de tous les citoyens expulsés par les États-Unis », indique un communiqué de presse. « Toutes les options de transport, aérien et maritime, sont actuellement en cours d’évaluation », précise le document.

Les conditions du retour des Colombiens ont provoqué une tension diplomatique ce week-end. Le président Gustavo Petro a dénoncé de prétendus mauvais traitements infligés à ses compatriotes et a interdit l’entrée sur le territoire de deux avions militaires américains, qui devaient atterrir dimanche avec plusieurs dizaines de Colombiens à bord.

En réponse, Donald Trump a imposé des tarifs douaniers et menacé de révoquer les visas des fonctionnaires du premier gouvernement de gauche en Colombie.

Cependant, l’incident diplomatique s’est calmé en quelques heures, après que la Maison-Blanche a assuré que la Colombie avait accepté ses conditions, conduisant ainsi Washington à annuler ses mesures de rétorsion.

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