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International

Covid-19 au Brésil: la divulgation d’un rapport incriminant Bolsonaro reportée

AFP

La divulgation d’un rapport de commission parlementaire incriminant le président brésilien Jair Bolsonaro pour sa politique jugée irresponsable durant la pandémie de coronavirus, prévue mardi, a été reportée sine die, a annoncé dimanche le Sénat.

Sur le site de la chambre haute, la mention « reporté » a été inscrite en rouge sur l’agenda de la commission parlementaire au 19 octobre, date à laquelle le rapporteur, Renan Calheiros, était censé lire son rapport de plus de 1.000 pages.

« Cette décision (de report) a été prise par le président (de la commission), Omar Aziz. Je suis d’accord avec lui, nous aurons plus de temps pour débattre », a précisé M. Calheiros dans une déclaration au site d’informations G1.

Selon la presse brésilienne, des divergences subsistaient entre les membres de la commission au sujet du contenu du rapport, et de nouvelles auditions ont été programmées pour la semaine prochaine.

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Vendredi, le rapporteur avait annoncé avoir retenu pas moins de 11 chefs d’accusation contre le président Bolsonaro, tels « homicide par omission », « charlatanisme », « génocide d’indigènes » ou « crime contre l’humanité ».

Installée il y a bientôt six mois, la commission parlementaire du sénat (CPI) a entendu près de 60 témoins, lors d’auditions souvent houleuses, avec de nombreuses révélations compromettantes pour le gouvernement Bolsonaro.

Les sénateurs ont d’abord tenté d’établir les responsabilités d’autorités locales et fédérales dans la grave pénurie d’oxygène qui a causé la mort de dizaines de patients par asphyxie dans les hôpitaux de Manaus (nord), en janvier.

La CPI s’est aussi penchée sur les retards dans l’achat de vaccins, mais a découvert, lors de ses investigations, d’autres irrégularités, avec notamment des soupçons de corruption.

Le président Bolsonaro a aussi été épinglé pour son discours anticonfinement et pour avoir vanté les mérites de « traitements précoces » inefficaces contre le virus, notamment à base d’hydroxychloroquine.

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La CPI n’a pas le pouvoir d’engager directement des poursuites, mais son rapport sera envoyé aux organes compétents comme le parquet ou la Cour des comptes.

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MARN1

International

ONU Femmes dénonce l’échec des systèmes de protection face à la montée des féminicides

L’Organisation des Nations Unies a alerté sur l’augmentation « étonnante » des cas de violence de genre enregistrés dans le monde entier en 2023, avec une augmentation de 50 % par rapport à l’année précédente.

« Les statistiques sont alarmantes : presque une femme ou une fille sur trois dans le monde souffrira de violence physique ou sexuelle au cours de sa vie », a déploré ONU Femmes dans un communiqué publié ce vendredi, en tant que « rappel de la violence généralisée à laquelle font face les femmes et les filles » à l’échelle mondiale.

L’agence de l’ONU a précisé qu’en 2023, « cette violence a intensifié le nombre de féminicides –meurtres ciblant des femmes– atteignant au moins 51 100 femmes, et que plus de la moitié ont été commis par des partenaires intimes ou des membres de la famille ». Cependant, elle a ajouté, « les femmes ne sont pas non plus en sécurité en dehors de leur foyer ».

Dans ce contexte, ONU Femmes a critiqué « le fait que les systèmes et structures conçus pour protéger les femmes et les filles échouent » et que l’augmentation des féminicides enregistrée est « la preuve la plus évidente de cela ».

Pour cette raison, l’organisation a insisté sur la nécessité pour les gouvernements de promulguer « des lois pour garantir la responsabilité des auteurs de violences de genre, notamment à travers des Plans d’Action Nationaux », ainsi que sur le caractère « essentiel » du financement « d’organisations défendant les droits des femmes pour soutenir les survivantes et leur fournir les ressources nécessaires à leur rétablissement ».

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Amérique centrale

Le Costa Rica dément les accusations sur l’aide humanitaire salvadorienne

Le ministre de la Gouvernance, de la Police et de la Sécurité publique du Costa Rica, Mario Zamora Cordero, a démenti les accusations des législateurs de l’opposition concernant l’aide humanitaire envoyée par le Salvador au pays.

« Je démens catégoriquement cela, et je base ma réponse sur les faits eux-mêmes. Nous pouvons voir que l’équipement comprend des fournitures médicales, de la nourriture pour notre population, et essentiellement des ressources pour les pompiers. L’unité venant de l’armée salvadorienne est composée de plongeurs pour les sauvetages sous-marins », a déclaré le responsable costaricien aux médias locaux.

Zamora Cordero a expliqué que l’unité militaire salvadorienne ne portait aucune arme à feu, écartant ainsi toute opération militaire. « C’est une opération en faveur du peuple costaricien, réalisée en un temps record de 12 heures », a-t-il ajouté.

« Malheureusement, il y a des gens qui essaient de s’opposer à tout ce qui génère des bénéfices pour le peuple et tout ce que fait le gouvernement. Je tiens à être très clair, il s’agit d’une opération humanitaire », a-t-il souligné.

Le Salvador a envoyé une aide humanitaire au Costa Rica après les dégâts causés par l’ouragan Rafael.

 

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International

Sanctions américaines : plus de 350 membres de la police du Nicaragua visés

Les États-Unis ont imposé des sanctions jeudi à plus de 350 membres de la police nicaraguayenne, a annoncé le porte-parole du Département d’État américain, Matthew Miller.

« Suite aux efforts des Nations Unies et de l’OEA pour promouvoir la responsabilité en matière de violations des droits de l’homme, les États-Unis ont pris des mesures pour imposer des restrictions de visa à plus de 350 membres de la police nationale du Nicaragua », a déclaré Miller sur X (anciennement Twitter).

Le porte-parole a expliqué que la décision avait été prise en raison du « soutien inébranlable des États-Unis à la liberté, à la justice et à la dignité du peuple nicaraguayen », mais n’a pas révélé les noms ni les grades des personnes sanctionnées.

Ces sanctions américaines s’ajoutent à celles précédemment imposées contre des centaines de fonctionnaires nicaraguayens.

Le gouvernement du président Daniel Ortega et de son épouse, la vice-présidente Rosario Murillo, a lancé une répression contre les opposants et les dissidents après les manifestations antigouvernementales de 2018.

Les manifestations, qui ont fait plus de 300 morts selon l’ONU, sont considérées par Ortega et Murillo comme une tentative de coup d’État soutenu par les États-Unis.

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