Connect with us

International

Pérou: découverte d’un site sacrificiel de la culture Wari, vieille d’un millénaire

AFP

Une équipe d’archéologues a découvert dans le nord du Pérou les ossements de 29 corps, dont ceux de trois enfants, qui pourraient aider les experts à repenser l’histoire dans cette région de la civilisation pré-inca Wari, qui a plus d’un millénaire.

Les vestiges archéologiques enterrés il y a plus de 1.000 ans ont été retrouvés à Huaca Santa Rosa de Pucala, dans un ancien centre cérémoniel situé dans la région côtière de Lambayeque, à 750 kilomètres au nord de Lima.

Les sépultures des trois enfants et d’un adolescent à l’avant du temple indiquent qu’il s’agissait de sacrifices humains de la culture Wari (ou Huari), a déclaré à l’AFP Edgar Bracamonte, le responsable des fouilles.

C’est la première fois qu’une découverte liée à la civilisation Wari est faite aussi loin de sa zone d’influence, a précisé M. Bracamonte, selon lequel « elles permettent de repenser l’histoire de la région de Lambayeque, notamment les liens avec les occupations Wari et Moche dans la région ».

Advertisement
20241211_mh_noexigencia_dui_728x90
20240813_lechematerna_728x91
20240701_vacunacion_728x90
20231124_etesal_728x90_1
domfuturo_netview-728x90
20240604_dom_728x90
20230816_dgs_728x90
20230601_agenda_primera_infancia_728X90
CEL
previous arrow
next arrow

Les Wari ont édifié un empire pré-inca qui a connu son apogée entre l’an 600 et 1.200, rayonnant sur les parties côtière et andine de l’actuel Pérou. Il déclina peu avant l’apogée des Incas (1400-1530 environ).

La culture Moche (ou Mochica) s’est développée du Ier siècle avant notre ère jusq’au VIIIe siècle.

Dans les 29 restes humains découverts dans le temple cérémoniel en forme de lettre « D » et construit entre 800 et 900 après JC, « 25 appartenaient à l’ère Moche et quatre à la culture Wari », a précisé l’archéologue.

L’une des découvertes les plus significatives liée à la culture Moche, avec la mise au jour en 2006 de la momie de la « Dame de Cao », datant du cinquième siècle, avait bouleversé les hypothèses jusque là admises en montrant que les femmes pouvaient jouer un rôle politique majeur dans les civilisations précolombiennes.

La découverte en 1987 d’une autre momie, celle du Seigneur de Sipan, datant du troisième siècle, est considérée par les experts comme l’une des découvertes archéologiques les plus importantes de ces dernières décennies dans le pays.

Advertisement
20241211_mh_noexigencia_dui_728x90
20240813_lechematerna_728x91
20240701_vacunacion_728x90
20231124_etesal_728x90_1
domfuturo_netview-728x90
20240604_dom_728x90
20230816_dgs_728x90
20230601_agenda_primera_infancia_728X90
CEL
previous arrow
next arrow
Continue Reading
Advertisement
20241211_mh_noexigencia_dui_300x250
20240813_lechematerna_300x200_1
20240813_lechematerna_300x200_2
20240701_vacunacion_300x250
20231124_etesal_300x250_1
20230816_dgs_300x250
20230601_agenda_primera_infancia_300X250
MARN1

International

Le gouvernement colombien exhorte l’ELN à cesser la violence dans le Catatumbo

La délégation du gouvernement colombien engagée dans les négociations de paix avec l’Armée de libération nationale (ELN) a demandé ce vendredi à la guérilla de mettre fin aux violences dans la région du Catatumbo, où elle affronte depuis le 16 janvier le Front 33 des dissidences des FARC dans un conflit sanglant.

« La société colombienne exige de l’ELN qu’elle cesse son agression contre la population civile du Catatumbo », a déclaré la délégation qui mène les pourparlers de paix avec ce groupe armé.

Depuis le 16 janvier, les affrontements entre l’ELN et le Front 33 des dissidences des FARC, dans cette région frontalière du Venezuela, ont causé entre 60 et 80 morts, selon les estimations de la Défenseure du peuple et du gouverneur de Norte de Santander. Par ailleurs, le nombre de déplacés dépasse les 50 000 personnes.

Les autorités n’ont toutefois pu récupérer que 47 corps en raison des conditions difficiles dans les zones rurales les plus reculées, où l’accès reste encore impossible.

Continue Reading

International

Les États-Unis rétablissent des programmes d’aide pour les migrants en Amérique latine

La directrice générale de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), Amy Pope, a salué la poursuite des programmes d’aide aux migrants retournés, grâce à l’engagement des États-Unis à reprendre les activités humanitaires essentielles après l’approbation de plusieurs exemptions, faisant suite à la décision initiale de geler l’aide extérieure américaine.

« L’OIM accueille favorablement l’engagement des États-Unis à reprendre des activités humanitaires vitales, offrant ainsi une stabilité face aux défis complexes des déplacements », a déclaré Pope dans un communiqué envoyé ce vendredi à l’agence EFE.

Elle a souligné qu’en raison de la demande croissante d’assistance au retour en Amérique latine et aux Caraïbes, l’OIM intensifie ses efforts pour aider les migrants à rentrer chez eux, se réintégrer et reconstruire leur vie.

Pope a également indiqué que l’OIM a réactivé ses programmes régionaux de Retour Volontaire Assisté (RVA) au Mexique, au Guatemala, au Honduras et au Panama, afin d’offrir un soutien urgent aux migrants vulnérables qui ne peuvent ou ne souhaitent pas rester là où ils sont et ont besoin d’une assistance pour retourner dans leur pays en toute sécurité et dignité.

Continue Reading

International

La Colombie propose de financer le rapatriement de ses citoyens expulsés des États-Unis

Le gouvernement colombien s’est proposé de prendre en charge les frais de transport aérien et maritime de ses citoyens expulsés des États-Unis afin de garantir leur retour dans des conditions dignes, a annoncé le ministère des Affaires étrangères ce vendredi.

« Nous avons proposé à Mauricio Claver-Carone, envoyé spécial du président Donald Trump pour l’Amérique latine, d’assumer immédiatement le transfert de tous les citoyens expulsés par les États-Unis », indique un communiqué de presse. « Toutes les options de transport, aérien et maritime, sont actuellement en cours d’évaluation », précise le document.

Les conditions du retour des Colombiens ont provoqué une tension diplomatique ce week-end. Le président Gustavo Petro a dénoncé de prétendus mauvais traitements infligés à ses compatriotes et a interdit l’entrée sur le territoire de deux avions militaires américains, qui devaient atterrir dimanche avec plusieurs dizaines de Colombiens à bord.

En réponse, Donald Trump a imposé des tarifs douaniers et menacé de révoquer les visas des fonctionnaires du premier gouvernement de gauche en Colombie.

Cependant, l’incident diplomatique s’est calmé en quelques heures, après que la Maison-Blanche a assuré que la Colombie avait accepté ses conditions, conduisant ainsi Washington à annuler ses mesures de rétorsion.

Continue Reading

Trending

News Central