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International

Equateur: pour le gouvernement, la hausse des carburants est « raisonnable »

AFP

Le ministre équatorien de l’Economie a qualifié vendredi de « raisonnable » la hausse des prix des carburants décidée par le gouvernement, qui a suscité ces derniers jours colère et manifestations des indigènes dans le pays.

« Nous pensons que les prix (des carburants), pour le moment gelés, sont des prix très pertinents, ce sont des prix raisonnables qui permettent d’atteindre un équilibre pour les citoyens et pour les finances publiques », a déclaré Simon Cueva sur une télévision locale.

Le gouvernement « a déjà fait un effort important sur une question qui représente un effort budgétaire majeur pour le pays et qui vise à créer un environnement de meilleure gouvernance et de paix sociale (…) entre tous les Équatoriens », a assuré le ministre.

Le président conservateur Guillermo Lasso a annoncé il y a une semaine une hausse des prix des carburants, dont il a promis qu’elle serait suivie par un gel de leur augmentation mensuelle, ajustée automatiquement depuis 2020 sur les prix internationaux.

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Depuis cette date, le prix du gallon américain de diesel (3,8 litres), le carburant le plus consommé localement, a augmenté de 90%, passant à 1,90 dollar. Le prix de l’essence a été fixé à 2,55 dollars le gallon.

Ces augmentations ont suscité la colère des organisations indigènes -notamment de la puissante Confédération nationale des peuples indigènes (CONAIE)-, qui ont organisé ces derniers jours des actions de blocages à Quito et dans le reste du pays.

Les manifestations, auxquelles participent syndicats de travailleurs, d’enseignants et étudiants, ont donné lieu à quelques heurts avec les forces de l’ordre près du siège du gouvernement.

La CONAIE réclame un gel à 1,50 dollar pour le diesel et à 2,10 dollars pour l’essence. Cette organisation avait joué un rôle majeur dans les manifestations qui ont renversé trois présidents entre 1997 et 2005.

A la faveur du long week-end férié à venir, elle a ordonné à ses membres de retourner dans leurs communautés. 

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Mais elle a prévu de nouvelles protestations la semaine prochaine et rejette pour le moment une invitation du président Lasso à venir négocier le 10 novembre au palais présidentiel.

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International

Le gouvernement colombien exhorte l’ELN à cesser la violence dans le Catatumbo

La délégation du gouvernement colombien engagée dans les négociations de paix avec l’Armée de libération nationale (ELN) a demandé ce vendredi à la guérilla de mettre fin aux violences dans la région du Catatumbo, où elle affronte depuis le 16 janvier le Front 33 des dissidences des FARC dans un conflit sanglant.

« La société colombienne exige de l’ELN qu’elle cesse son agression contre la population civile du Catatumbo », a déclaré la délégation qui mène les pourparlers de paix avec ce groupe armé.

Depuis le 16 janvier, les affrontements entre l’ELN et le Front 33 des dissidences des FARC, dans cette région frontalière du Venezuela, ont causé entre 60 et 80 morts, selon les estimations de la Défenseure du peuple et du gouverneur de Norte de Santander. Par ailleurs, le nombre de déplacés dépasse les 50 000 personnes.

Les autorités n’ont toutefois pu récupérer que 47 corps en raison des conditions difficiles dans les zones rurales les plus reculées, où l’accès reste encore impossible.

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International

Les États-Unis rétablissent des programmes d’aide pour les migrants en Amérique latine

La directrice générale de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), Amy Pope, a salué la poursuite des programmes d’aide aux migrants retournés, grâce à l’engagement des États-Unis à reprendre les activités humanitaires essentielles après l’approbation de plusieurs exemptions, faisant suite à la décision initiale de geler l’aide extérieure américaine.

« L’OIM accueille favorablement l’engagement des États-Unis à reprendre des activités humanitaires vitales, offrant ainsi une stabilité face aux défis complexes des déplacements », a déclaré Pope dans un communiqué envoyé ce vendredi à l’agence EFE.

Elle a souligné qu’en raison de la demande croissante d’assistance au retour en Amérique latine et aux Caraïbes, l’OIM intensifie ses efforts pour aider les migrants à rentrer chez eux, se réintégrer et reconstruire leur vie.

Pope a également indiqué que l’OIM a réactivé ses programmes régionaux de Retour Volontaire Assisté (RVA) au Mexique, au Guatemala, au Honduras et au Panama, afin d’offrir un soutien urgent aux migrants vulnérables qui ne peuvent ou ne souhaitent pas rester là où ils sont et ont besoin d’une assistance pour retourner dans leur pays en toute sécurité et dignité.

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International

La Colombie propose de financer le rapatriement de ses citoyens expulsés des États-Unis

Le gouvernement colombien s’est proposé de prendre en charge les frais de transport aérien et maritime de ses citoyens expulsés des États-Unis afin de garantir leur retour dans des conditions dignes, a annoncé le ministère des Affaires étrangères ce vendredi.

« Nous avons proposé à Mauricio Claver-Carone, envoyé spécial du président Donald Trump pour l’Amérique latine, d’assumer immédiatement le transfert de tous les citoyens expulsés par les États-Unis », indique un communiqué de presse. « Toutes les options de transport, aérien et maritime, sont actuellement en cours d’évaluation », précise le document.

Les conditions du retour des Colombiens ont provoqué une tension diplomatique ce week-end. Le président Gustavo Petro a dénoncé de prétendus mauvais traitements infligés à ses compatriotes et a interdit l’entrée sur le territoire de deux avions militaires américains, qui devaient atterrir dimanche avec plusieurs dizaines de Colombiens à bord.

En réponse, Donald Trump a imposé des tarifs douaniers et menacé de révoquer les visas des fonctionnaires du premier gouvernement de gauche en Colombie.

Cependant, l’incident diplomatique s’est calmé en quelques heures, après que la Maison-Blanche a assuré que la Colombie avait accepté ses conditions, conduisant ainsi Washington à annuler ses mesures de rétorsion.

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