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International

Italie: un hommage à Bolsonaro perturbé par des manifestations

AFP

Le président brésilien Jair Bolsonaro a reçu lundi à Anguillara Veneta, près de Venise dans le nord-est de l’Italie, la citoyenneté d’honneur de cette commune de 4.000 habitants dont ses ancêtres sont originaires, au milieu des protestations des opposants et partisans de cet hommage.

La cérémonie a eu lieu dans une élégante villa du XVIIe siècle située dans les environs, où M. Bolsonaro a longuement déjeuné en compagnie de quelque 200 invités.

« Je suis ému d’être ici. Je crois que cela se voit. C’est d’ici que partirent mes grand-parents. Cela me plait d’être entouré de gens bien », a déclaré M. Bolsonaro, cité par l’agence AGI. « Dieu a voulu que je devienne président du Brésil (…) nous faisons un excellent travail qui est certainement reconnu par le peuple mais pas par les mass media ».

A la fin du 19e siècle, accablés par la pauvreté, un millier d’habitants d’Anguillara Veneta, dont les ancêtres de M. Bolsonaro, avaient émigré au Brésil.

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Dans la matinée, environ 200 personnes ont manifesté contre l’attribution de ce titre honorifique au président brésilien d’extrême droite, objet de nombreuses critiques sur la scène internationale tant pour sa politique environnementale que pour ses positions sur la pandémie de Covid-19.

– Rencontre avec Salvini –

« Il est juste qu’il visite la ville d’où vient sa famille, mais pas qu’on le présente comme un modèle à suivre en lui accordant la citoyenneté d’honneur », a estimé auprès de l’AFP Antonio Spada, un conseiller municipal de cette commune dirigée par la Ligue, le parti souverainiste antimigrants de Matteo Salvini qui contrôle aussi la région Vénétie.

Sur un grand panneau, les manifestants avaient écrit « Dehors Bolsonaro ». Sur une banderole était écrit à la main: « Anguillara aime le Brésil mais pas Bolsonaro ». 

Des partisans de Bolsonaro avaient aussi fait le déplacement: « Je suis ici pour lui dire qu’il n’est pas seul », a ainsi confié à l’AFP Silvana Kowalsky, une femme élégante de 50 ans, venue spécialement de Vicence, à 85 km, pour lui exprimer son soutien. Ces partisans, munis de drapeaux brésiliens, étaient toutefois moins nombreux.

Dans la ville voisine de Padoue, la police a eu recours à des canons à eau pour repousser quelques centaines de manifestants anti-Bolsonaro près de la célèbre basilique de Saint-Antoine, où le président brésilien était attendu mais a finalement renoncé à se rendre.

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Depuis l’arrivée au pouvoir de Bolsonaro en 2019, la déforestation et les incendies en Amazonie ont explosé, alors que son gouvernement exige d’être payé pour protéger la forêt amazonienne, dont 60% se trouve au Brésil et dont le maintien est crucial pour freiner le réchauffement climatique.

Il a d’ailleurs décidé de bouder la conférence sur le climat COP26 pour se rendre à Anguillara Veneta. 

M. Bolsonaro, accusé par une commission d’enquête du Sénat brésilien d’avoir « délibérément exposé » ses compatriotes à « une contamination de masse » par son déni de la gravité de la crise sanitaire, doit rencontrer Matteo Salvini mardi en Toscane (centre-nord).

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MARN1

Amérique centrale

Petro demande à Bukele de libérer les Colombiens détenus au Salvador

Le président de la Colombie, Gustavo Petro, a demandé samedi à son homologue salvadorien, Nayib Bukele, de remettre les Colombiens emprisonnés au Salvador, en vertu de la décision de justice américaine suspendant les expulsions de migrants depuis les États-Unis vers ce pays d’Amérique centrale.

La Cour suprême des États-Unis a ordonné de suspendre, jusqu’à nouvel ordre, les expulsions de migrants supposément liés à des gangs vénézuéliens, du Texas vers une prison de haute sécurité au Salvador.

« Nous n’acceptons pas, et la justice américaine non plus, que l’on criminalise les enfants du Venezuela », a déclaré Petro sur son compte X, qualifiant la décision de la Cour de « jugement universel ».

Le président américain Donald Trump avait invoqué en mars la Loi sur les ennemis étrangers de 1798 pour arrêter de prétendus membres du gang Tren de Aragua et les envoyer au Salvador. Un groupe de Vénézuéliens a déjà été expulsé le mois dernier sur la base de cette loi.

Les avocats des familles des détenus, ainsi que des défenseurs des droits humains, affirment toutefois que ces migrants ne faisaient partie d’aucun groupe criminel.

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« Aucun Latino-Américain démocrate ne peut accepter que tout un peuple en exil soit criminalisé à cause des crimes du groupe appelé ‘Tren de Aragua’ », a insisté Petro.

Il a également exigé : « Rendez-nous les Colombiens que vous avez dans vos prisons. Libérez le peuple vénézuélien ».

Le président colombien a réitéré que traiter les migrants comme des criminels est une idée « fasciste », héritée du fascisme européen.

Jusqu’à présent, cette loi n’avait été utilisée que pendant la guerre de 1812 contre l’Empire britannique et ses colonies canadiennes, ainsi que lors des deux guerres mondiales du XXe siècle.

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International

Migrants vénézuéliens : controverse autour d’un arrêt de la Cour suprême en pleine nuit

Un juge conservateur de la Cour suprême des États-Unis a critiqué l’intervention du plus haut tribunal du pays, samedi, visant à suspendre l’expulsion de migrants vénézuéliens ordonnée par le président Donald Trump, qualifiant la décision de « précipitée » et « juridiquement contestable ».

La Cour suprême a interrompu, dans les premières heures de samedi, l’expulsion de prétendus membres de gangs vénézuéliens depuis l’État du Texas vers une prison de haute sécurité au Salvador, suite à un décret de l’administration Trump fondé sur une loi du XVIIIe siècle.

Les juges conservateurs Samuel Alito et Clarence Thomas ont été les seuls à s’opposer à la décision majoritaire parmi les neuf membres de la Cour.

« Littéralement au milieu de la nuit, la Cour a émis une mesure sans précédent et juridiquement discutable (…) sans entendre la partie adverse, dans les huit heures suivant la réception de la requête », a déclaré Alito dans un communiqué.

« Nous n’avions aucune raison valable de penser que, dans ces circonstances, publier un ordre à minuit était nécessaire ou approprié », a-t-il ajouté.

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International

Edmundo González Urrutia : « Le Venezuela crie au changement »

Le leader antichaviste Edmundo González Urrutia, en exil depuis septembre dernier après avoir dénoncé une « persécution » à son encontre, a affirmé ce samedi que le Venezuela « crie au changement », à l’occasion du 215e anniversaire du début du processus d’indépendance du pays face à la Couronne espagnole.

L’ancien ambassadeur, qui revendique la présidence de son pays, a souligné que le 19 avril 1810, « un peuple courageux a élevé la voix et décidé que le destin du Venezuela devait être entre les mains des Vénézuéliens ».

« Aujourd’hui, comme à l’époque, le pays réclame un changement. Pour la dignité. Pour la liberté. Nous sommes les héritiers d’un esprit indomptable qui ne se soumet pas à l’adversité. L’engagement envers le Venezuela est inébranlable. La lutte est pour un pays libre, juste et en paix », a-t-il écrit sur le réseau social X.

González Urrutia a également dénoncé une « fraude » lors de l’élection présidentielle du 28 juillet 2024, au cours de laquelle l’organisme électoral, contrôlé par le chavisme, a proclamé la réélection controversée de Nicolás Maduro. Ce dernier a prêté serment en janvier pour un troisième mandat consécutif de six ans, ce que la principale coalition d’opposition — la Plateforme d’unité démocratique (PUD) — a qualifié de « coup d’État ».

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