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International

Equateur: le président Lasso réclame l’aide des Etats-Unis pour lutter contre le trafic de drogue

AFP

Le président équatorien Guillermo Lasso a plaidé vendredi à Madrid pour la mise en place d’un plan contre le trafic de drogue dans son pays financé par les Etats-Unis, à l’instar du « Plan Colombie », pour lequel Washington avait versé des milliards de dollars.

« L’Equateur ne peut pas s’en sortir seul (…) J’envisage même l’éventualité de mettre en place un +Plan Equateur+ », a expliqué Guillermo Lasso lors d’une conférence de presse organisée par le quotidien espagnol ABC, à laquelle a également participé l’ancien Premier ministre espagnol José Maria Aznar. 

« Ce plan, a-t-il ajouté, exige le soutien et l’appui des pays amis, des Etats-Unis, de l’Union européenne ».

Entre 2000 et 2016, Bogota a pu bénéficier d’une aide de plus de 7 milliards de dollars (environ 6 milliards d’euros) fournie par les Etats-Unis dans le cadre du « Plan Colombie », mais l’argent a finalement servi dans la lutte contre les guérillas et le pays continue à être le premier producteur mondial de cocaïne (64% de la production mondiale en 2019 selon l’Office des Nations unies contre les drogues et le crime (UNODC).

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L’Equateur, qui partage des frontières avec le Pérou et la Colombie et était ces dernières années le pays de transit de la drogue vers les Etats-Unis et l’Europe, est devenu à présent un lieu de stockage et de transformation de la drogue.

« C’est une réalité nouvelle à laquelle doit faire face le gouvernement équatorien, qui cause des problèmes d’insécurité dans les prisons et dans les rues », a déclaré le président, qui effectue une visite de trois jours en Espagne.

Les actes de violences se sont multipliés, principalement en raison du trafic de drogue, en Equateur, un pays de 17,7 millions d’habitants.

Des bandes de prisonniers liées au trafic de drogue s’entretuent, laissant dans leur sillage quelque 250 morts en 2021 au cours de rixes dans les établissements pénitentiaires.

En arrivant au pouvoir, M. Lasso raconte avoir découvert « que presque un tiers du territoire équatorien était sans contrôle aérien ».

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Le président a promis davantage de radars d’ici à mars 2022 afin de couvrir l’intégralité du ciel équatorien. 

« Mais cela n’est pas suffisant », a-t-il ajouté, défendant une « loi qui permettrait de lutter contre les vols clandestins » (qui transportent de la drogue) lorsque ces derniers refusent d’obtempérer aux demandes des contrôleurs aériens.

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MARN1

Amérique centrale

Petro demande à Bukele de libérer les Colombiens détenus au Salvador

Le président de la Colombie, Gustavo Petro, a demandé samedi à son homologue salvadorien, Nayib Bukele, de remettre les Colombiens emprisonnés au Salvador, en vertu de la décision de justice américaine suspendant les expulsions de migrants depuis les États-Unis vers ce pays d’Amérique centrale.

La Cour suprême des États-Unis a ordonné de suspendre, jusqu’à nouvel ordre, les expulsions de migrants supposément liés à des gangs vénézuéliens, du Texas vers une prison de haute sécurité au Salvador.

« Nous n’acceptons pas, et la justice américaine non plus, que l’on criminalise les enfants du Venezuela », a déclaré Petro sur son compte X, qualifiant la décision de la Cour de « jugement universel ».

Le président américain Donald Trump avait invoqué en mars la Loi sur les ennemis étrangers de 1798 pour arrêter de prétendus membres du gang Tren de Aragua et les envoyer au Salvador. Un groupe de Vénézuéliens a déjà été expulsé le mois dernier sur la base de cette loi.

Les avocats des familles des détenus, ainsi que des défenseurs des droits humains, affirment toutefois que ces migrants ne faisaient partie d’aucun groupe criminel.

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« Aucun Latino-Américain démocrate ne peut accepter que tout un peuple en exil soit criminalisé à cause des crimes du groupe appelé ‘Tren de Aragua’ », a insisté Petro.

Il a également exigé : « Rendez-nous les Colombiens que vous avez dans vos prisons. Libérez le peuple vénézuélien ».

Le président colombien a réitéré que traiter les migrants comme des criminels est une idée « fasciste », héritée du fascisme européen.

Jusqu’à présent, cette loi n’avait été utilisée que pendant la guerre de 1812 contre l’Empire britannique et ses colonies canadiennes, ainsi que lors des deux guerres mondiales du XXe siècle.

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International

Migrants vénézuéliens : controverse autour d’un arrêt de la Cour suprême en pleine nuit

Un juge conservateur de la Cour suprême des États-Unis a critiqué l’intervention du plus haut tribunal du pays, samedi, visant à suspendre l’expulsion de migrants vénézuéliens ordonnée par le président Donald Trump, qualifiant la décision de « précipitée » et « juridiquement contestable ».

La Cour suprême a interrompu, dans les premières heures de samedi, l’expulsion de prétendus membres de gangs vénézuéliens depuis l’État du Texas vers une prison de haute sécurité au Salvador, suite à un décret de l’administration Trump fondé sur une loi du XVIIIe siècle.

Les juges conservateurs Samuel Alito et Clarence Thomas ont été les seuls à s’opposer à la décision majoritaire parmi les neuf membres de la Cour.

« Littéralement au milieu de la nuit, la Cour a émis une mesure sans précédent et juridiquement discutable (…) sans entendre la partie adverse, dans les huit heures suivant la réception de la requête », a déclaré Alito dans un communiqué.

« Nous n’avions aucune raison valable de penser que, dans ces circonstances, publier un ordre à minuit était nécessaire ou approprié », a-t-il ajouté.

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International

Edmundo González Urrutia : « Le Venezuela crie au changement »

Le leader antichaviste Edmundo González Urrutia, en exil depuis septembre dernier après avoir dénoncé une « persécution » à son encontre, a affirmé ce samedi que le Venezuela « crie au changement », à l’occasion du 215e anniversaire du début du processus d’indépendance du pays face à la Couronne espagnole.

L’ancien ambassadeur, qui revendique la présidence de son pays, a souligné que le 19 avril 1810, « un peuple courageux a élevé la voix et décidé que le destin du Venezuela devait être entre les mains des Vénézuéliens ».

« Aujourd’hui, comme à l’époque, le pays réclame un changement. Pour la dignité. Pour la liberté. Nous sommes les héritiers d’un esprit indomptable qui ne se soumet pas à l’adversité. L’engagement envers le Venezuela est inébranlable. La lutte est pour un pays libre, juste et en paix », a-t-il écrit sur le réseau social X.

González Urrutia a également dénoncé une « fraude » lors de l’élection présidentielle du 28 juillet 2024, au cours de laquelle l’organisme électoral, contrôlé par le chavisme, a proclamé la réélection controversée de Nicolás Maduro. Ce dernier a prêté serment en janvier pour un troisième mandat consécutif de six ans, ce que la principale coalition d’opposition — la Plateforme d’unité démocratique (PUD) — a qualifié de « coup d’État ».

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