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International

Colombie: sept civils kidnappés près de la frontière avec le Venezuela

AFP

Sept civils, dont plusieurs Vénézuéliens, ont été kidnappés par de présumés dissidents des FARC dans le nord-est de la Colombie, près de la frontière avec le Venezuela, ont annoncé lundi les autorités.

Ces sept personnes sont des habitants d’El Tarra, une municipalité du département de Nord Santander. « Certains ont des activités commerciales, d’autres sont des Vénézuéliens qui travaillent dans les champs, ce sont des gens connus », a déclaré le maire, Yair Diaz, sur une radio locale, qui n’a pas précisé la date et le lieu exact de leur enlèvement.

« Lenin Quintero Moyano, alias Pedro, l’un des commandants des dissidents des FARC (Forces armées révolutionnaires de Colombie, signataires d’une accord de paix en 2016) opérant dans la zone est considéré comme responsable de ce rapt », a accusé le chef de la police régionale, le colonel Carlos Martinez.

Une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, considérée comme une preuve de vie par les autorités locales, montre les otages au milieu d’une forêt avec deux hommes en armes et en uniforme les surveillant.

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Une deuxième séquence de cette même vidéo montre le « commandant Pedro » lançant un avertissement aux migrants vénézuéliens qui fuient leur pays et franchissent la frontière colombienne.

« Bienvenue à tous ceux qui viennent travailler et faire les choses bien, mais nous savons que dans la région il y a des gens qui vendent de la drogue, des drogués, des voleurs, des violeurs, des extorqueurs », met en garde le guérillero, son treillis militaire décoré des emblèmes des ex-FARC.

« Aidez-nous à les identifier afin de les expulser ou de les corriger », déclare le commandant. 

Selon le maire d’El Tarra, « une commission humanitaire » a été formée, composée d’autorités locales et de membres du clergé catholique pour négocier la libération des otages.

Frontalier du Venezuela, le Nord Santander, plus particulièrement le Catatumbo, est actuellement l’une des régions les plus troublées de Colombie. 

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La production de coca y est florissante, plusieurs groupes armés y opèrent et s’y font concurrence : les dissidents des FARC, les rebelles guévaristes de l’ELN (Armée de libération nationale), ainsi que les gangs de narcotrafiquants et de paramilitaires.

Début octobre, deux adolescents vénézuéliens avaient été exécutés après avoir été accusés d’avoir volé dans un magasin de la ville voisine de Tibu.

La Colombie accueille aujourd’hui près de deux millions de Vénézuéliens qui fuient la profonde crise économique et politique dans leur pays.

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International

Le gouvernement colombien exhorte l’ELN à cesser la violence dans le Catatumbo

La délégation du gouvernement colombien engagée dans les négociations de paix avec l’Armée de libération nationale (ELN) a demandé ce vendredi à la guérilla de mettre fin aux violences dans la région du Catatumbo, où elle affronte depuis le 16 janvier le Front 33 des dissidences des FARC dans un conflit sanglant.

« La société colombienne exige de l’ELN qu’elle cesse son agression contre la population civile du Catatumbo », a déclaré la délégation qui mène les pourparlers de paix avec ce groupe armé.

Depuis le 16 janvier, les affrontements entre l’ELN et le Front 33 des dissidences des FARC, dans cette région frontalière du Venezuela, ont causé entre 60 et 80 morts, selon les estimations de la Défenseure du peuple et du gouverneur de Norte de Santander. Par ailleurs, le nombre de déplacés dépasse les 50 000 personnes.

Les autorités n’ont toutefois pu récupérer que 47 corps en raison des conditions difficiles dans les zones rurales les plus reculées, où l’accès reste encore impossible.

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International

Les États-Unis rétablissent des programmes d’aide pour les migrants en Amérique latine

La directrice générale de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), Amy Pope, a salué la poursuite des programmes d’aide aux migrants retournés, grâce à l’engagement des États-Unis à reprendre les activités humanitaires essentielles après l’approbation de plusieurs exemptions, faisant suite à la décision initiale de geler l’aide extérieure américaine.

« L’OIM accueille favorablement l’engagement des États-Unis à reprendre des activités humanitaires vitales, offrant ainsi une stabilité face aux défis complexes des déplacements », a déclaré Pope dans un communiqué envoyé ce vendredi à l’agence EFE.

Elle a souligné qu’en raison de la demande croissante d’assistance au retour en Amérique latine et aux Caraïbes, l’OIM intensifie ses efforts pour aider les migrants à rentrer chez eux, se réintégrer et reconstruire leur vie.

Pope a également indiqué que l’OIM a réactivé ses programmes régionaux de Retour Volontaire Assisté (RVA) au Mexique, au Guatemala, au Honduras et au Panama, afin d’offrir un soutien urgent aux migrants vulnérables qui ne peuvent ou ne souhaitent pas rester là où ils sont et ont besoin d’une assistance pour retourner dans leur pays en toute sécurité et dignité.

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International

La Colombie propose de financer le rapatriement de ses citoyens expulsés des États-Unis

Le gouvernement colombien s’est proposé de prendre en charge les frais de transport aérien et maritime de ses citoyens expulsés des États-Unis afin de garantir leur retour dans des conditions dignes, a annoncé le ministère des Affaires étrangères ce vendredi.

« Nous avons proposé à Mauricio Claver-Carone, envoyé spécial du président Donald Trump pour l’Amérique latine, d’assumer immédiatement le transfert de tous les citoyens expulsés par les États-Unis », indique un communiqué de presse. « Toutes les options de transport, aérien et maritime, sont actuellement en cours d’évaluation », précise le document.

Les conditions du retour des Colombiens ont provoqué une tension diplomatique ce week-end. Le président Gustavo Petro a dénoncé de prétendus mauvais traitements infligés à ses compatriotes et a interdit l’entrée sur le territoire de deux avions militaires américains, qui devaient atterrir dimanche avec plusieurs dizaines de Colombiens à bord.

En réponse, Donald Trump a imposé des tarifs douaniers et menacé de révoquer les visas des fonctionnaires du premier gouvernement de gauche en Colombie.

Cependant, l’incident diplomatique s’est calmé en quelques heures, après que la Maison-Blanche a assuré que la Colombie avait accepté ses conditions, conduisant ainsi Washington à annuler ses mesures de rétorsion.

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