International
Ghana: 4.000 déplacés après un raz-de-marée sur la côte
AFP
Près de 4.000 personnes étaient toujours déplacées mercredi après un raz-de-marée ayant détruit dimanche 500 logements dans la région de la Volta (est), a annoncé un responsable des services de secours.
« Nous avons eu un raz-de-marée dimanche à l’aube », a indiqué à l’AFP George Ayisi, porte-parole de l’Organisation nationale de gestion des catastrophes du Ghana (Nadmo), selon qui près de 4.000 personnes ont été déplacées et 500 maisons ravagées dans les districts d’Angola, de Keta et de Ketu Sud.
Certaines maisons ont été complètement détruites et au moins une école et un cimetière ont été touchés, a-t-il ajouté, sans donner de bilan humain.
L’élévation du niveau de la mer est un problème ancien en Afrique de l’Ouest mais les habitants affirment que la menace s’accroît, forçant nombre d’entre eux à abandonner leurs maisons et perdre leurs moyens de subsistance.
« C’est le troisième raz-de-marée cette année mais c’était le plus gros (…) Cela devient inquiétant », a insisté M. Ayisi, assurant que « nous n’avions pas connu cela à cette ampleur depuis de nombreuses années ».
« Le niveau de la mer augmente, c’est certainement lié au changement climatique », a-t-il ajouté.
Le Ghana possède environ 550 kilomètres et un quart des 30 millions d’habitants du pays vit sur le littoral.
Un responsable local de Keta, Emmanuel Gemegah, a déclaré à l’AFP qu’une aide aux déplacés avait été mise en place. « Le gouvernement a fourni de la nourriture, des vêtements, du savon et des moustiquaires », a-t-il expliqué.
Les personnes vulnérables restent dans les écoles, les centres communautaires et les églises dans des zones sûres, a-t-il ajouté, précisant que d’autres commencent à retourner sur la côte.
Pour atténuer les conséquences de l’élévation de la mer, le Ghana a lancé un projet « défense maritime », consistant à poser des blocs de rochers le long des côtes pour créer des digues. Une première phase du projet, couvrant 4,3 kilomètres de côte, a été achevée en 2019.
Le ministre ghanéen des Travaux et du Logement, Francis Asenso Boakye, a affirmé lundi à des journalistes que le gouvernement allait « bientôt commencer les travaux » de la deuxième phase, qui couvrira au moins huit kilomètres.
À la veille du sommet en cours sur le climat COP 26 à Glasgow, les Nations unies ont affirmé que plus de 100 millions de personnes « extrêmement pauvres » en Afrique étaient menacées par l’accélération du changement climatique.
Amérique centrale
Petro demande à Bukele de libérer les Colombiens détenus au Salvador

Le président de la Colombie, Gustavo Petro, a demandé samedi à son homologue salvadorien, Nayib Bukele, de remettre les Colombiens emprisonnés au Salvador, en vertu de la décision de justice américaine suspendant les expulsions de migrants depuis les États-Unis vers ce pays d’Amérique centrale.
La Cour suprême des États-Unis a ordonné de suspendre, jusqu’à nouvel ordre, les expulsions de migrants supposément liés à des gangs vénézuéliens, du Texas vers une prison de haute sécurité au Salvador.
« Nous n’acceptons pas, et la justice américaine non plus, que l’on criminalise les enfants du Venezuela », a déclaré Petro sur son compte X, qualifiant la décision de la Cour de « jugement universel ».
Le président américain Donald Trump avait invoqué en mars la Loi sur les ennemis étrangers de 1798 pour arrêter de prétendus membres du gang Tren de Aragua et les envoyer au Salvador. Un groupe de Vénézuéliens a déjà été expulsé le mois dernier sur la base de cette loi.
Les avocats des familles des détenus, ainsi que des défenseurs des droits humains, affirment toutefois que ces migrants ne faisaient partie d’aucun groupe criminel.
« Aucun Latino-Américain démocrate ne peut accepter que tout un peuple en exil soit criminalisé à cause des crimes du groupe appelé ‘Tren de Aragua’ », a insisté Petro.
Il a également exigé : « Rendez-nous les Colombiens que vous avez dans vos prisons. Libérez le peuple vénézuélien ».
Le président colombien a réitéré que traiter les migrants comme des criminels est une idée « fasciste », héritée du fascisme européen.
Jusqu’à présent, cette loi n’avait été utilisée que pendant la guerre de 1812 contre l’Empire britannique et ses colonies canadiennes, ainsi que lors des deux guerres mondiales du XXe siècle.
International
Migrants vénézuéliens : controverse autour d’un arrêt de la Cour suprême en pleine nuit

Un juge conservateur de la Cour suprême des États-Unis a critiqué l’intervention du plus haut tribunal du pays, samedi, visant à suspendre l’expulsion de migrants vénézuéliens ordonnée par le président Donald Trump, qualifiant la décision de « précipitée » et « juridiquement contestable ».
La Cour suprême a interrompu, dans les premières heures de samedi, l’expulsion de prétendus membres de gangs vénézuéliens depuis l’État du Texas vers une prison de haute sécurité au Salvador, suite à un décret de l’administration Trump fondé sur une loi du XVIIIe siècle.
Les juges conservateurs Samuel Alito et Clarence Thomas ont été les seuls à s’opposer à la décision majoritaire parmi les neuf membres de la Cour.
« Littéralement au milieu de la nuit, la Cour a émis une mesure sans précédent et juridiquement discutable (…) sans entendre la partie adverse, dans les huit heures suivant la réception de la requête », a déclaré Alito dans un communiqué.
« Nous n’avions aucune raison valable de penser que, dans ces circonstances, publier un ordre à minuit était nécessaire ou approprié », a-t-il ajouté.
International
Edmundo González Urrutia : « Le Venezuela crie au changement »

Le leader antichaviste Edmundo González Urrutia, en exil depuis septembre dernier après avoir dénoncé une « persécution » à son encontre, a affirmé ce samedi que le Venezuela « crie au changement », à l’occasion du 215e anniversaire du début du processus d’indépendance du pays face à la Couronne espagnole.
L’ancien ambassadeur, qui revendique la présidence de son pays, a souligné que le 19 avril 1810, « un peuple courageux a élevé la voix et décidé que le destin du Venezuela devait être entre les mains des Vénézuéliens ».
« Aujourd’hui, comme à l’époque, le pays réclame un changement. Pour la dignité. Pour la liberté. Nous sommes les héritiers d’un esprit indomptable qui ne se soumet pas à l’adversité. L’engagement envers le Venezuela est inébranlable. La lutte est pour un pays libre, juste et en paix », a-t-il écrit sur le réseau social X.
González Urrutia a également dénoncé une « fraude » lors de l’élection présidentielle du 28 juillet 2024, au cours de laquelle l’organisme électoral, contrôlé par le chavisme, a proclamé la réélection controversée de Nicolás Maduro. Ce dernier a prêté serment en janvier pour un troisième mandat consécutif de six ans, ce que la principale coalition d’opposition — la Plateforme d’unité démocratique (PUD) — a qualifié de « coup d’État ».
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