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International

Vaccination des enfants au Venezuela : entre deux peurs

AFP

« Nerveux ». Gino, sept ans, avoue qu’il a peur des aiguilles… Mais sa mère Carmen Gardinella se dit soulagée de voir son fils vacciné contre le Covid-19, le Venezuela connaissant une hausse récente du nombre des cas.

La vaccination des 12-17 ans avait coïncidé avec la rentrée des classes en présentiel le 25 octobre après plus d’un an et demi de fermeture. Celle des 2-11 ans a été entamée lundi en grande pompe par les autorités, en présence de la vice-présidente Delcy Rodriguez.

Selon les chiffres officiels, le Venezuela, un pays de 30 millions d’habitants, a enregistré près de 5.000 morts du coronavirus et plus de 400.000 cas. Des ONG et l’opposition accusent le pouvoir de minorer les statistiques. 

Quant à la vaccination, le président Nicolas Maduro assure que 70% de la population est vaccinée alors que l’Organisation panaméricaine de la Santé (OPS) estime que seul un tiers de la population a reçu deux doses. 

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Dans cette pharmacie de Caracas, Gino vient de recevoir une première dose du vaccin chinois Coronavac.

« Il y a des mamans qui ne veulent pas vacciner leurs enfants. Comme mères, nous avons toutes peur, puisque (la vaccination contre le Covid) c’est nouveau. Mais, nous avons encore plus peur que nos enfants soient malades », dit la mère de l’enfant, une avocate de 41 ans, dont un oncle est mort de la maladie. 

Francis Sanchez, un publicitaire de 37 ans, a amené ses deux enfants de six et neuf ans, après avoir vu l’annonce du début de la vaccination sur les réseaux sociaux : « Je me sens plus tranquille de les envoyer à l’école » en étant vaccinés, précise-t-il. 

Mais, trouver un lieu de vaccination pour les moins de 11 ans n’est pas facile. Des journalistes de l’AFP se sont rendus dans plusieurs centres qui n’avaient pas encore reçu le feu vert pour vacciner les jeunes.

Lundi, le président Maduro avait donné le coup d’envoi à la télévision, assurant que la vaccination des enfants se réaliserait avec les vaccins cubains Soberana 2 et Abdala alors que la vice-présidente Delcy Rodriguez avait annoncé également lundi la réception de vaccins chinois, sans préciser lesquels. 

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L’utilisation des vaccins cubains est critiquée par l’Académie nationale de Médecine qui qualifie ces deux vaccins de « prototypes » car il n’ont pas encore été homologués par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).

Les 12-17 ans reçoivent le vaccin chinois du laboratoire Sinopharm sur leur lieu de scolarité.

« On attendait ça. C’est important qu’il soit vacciné », dit Damni Alcoba, une mère au foyer de 47 ans, qui a accompagné son fils Mauris, 12 ans, au lycée Andres Bello, grand établissement public du centre de Caracas, pour qu’il reçoive sa première injection. 

Mauris, quant à lui, est content pour d’autres raisons : « Voir mes camarades de classe en vrai me manquait ! »

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MARN1

Amérique centrale

Éruption du volcan de Fuego au Guatemala : un millier de personnes évacuées

 

Un millier de personnes ont été évacuées dans la nuit de lundi en raison de l’éruption de lave, de gaz et de cendres du volcan de Fuego, situé à environ 35 km au sud-ouest de la capitale guatémaltèque. L’activité volcanique a cependant diminué au cours de l’après-midi.

Les habitants des hameaux d’El Porvenir et Las Lajitas, dans la commune d’Alotenango, ont quitté leurs maisons avec des sacs remplis de vêtements et de nourriture pour se réfugier soit dans une salle municipale à une dizaine de kilomètres, soit chez des proches ou des amis.

« Nous avons entendu des grondements dans la nuit, puis une forte éruption. Nous avons confiance en Dieu… que l’activité du volcan se calme rapidement », a déclaré à l’AFP Manuel Cobox, 46 ans, qui a été évacué d’El Porvenir avec sa femme et ses trois filles vers un abri temporaire.

Le colosse de 3 763 mètres d’altitude est situé entre les départements d’Escuintla, Chimaltenango et Sacatepéquez. Considéré comme le volcan le plus actif d’Amérique centrale, il est entré en éruption dimanche, projetant des colonnes de lave, de cendres et de roches.

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International

Diosdado Cabello : « Almagro finira dans la poubelle de l’histoire »

Le premier vice-président du Parti socialiste uni du Venezuela (PSUV), Diosdado Cabello, a déclaré ce lundi que le secrétaire général de l’Organisation des États américains (OEA), Luis Almagro, finirait dans les « oubliettes de l’histoire » après l’élection de son successeur, le Surinamais Albert Ramdin.

« Au fait, il y a eu des élections aujourd’hui à l’OEA. À partir de maintenant, plus personne ne se souviendra d’Almagro, direction les oubliettes de l’histoire », a affirmé Cabello, également ministre de l’Intérieur, lors d’une conférence de presse retransmise par la chaîne d’État Venezolana de Televisión (VTV).

Le ministre des Affaires étrangères du Suriname, Albert Ramdin, a été élu ce lundi nouveau secrétaire général de l’OEA avec un large soutien de l’Amérique latine. Il prendra ses fonctions en mai, succédant ainsi à Almagro et devenant le premier Caribéen à diriger l’organisation.

Ramdin a été élu par acclamation, sans qu’un vote ne soit nécessaire, lors d’une session tenue à Washington en présence de plusieurs ministres des Affaires étrangères de la région, sous la présidence du chef de la diplomatie chilienne, Alberto van Klaveren.

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International

Colombie demande à l’ONU de retirer la feuille de coca de la liste des substances interdites

La ministre des Affaires étrangères de la Colombie, Laura Sarabia, a demandé ce lundi 10 mars aux Nations Unies (ONU), lors d’une réunion à Vienne, de retirer la feuille de coca – principal composant de la cocaïne – de la liste des substances interdites.

La ministre a exhorté l’organisation à exclure la plante de la liste des substances les plus nocives, invoquant des raisons scientifiques et pratiques, lors d’une déclaration pendant une session de la Convention sur les stupéfiants.

Le gouvernement du président Gustavo Petro cherche à lever le stigma qui pèse sur cette plante, qui, une fois mélangée à des produits chimiques en laboratoire, devient une drogue. Le chef de l’État colombien, premier président de gauche du pays, affirme que les paysans et les peuples autochtones qui cultivent la feuille de coca sont des victimes des grands trafiquants de drogue. Pour ces communautés indigènes, la feuille de coca est sacrée et fait partie de leur cosmovision.

Sarabia a insisté sur le fait que cette demande « n’implique pas » pour le gouvernement colombien d’abandonner l’éradication des cultures illicites. Elle a également souligné qu’entre l’arrivée au pouvoir de Petro, le 7 août 2022, et le 31 janvier 2025, les autorités ont saisi plus de 1,9 million de kilogrammes de chlorhydrate de cocaïne et détruit 454 laboratoires.

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