Connect with us

International

Argentine: entre opposition et FMI, le gouvernement Fernandez sur des oeufs

AFP

Affaibli, mais pas sans atouts, après la perte dimanche du contrôle du Parlement lors de législatives partielles, le gouvernement argentin d’Alberto Fernandez devra marcher sur des oeufs pour ciseler un programme économique susceptible d’empêcher sa dette auprès du Fonds monétaire international (FMI) d’étouffer la reprise.

La coalition péroniste de centre-gauche au pouvoir a, pour la première fois en près de 40 ans, perdu le contrôle du Parlement. Elle n’avait plus la majorité à la Chambre des députés et l’a désormais perdue au Sénat. Mais elle reste le premier groupe dans chaque assemblée, de peu, devant le bloc d’opposition de centre-droit, et quelques petits partis.

Dimanche soir, sans s’attarder sur le revers électoral, Alberto Fernandez a identifié l’objectif N.1 de ses deux ans restants de mandat : la dette de 44 milliards de dollars auprès du FMI, « écueil principal sur la voie de la reprise économique et de la construction d’un pays plus équitable ».

L’Argentine, qui se relève juste de trois ans de récession (austérité puis Covid-19) et table sur 9% de croissance en 2021, voit son horizon obstrué par des échéances dantesques : 19 milliards à rembourser au FMI en 2022, autant en 2023, moins en 2024. Legs d’un prêt octroyé sous la présidence du libéral Mauricio Macri (2015-2019).

Advertisement
20241211_mh_noexigencia_dui_728x90
20240813_lechematerna_728x91
20240701_vacunacion_728x90
20231124_etesal_728x90_1
domfuturo_netview-728x90
20240604_dom_728x90
20230816_dgs_728x90
20230601_agenda_primera_infancia_728X90
CEL
previous arrow
next arrow

L’équation est simple : « l’Argentine a besoin d’un nouveau calendrier d’échéances, qui soit abordable. Elle ne sera pas en mesure de payer les échéances telles que prévues actuellement, il n’y a pas de réserves pour cela », a estimé lundi auprès de l’AFP Joaquin Waldman, économiste au Centre d’études de l’Etat et de la société.

Le chef de l’Etat, comme souvent dans ses échanges avec l’institution financière, a soufflé le chaud et le froid dimanche. 

Il a affirmé que « négocier n’est pas obéir »,  rappelant que « les ajustements structurels déjà tentés et échoués » par le passé (références à la grande crise de 2001 et celle de 2018) n’ont « à chaque fois fait qu’accroître les inégalités et la pauvreté », qui est actuellement de 40,6 %.

– « Les gens ne vont pas aimer »- 

En même temps, relevaient plusieurs analystes lundi, il a adressé aux marchés et au FMI un signal de diligence, en s’engageant « d’ici la première semaine de décembre » à présenter au Parlement un projet de loi sur un « programme économique pluriannuel pour un développement viable », programme intégrant « les accords conclus » depuis deux ans de négociations entre le FMI et le gouvernement.

Rien n’a filtré des négociations tandis que l’Argentine cherchait des appuis au sein de forums internationaux pour convaincre l’institution internationale de ne pas faire payer les majorations d’intérêt de la dette.

Advertisement
20241211_mh_noexigencia_dui_728x90
20240813_lechematerna_728x91
20240701_vacunacion_728x90
20231124_etesal_728x90_1
domfuturo_netview-728x90
20240604_dom_728x90
20230816_dgs_728x90
20230601_agenda_primera_infancia_728X90
CEL
previous arrow
next arrow

Mais assurément, « le programme comportera des modifications dans le système de changes, qui tolère plusieurs taux, et une forme d’objectif d’équilibre budgétaire », pressent M. Waldman. 

« On peut imaginer un accord +léger+, qui chercherait surtout à limiter la détérioration macro-économique, pour arriver, sans grande crise, jusqu’à décembre 2023 », diagnostique un rapport du cabinet indépendant d’analyse économique et financière « 1816 ».

« Le gouvernement peut dire tout ce qu’il veut sur le fait qu’il n’y aura pas d’ajustement, il y aura bel et bien un ajustement, et les gens ne vont pas aimer ça », estime Ricardo Rouvier, sociologue et spécialistes d’études d’opinion. 

Pour autant, il ne voit pas d’obstacle au Parlement pour un accord sur un programme à même d’obtenir l’aval du FMI. En tout cas « pas avec l’opposition (centre-droit) car c’est elle-même qui a contracté la dette ». En outre, le gouvernement s’efforcera de « l’impliquer dans l’accord » pour l’impliquer aussi dans le mécontentement social qui pourrait en découler. Avec en ligne de mire les présidentielles de 2023.

La difficulté pourrait venir de l’intérieur de la coalition au pouvoir et d’une possible rébellion de la vice-présidente (et ex-cheffe de l’Etat, 2007-2015) Cristina Kirchner, toujours influente, contre une pilule sociale qu’elle jugerait trop amère. Entre l’opposition, le FMI, et sa propre vice-présidente, beaucoup de négociations en perspective pour le président argentin dans les semaines à venir.

Advertisement
20241211_mh_noexigencia_dui_728x90
20240813_lechematerna_728x91
20240701_vacunacion_728x90
20231124_etesal_728x90_1
domfuturo_netview-728x90
20240604_dom_728x90
20230816_dgs_728x90
20230601_agenda_primera_infancia_728X90
CEL
previous arrow
next arrow
Continue Reading
Advertisement
20241211_mh_noexigencia_dui_300x250
20240813_lechematerna_300x200_1
20240813_lechematerna_300x200_2
20240701_vacunacion_300x250
20231124_etesal_300x250_1
20230816_dgs_300x250
20230601_agenda_primera_infancia_300X250
MARN1

International

Le Mexique négocie avec les pays d’Amérique latine pour accueillir les personnes expulsées par Donald Trump

Le gouvernement du Mexique est en pourparlers avec d’autres pays d’Amérique latine pour qu’ils accueillent directement les prochains migrants expulsés par le président élu des États-Unis, Donald Trump, au lieu de les accueillir au Mexique, a-t-on révélé jeudi. la présidente, Claudia Sheinbaum.

« Oui, le ministre des Affaires étrangères Juan Ramón de la Fuente est en train de parler avec d’autres pays dont les habitants traversent le territoire national pour atteindre la frontière nord », a répondu la présidente lors de sa conférence matinale lorsqu’on lui a demandé si le gouvernement parlait avec d’autres nations pour qu’ils recevoir aux déportés.

Le dirigeant mexicain a réitéré « l’insistance des États-Unis pour que le rapatriement se fasse vers les différents pays d’origine », au lieu de les expulser vers le Mexique.

« Le chancelier, il va l’expliquer, mais (il parle) avec plusieurs pays, notamment en Amérique centrale, et nous serons toujours proches, car même si nous avons un accord commercial avec les États-Unis et le Canada (le T- MEC), « Nous serons toujours proches de l’Amérique latine », a commenté Sheinbaum sans plus de précisions.

Record de migrants irréguliers au Mexique

Les expulsions massives promises par Trump inquiètent le pays car près de la moitié des 11 millions d’immigrés sans papiers aux États-Unis sont mexicains et près de 4 % du produit intérieur brut (PIB) du Mexique est représenté par ses envois de fonds, qui recevraient cette année une record estimé à 65 milliards de dollars.

En outre, bien que le nombre quotidien d’immigrants sans papiers à la frontière des États-Unis ait diminué de 75 % depuis décembre 2023, le gouvernement mexicain a détecté un record de plus de 925 000 migrants irréguliers entre janvier et août, soit une augmentation d’une année sur l’autre de près de 925 000. 132%.

Sheinbaum a promis sa solidarité avec les migrants d’Amérique latine, mais prévient que sa priorité sera d’aider les expulsés mexicains.

« Bien sûr, nous allons continuer à défendre les Mexicains et les Mexicaines aux États-Unis, c’est notre responsabilité, et en cas d’expulsions, nous nous préparerons à les accueillir », a-t-il réaffirmé.

Continue Reading

International

Le ministère du Travail de l’Équateur présente ses excuses à la vice-présidente après sa suspension

Le ministère du Travail de l’Équateur a présenté jeudi ses excuses publiques à la vice-présidente du pays, Verónica Abad, conformément à la décision du tribunal qui a annulé le 23 décembre la suspension de cinq mois imposée par le portefeuille de l’État. bien sûr « un abandon de travail injustifié pendant trois jours ouvrés ou plus ».

Il l’a fait à travers une publication sur le réseau social du Service Extérieur et non en tant que fonctionnaire sous le régime de la Loi Organique du Service Public.

Lundi dernier, la juge Vera a admis l’action en protection présentée par Abad après que le ministère du Travail lui ait imposé une sanction de 150 jours de suspension à la suite d’un référé administratif.

Vice-président de l’Équateur, transféré en Turquie

La suspension était basée sur le fait que, lorsque le gouvernement a accepté de la transférer en Turquie en raison des tensions croissantes au Moyen-Orient, elle n’a pas voyagé dans les délais, même si Abad affirme qu’elle a effectivement voyagé dans les délais prévus par la loi.

Cette sanction l’a empêché d’assumer les fonctions présidentielles pendant la campagne électorale qui se déroulera entre le 5 janvier et le 9 février 2025, et est intervenue après qu’Abad a dénoncé Noboa pour des allégations de violence politique de genre, l’accusant d’avoir mené un prétendu harcèlement à son encontre afin qu’elle l’ait fait. démissionner.

Au cours des audiences de l’action en protection, le ministère a soutenu que ce portefeuille avait effectivement le pouvoir d’ouvrir un référé administratif, comme cela avait été déterminé dans une autre procédure judiciaire, et qu’il pouvait donc le sanctionner selon les dispositions de la loi sur la fonction publique et non selon celles de la loi sur la fonction publique. Service extérieur.

Des excuses qui « ne s’adaptent pas aux standards » de la peine

L’avocat du vice-président, Damián Armijos, a également déclaré dans X que les excuses publiques ne s’adaptaient pas « aux normes jurisprudentielles de la sentence ».

C’est-à-dire, a-t-il souligné, « que les excuses soient convenues avec la victime, qu’elles soient réalisées là où les événements se sont produits, qu’elles soient publiques, que la responsabilité des droits violés soit reconnue, qu’elles soient se déroule en présence de la victime et avec la participation de la plus haute autorité de l’État ou d’autres hauts fonctionnaires.

Il a également déclaré que les excuses devaient être transmises et diffusées dans tout le pays et reconnaître « les injustices commises, en reconnaissant les dommages et en assumant la responsabilité de tout cela », être « sincères, efficaces, honorer la victime et souligner l’importance de restaurer le respect pour elle, reconnaissance de sa dignité » et qu’ils déclarent qu’« elle n’est pas responsable de ce qui s’est passé ».

Qui assumera la présidence ?

Une fois la sanction levée, conformément à la Constitution, la voie est libre pour qu’Abad accède à la présidence alors que Noboa devra demander l’autorisation de faire campagne en vue des élections du 9 février, pour lesquelles il briguera sa réélection.

Cependant, la situation de la vice-présidente est encore incertaine car elle doit assister ce vendredi à une audience sur une plainte déposée par la conseillère à la Présidence, Diana Jácome, pour violences politiques de genre présumées devant le Tribunal Contentieux Électoral (TCE).

Dans une récente interview avec EFE, Abad a déclaré qu’il avait peu confiance dans le TCE où sera examinée la plainte de Jácome, qui demande le retrait de ses droits politiques pour deux ans, avec lesquels Abad ne pourrait pas exercer de fonctions publiques.

Selon Abad, sa plainte contre Noboa pour violences politiques de genre est en « attente » au TCE après une première audience de près de treize heures, tenue il y a deux mois.

Continue Reading

International

« La réponse est non », déclare le président Mulino en réponse à la demande de Trump de réduire les péages du canal de Panama

 Le président du Panama, José Raúl Mulino, a déclaré jeudi que les péages du canal interocéanique ne seront pas réduits après la plainte du président élu des États-Unis selon lequel il s’agit d’une « arnaque ».  » et qu’il a menacé d’exiger le retour de la route aux mains des Américains.

« Non, la réponse est non (…) les péages ne sont pas fixés au gré des présidents (du Panama) et de l’administrateur » de la route, ils sont fixés dans le cadre d’un « processus public et ouvert » dans lequel les clients et autres les acteurs participent, a déclaré le président.

Ainsi, Mulino a rappelé qu’« il y a quelques années » lors d’une de ces audiences publiques pour débattre des péages de la route « les revendications des positions des pays utilisateurs ont stoppé l’augmentation (du prix) et ont procédé à une reconfiguration du péage basée sur sur ce qui était approprié à ce moment-là et tout le monde était d’accord. »

Le chef de l’État, qui a pris le pouvoir le 1er juillet, a également souligné que si la chaîne était exploitée par les États-Unis, « ce qu’ils nous ont payé (l’État panaméen) était une somme dérisoire ».

Le Panama répond à Trump sur les questions sur le canal

Le canal de Panama a été construit par les États-Unis, qui l’ont inauguré en 1914 et l’ont administré jusqu’à son transfert à l’État panaméen le 31 décembre 1999, comme le prévoient les traités Torrijos-Carter signés le 7 septembre 1977 à Washington par les États panaméens. le leader Omar Torrijos (1929-1981) et le président américain Jimmy Carter (1977-1981).

Mulino a également souligné qu’il attendrait le 20 janvier, date à laquelle Trump assumera son deuxième mandat , pour discuter avec le gouvernement américain de questions bilatérales importantes, telles que l’immigration illégale, tout en précisant que, à l’époque comme aujourd’hui, « il n’y a aucune possibilité de parler ». tout ce qui cherche à repenser la réalité juridico-politique » que la chaîne est panaméenne.

Sur les questions « d’immigration », il y a beaucoup à dire, surtout si les États-Unis « veulent maintenir leur soutien économique » au programme de rapatriement des migrants qui ont traversé le Darién, la jungle frontalière avec la Colombie par laquelle les passants arrivent quotidiennement. . vers l’Amérique du Nord, en vigueur depuis juillet dernier.

«Quand viendra le temps d’évaluer votre approbation, je pourrai le savoir»

Trump a annoncé mercredi qu’il nommerait Kevin Marino Cabrera, actuel commissaire du comté de Miami-Dade et « un combattant acharné » pour les principes de « l’Amérique d’abord », comme ambassadeur au Panama.

À cet égard, Mulino a affirmé qu’il n’avait « plus rien à dire » jusqu’à ce que « le moment soit venu d’évaluer son approbation » car, jusqu’à la veille, « il n’avait aucune idée de qui il était ».

«J’ai entendu parler du garçon ambassadeur, plus jeune que mon fils. J’ai été surpris. Je n’ai plus rien à dire. Quand viendra le temps d’évaluer son approbation, je pourrai en savoir un peu plus sur son parcours, etc. Et cela prend encore quelques mois », a-t-il précisé.

«Il n’y a pas de Chinois dans le canal»

Mulino a réaffirmé qu’il n’y avait pas d’« ingérence » de la Chine dans le canal de Panama, après l’insistance de Trump sur la présence de soldats chinois. Le président panaméen a également souligné que ces déclarations « pourraient être des craintes géopolitiques ».

«Il n’y a pas de Chinois dans le Canal. Aussi simple que ça. Ni les Chinois ni aucune autre puissance ne sont dans le canal. S’il y a des Chinois là-bas, ce sont ceux qui montent à bord d’un bateau de croisière ou ceux qui vont se présenter au centre d’accueil en tant que touristes (…) Mais, je le répète, il n’y a absolument aucune ingérence ou participation chinoise dans quoi que ce soit. cela a à voir avec le canal de Panama. « Il pourrait s’agir de craintes géopolitiques », a-t-il noté.

Trump a fait sensation le week-end dernier en menaçant de reprendre le contrôle américain sur le canal de Panama si les autorités de ce pays d’Amérique centrale ne réduisaient pas les frais qu’elles facturent pour son transit.
Le président panaméen a rejeté la menace dans un message institutionnel et a déclaré que la souveraineté du canal transocéanique n’était pas négociable, ce qui a reçu le soutien de plusieurs dirigeants latino-américains.

Continue Reading

Trending

News Central