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International

Guterres en Colombie pour le 5e anniversaire de l’accord de paix

AFP

Le Secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres est arrivé lundi soir à Bogota pour une visite de deux jours en Colombie, pays où « se construit la paix » et « exemple pour le monde », cinq ans après l’accord historique qui a mis fin à la guerre dans le pays.

« La Colombie donne aujourd’hui au monde un exemple très important d’affirmation de la paix, dans un monde où malheureusement nous voyons tant de conflits, il est très important de visiter un pays où la paix se construit », a déclaré M. Guterres, à son arrivée lundi soir dans la capitale colombienne.

Le 24 novembre marquera le cinquième anniversaire de l’accord de paix entre le gouvernement et la guérilla marxiste des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC), qui a mis fin à près de six décennies de guerre interne.

Environ 13.000 guérilleros ont depuis déposé les armes pour se réintégrer à la vie civile. La violence perdure néanmoins dans plusieurs régions du pays, où des dissidents des FARC ont repris les armes, et où sévissent d’autres groupes armés et les narcotrafiquants.

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Au cours de sa visite de deux jours, M. Guterres se rendra mardi dans la province d’Antioquia (nord-ouest) pour notamment visiter un site de réincorporation d’ex-combattants des FARC dans la municipalité de Dabeiba. Il sera accompagné du président colombien Ivan Duque, et devrait rencontrer l’ex-commandant des FARC, Rodrigo Londono, alias « Timochenko ».

Mercredi, il assistera à une cérémonie officielle à Bogota, en présence du président Duque et des leaders des ex-FARC, à la Juridiction spéciale pour la paix (JEP), organe judiciaire créé par l’accord de 2016 chargé de juger les coupables des multiples crimes commis pendant la guerre.

Cette « visite est un message pour que le pays persiste sur le chemin de la paix et de la réconciliation », a écrit sur Twitter Carlos Ruiz Massieu, le chef de la mission de l’ONU en Colombie, en charge de vérifier la mise en oeuvre de l’accord.

M. Guterres a par ailleurs souligné qu’il s’agissait de sa première visite « sur le terrain » après la pandémie.

Lundi soir, le Secrétaire général de l’ONU a également remercié le gouvernement national et la société colombienne d’avoir accueilli près de deux millions de Vénézuéliens, fuyant la misère et la profonde crise économique et politique dans leur pays.

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« Je veux rendre hommage au gouvernement et au peuple colombiens pour leur énorme générosité envers près de deux millions de Vénézuéliens qui restent en Colombie et qui ont reçu un statut de protection temporaire, ce qui est un exemple pour d’autres pays où les migrants ne reçoivent pas l’hospitalité », a souligné M. Guterres.

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Amérique centrale

Petro demande à Bukele de libérer les Colombiens détenus au Salvador

Le président de la Colombie, Gustavo Petro, a demandé samedi à son homologue salvadorien, Nayib Bukele, de remettre les Colombiens emprisonnés au Salvador, en vertu de la décision de justice américaine suspendant les expulsions de migrants depuis les États-Unis vers ce pays d’Amérique centrale.

La Cour suprême des États-Unis a ordonné de suspendre, jusqu’à nouvel ordre, les expulsions de migrants supposément liés à des gangs vénézuéliens, du Texas vers une prison de haute sécurité au Salvador.

« Nous n’acceptons pas, et la justice américaine non plus, que l’on criminalise les enfants du Venezuela », a déclaré Petro sur son compte X, qualifiant la décision de la Cour de « jugement universel ».

Le président américain Donald Trump avait invoqué en mars la Loi sur les ennemis étrangers de 1798 pour arrêter de prétendus membres du gang Tren de Aragua et les envoyer au Salvador. Un groupe de Vénézuéliens a déjà été expulsé le mois dernier sur la base de cette loi.

Les avocats des familles des détenus, ainsi que des défenseurs des droits humains, affirment toutefois que ces migrants ne faisaient partie d’aucun groupe criminel.

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« Aucun Latino-Américain démocrate ne peut accepter que tout un peuple en exil soit criminalisé à cause des crimes du groupe appelé ‘Tren de Aragua’ », a insisté Petro.

Il a également exigé : « Rendez-nous les Colombiens que vous avez dans vos prisons. Libérez le peuple vénézuélien ».

Le président colombien a réitéré que traiter les migrants comme des criminels est une idée « fasciste », héritée du fascisme européen.

Jusqu’à présent, cette loi n’avait été utilisée que pendant la guerre de 1812 contre l’Empire britannique et ses colonies canadiennes, ainsi que lors des deux guerres mondiales du XXe siècle.

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International

Migrants vénézuéliens : controverse autour d’un arrêt de la Cour suprême en pleine nuit

Un juge conservateur de la Cour suprême des États-Unis a critiqué l’intervention du plus haut tribunal du pays, samedi, visant à suspendre l’expulsion de migrants vénézuéliens ordonnée par le président Donald Trump, qualifiant la décision de « précipitée » et « juridiquement contestable ».

La Cour suprême a interrompu, dans les premières heures de samedi, l’expulsion de prétendus membres de gangs vénézuéliens depuis l’État du Texas vers une prison de haute sécurité au Salvador, suite à un décret de l’administration Trump fondé sur une loi du XVIIIe siècle.

Les juges conservateurs Samuel Alito et Clarence Thomas ont été les seuls à s’opposer à la décision majoritaire parmi les neuf membres de la Cour.

« Littéralement au milieu de la nuit, la Cour a émis une mesure sans précédent et juridiquement discutable (…) sans entendre la partie adverse, dans les huit heures suivant la réception de la requête », a déclaré Alito dans un communiqué.

« Nous n’avions aucune raison valable de penser que, dans ces circonstances, publier un ordre à minuit était nécessaire ou approprié », a-t-il ajouté.

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International

Edmundo González Urrutia : « Le Venezuela crie au changement »

Le leader antichaviste Edmundo González Urrutia, en exil depuis septembre dernier après avoir dénoncé une « persécution » à son encontre, a affirmé ce samedi que le Venezuela « crie au changement », à l’occasion du 215e anniversaire du début du processus d’indépendance du pays face à la Couronne espagnole.

L’ancien ambassadeur, qui revendique la présidence de son pays, a souligné que le 19 avril 1810, « un peuple courageux a élevé la voix et décidé que le destin du Venezuela devait être entre les mains des Vénézuéliens ».

« Aujourd’hui, comme à l’époque, le pays réclame un changement. Pour la dignité. Pour la liberté. Nous sommes les héritiers d’un esprit indomptable qui ne se soumet pas à l’adversité. L’engagement envers le Venezuela est inébranlable. La lutte est pour un pays libre, juste et en paix », a-t-il écrit sur le réseau social X.

González Urrutia a également dénoncé une « fraude » lors de l’élection présidentielle du 28 juillet 2024, au cours de laquelle l’organisme électoral, contrôlé par le chavisme, a proclamé la réélection controversée de Nicolás Maduro. Ce dernier a prêté serment en janvier pour un troisième mandat consécutif de six ans, ce que la principale coalition d’opposition — la Plateforme d’unité démocratique (PUD) — a qualifié de « coup d’État ».

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