Connect with us

International

Colombie : Guterres rencontre d’ex-combattants des FARC, s’inquiète des « ennemis de la paix »

AFP

Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, en visite en Colombie à l’occasion du cinquième anniversaire de l’accord de paix avec les FARC, a rencontré mardi d’ex-combattants de la guérilla, louant leur volonté de réintégration, tout en s’inquiétant des agissements des « ennemis de la paix ».

Accompagné du président Ivan Duque, M. Guterres s’est rendu dans la municipalité de Dabeiba, « pour voir de première main les réalisations de la paix ».

Il a visité un site de « réintégration » à Llano Grande, où vivent avec leurs familles d’anciens membres des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC), qui tentent, depuis l’accord de 2016, de se réintégrer à la vie civile avec de petits projets économiques.

« Chaque jour, ils renouvellent leur engagement pour construire un pays en paix. Ils savent mieux que quiconque que la paix ne se construit pas du jour au lendemain. Cela nécessite des efforts, de la ténacité, pour construire et préserver », a loué M. Guterres.

Advertisement
20241211_mh_noexigencia_dui_728x90
20240813_lechematerna_728x91
20240701_vacunacion_728x90
20231124_etesal_728x90_1
domfuturo_netview-728x90
20240604_dom_728x90
20230816_dgs_728x90
20230601_agenda_primera_infancia_728X90
CEL
previous arrow
next arrow

Le mercredi 24 novembre marquera en Colombie le cinquième anniversaire de l’accord entre le gouvernement et la guérilla marxiste qui a mis fin à près de six décennies de guerre interne.

Environ 13.000 guérilleros ont depuis déposé les armes pour se réintégrer à la vie civile. La violence perdure néanmoins dans plusieurs régions du pays, où des dissidents des FARC ont repris les armes, et où sévissent d’autres groupes armés et les narcotrafiquants. L’accord de 2016 reste par ailleurs contesté, et près de 300 ex-FARC ont été assassinés depuis 2016.

Mardi, M. Guterres était accompagné de plusieurs ex-dirigeants de la guérilla, dont leur ancien commandant, Rodrigo Londoño, qui a vu comme un « encouragement » la présence à leur côté du président Duque lors cette visite.

Malgré de « nombreux obstacles (…), malgré le fait que nous ayons eu près de 300 signataires tués, nous restons engagés sur le chemin pris il y a cinq ans » et « nous respecterons les promesses faites devant la Colombie et le monde », a assuré M. Londoño, connu également sous son ancien nom de guerre de « Timochenko ».

M. Guterres a déploré « les ennemis de la paix » et a appelé à « garantir la sécurité des ex-combattants, des leaders sociaux et des défenseurs des droits de l’homme ».

Advertisement
20241211_mh_noexigencia_dui_728x90
20240813_lechematerna_728x91
20240701_vacunacion_728x90
20231124_etesal_728x90_1
domfuturo_netview-728x90
20240604_dom_728x90
20230816_dgs_728x90
20230601_agenda_primera_infancia_728X90
CEL
previous arrow
next arrow

« Nous devons redoubler d’efforts pour garantir la durabilité des projets (de réintégration), avec un soutien technique et financier, des terrains et des logements », a réclamé le patron de l’ONU, alors que la communauté internationale est le principal soutien du processus.

L’accord de 2016 « a une vocation transformatrice pour s’attaquer aux causes profondes du conflit, sa mise en œuvre et son succès dans les territoires sont donc cruciaux », a-t-il souligné.

Continue Reading
Advertisement
20241211_mh_noexigencia_dui_300x250
20240813_lechematerna_300x200_1
20240813_lechematerna_300x200_2
20240701_vacunacion_300x250
20231124_etesal_300x250_1
20230816_dgs_300x250
20230601_agenda_primera_infancia_300X250
MARN1

International

Le gouvernement colombien exhorte l’ELN à cesser la violence dans le Catatumbo

La délégation du gouvernement colombien engagée dans les négociations de paix avec l’Armée de libération nationale (ELN) a demandé ce vendredi à la guérilla de mettre fin aux violences dans la région du Catatumbo, où elle affronte depuis le 16 janvier le Front 33 des dissidences des FARC dans un conflit sanglant.

« La société colombienne exige de l’ELN qu’elle cesse son agression contre la population civile du Catatumbo », a déclaré la délégation qui mène les pourparlers de paix avec ce groupe armé.

Depuis le 16 janvier, les affrontements entre l’ELN et le Front 33 des dissidences des FARC, dans cette région frontalière du Venezuela, ont causé entre 60 et 80 morts, selon les estimations de la Défenseure du peuple et du gouverneur de Norte de Santander. Par ailleurs, le nombre de déplacés dépasse les 50 000 personnes.

Les autorités n’ont toutefois pu récupérer que 47 corps en raison des conditions difficiles dans les zones rurales les plus reculées, où l’accès reste encore impossible.

Continue Reading

International

Les États-Unis rétablissent des programmes d’aide pour les migrants en Amérique latine

La directrice générale de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), Amy Pope, a salué la poursuite des programmes d’aide aux migrants retournés, grâce à l’engagement des États-Unis à reprendre les activités humanitaires essentielles après l’approbation de plusieurs exemptions, faisant suite à la décision initiale de geler l’aide extérieure américaine.

« L’OIM accueille favorablement l’engagement des États-Unis à reprendre des activités humanitaires vitales, offrant ainsi une stabilité face aux défis complexes des déplacements », a déclaré Pope dans un communiqué envoyé ce vendredi à l’agence EFE.

Elle a souligné qu’en raison de la demande croissante d’assistance au retour en Amérique latine et aux Caraïbes, l’OIM intensifie ses efforts pour aider les migrants à rentrer chez eux, se réintégrer et reconstruire leur vie.

Pope a également indiqué que l’OIM a réactivé ses programmes régionaux de Retour Volontaire Assisté (RVA) au Mexique, au Guatemala, au Honduras et au Panama, afin d’offrir un soutien urgent aux migrants vulnérables qui ne peuvent ou ne souhaitent pas rester là où ils sont et ont besoin d’une assistance pour retourner dans leur pays en toute sécurité et dignité.

Continue Reading

International

La Colombie propose de financer le rapatriement de ses citoyens expulsés des États-Unis

Le gouvernement colombien s’est proposé de prendre en charge les frais de transport aérien et maritime de ses citoyens expulsés des États-Unis afin de garantir leur retour dans des conditions dignes, a annoncé le ministère des Affaires étrangères ce vendredi.

« Nous avons proposé à Mauricio Claver-Carone, envoyé spécial du président Donald Trump pour l’Amérique latine, d’assumer immédiatement le transfert de tous les citoyens expulsés par les États-Unis », indique un communiqué de presse. « Toutes les options de transport, aérien et maritime, sont actuellement en cours d’évaluation », précise le document.

Les conditions du retour des Colombiens ont provoqué une tension diplomatique ce week-end. Le président Gustavo Petro a dénoncé de prétendus mauvais traitements infligés à ses compatriotes et a interdit l’entrée sur le territoire de deux avions militaires américains, qui devaient atterrir dimanche avec plusieurs dizaines de Colombiens à bord.

En réponse, Donald Trump a imposé des tarifs douaniers et menacé de révoquer les visas des fonctionnaires du premier gouvernement de gauche en Colombie.

Cependant, l’incident diplomatique s’est calmé en quelques heures, après que la Maison-Blanche a assuré que la Colombie avait accepté ses conditions, conduisant ainsi Washington à annuler ses mesures de rétorsion.

Continue Reading

Trending

News Central