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International

Colombie: les dissidents des FARC accusés de la déforestation en Amazonie (justice)

AFP

La justice en Colombie a accusé jeudi des leaders des dissidents de la guérilla des FARC d’être responsables de l’intense déforestation en cours dans l’Amazonie colombienne.

Gentil Duarte, l’un des hommes les plus recherchés de Colombie, et ses subordonnés Ivan Mordisco et « John 40 » sont responsables de l’exploitation forestière illégale de milliers d’hectares dans le sud du pays, a indiqué le Parquet dans un communiqué.

Les trois hommes sont des leaders des dissidents des Forces armées de Colombie (FARC), guérilla marxiste signataire d’un accord de paix avec le gouvernement en novembre 2016, mais dont certains éléments ont depuis lors repris les armes.

« Les preuves recueillies montrent que, sur les instructions de ces individus, la déforestation agressive a progressé depuis 2016 », a déclaré le procureur général, Francisco Barbosa.

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Miguel Botache Santillan -alias « Gentil Duarte »-, dont la tête est mise à prix un peu plus d’un million de dollars par Bogota, et les autres chefs rebelles sont accusés d’ »invasion d’une zone d’importance écologique particulière », de « dommages aux ressources naturelles », de « financement de plantations » de coca et de « conspiration en vue de commettre un crime », a-t-il ajouté.

Avec l’accord de paix signé il y a cinq ans, le gros de la guérilla des FARC a abandonné de vastes pans de territoires qui ont été repris par d’autres groupes armés, profitant également de l’absence et de l’inaction de l’Etat dans ces zones.

Le front dit du Sud-Est de la dissidence des FARC, commandé par Botache Santillana, opère dans les départements de Meta (centre-sud) et de Guaviare (sud), l’un des principaux nœuds de déforestation et où la route est en cours de construction.

Selon les chiffres de l’Institut d’hydrologie, de météorologie et d’études environnementales (IDEAM), organisme public, après le pacte qui a désarmé les FARC, la déforestation a explosé en Colombie, passant de 123.841 hectares détruits en 2015 à 219.552 en 2017.

Selon le procureur Barbosa, cette « exploitation forestière sans discernement » a pour but « l’élevage extensif de bétail, la culture de la coca et la production de drogues », ce qui « met en danger les sols, les sources d’eau et la faune ».

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Selon des témoignages recueillis par l’AFP à Guaviare, les grands propriétaires terriens paient également les agriculteurs pour couper les arbres, s’approprier de grandes étendues de terre et y laisser paître le bétail.

Cela « génère des activités économiques très importantes pour certains investisseurs qui ont vu dans cette exploitation des ressources naturelles le moyen d’augmenter leur capital », a expliqué à l’AFP Albeiro Pachon, chef du département de l’environnement du ministère, y voyant l’ombre des « mafias ».

Avec une nouvelle « loi sur les crimes environnementaux », le président de droite Ivan Duque entend mettre un terme à la destruction de la forêt tropicale qui a déjà coûté plus de 925.000 hectares de forêt depuis 2016, une superficie similaire à celle de Chypre.

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International

Le gouvernement colombien exhorte l’ELN à cesser la violence dans le Catatumbo

La délégation du gouvernement colombien engagée dans les négociations de paix avec l’Armée de libération nationale (ELN) a demandé ce vendredi à la guérilla de mettre fin aux violences dans la région du Catatumbo, où elle affronte depuis le 16 janvier le Front 33 des dissidences des FARC dans un conflit sanglant.

« La société colombienne exige de l’ELN qu’elle cesse son agression contre la population civile du Catatumbo », a déclaré la délégation qui mène les pourparlers de paix avec ce groupe armé.

Depuis le 16 janvier, les affrontements entre l’ELN et le Front 33 des dissidences des FARC, dans cette région frontalière du Venezuela, ont causé entre 60 et 80 morts, selon les estimations de la Défenseure du peuple et du gouverneur de Norte de Santander. Par ailleurs, le nombre de déplacés dépasse les 50 000 personnes.

Les autorités n’ont toutefois pu récupérer que 47 corps en raison des conditions difficiles dans les zones rurales les plus reculées, où l’accès reste encore impossible.

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International

Les États-Unis rétablissent des programmes d’aide pour les migrants en Amérique latine

La directrice générale de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), Amy Pope, a salué la poursuite des programmes d’aide aux migrants retournés, grâce à l’engagement des États-Unis à reprendre les activités humanitaires essentielles après l’approbation de plusieurs exemptions, faisant suite à la décision initiale de geler l’aide extérieure américaine.

« L’OIM accueille favorablement l’engagement des États-Unis à reprendre des activités humanitaires vitales, offrant ainsi une stabilité face aux défis complexes des déplacements », a déclaré Pope dans un communiqué envoyé ce vendredi à l’agence EFE.

Elle a souligné qu’en raison de la demande croissante d’assistance au retour en Amérique latine et aux Caraïbes, l’OIM intensifie ses efforts pour aider les migrants à rentrer chez eux, se réintégrer et reconstruire leur vie.

Pope a également indiqué que l’OIM a réactivé ses programmes régionaux de Retour Volontaire Assisté (RVA) au Mexique, au Guatemala, au Honduras et au Panama, afin d’offrir un soutien urgent aux migrants vulnérables qui ne peuvent ou ne souhaitent pas rester là où ils sont et ont besoin d’une assistance pour retourner dans leur pays en toute sécurité et dignité.

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International

La Colombie propose de financer le rapatriement de ses citoyens expulsés des États-Unis

Le gouvernement colombien s’est proposé de prendre en charge les frais de transport aérien et maritime de ses citoyens expulsés des États-Unis afin de garantir leur retour dans des conditions dignes, a annoncé le ministère des Affaires étrangères ce vendredi.

« Nous avons proposé à Mauricio Claver-Carone, envoyé spécial du président Donald Trump pour l’Amérique latine, d’assumer immédiatement le transfert de tous les citoyens expulsés par les États-Unis », indique un communiqué de presse. « Toutes les options de transport, aérien et maritime, sont actuellement en cours d’évaluation », précise le document.

Les conditions du retour des Colombiens ont provoqué une tension diplomatique ce week-end. Le président Gustavo Petro a dénoncé de prétendus mauvais traitements infligés à ses compatriotes et a interdit l’entrée sur le territoire de deux avions militaires américains, qui devaient atterrir dimanche avec plusieurs dizaines de Colombiens à bord.

En réponse, Donald Trump a imposé des tarifs douaniers et menacé de révoquer les visas des fonctionnaires du premier gouvernement de gauche en Colombie.

Cependant, l’incident diplomatique s’est calmé en quelques heures, après que la Maison-Blanche a assuré que la Colombie avait accepté ses conditions, conduisant ainsi Washington à annuler ses mesures de rétorsion.

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