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International

Venezuela: la justice demande une deuxième élection dans le fief de Chavez

AFP

La justice vénézuélienne a annulé lundi l’élection du gouverneur dans le Barinas (ouest), fief de la famille Chavez, imposant la tenue d’un nouveau scrutin en janvier sans le principal opposant, qui revendiquait la victoire dans cet Etat.

Le Barinas est le seul des 23 Etats vénézuéliens dont les résultats du scrutin régional du 21 novembre n’avaient pas été officialisés.  

Le Tribunal suprême de Justice (TSJ) « ordonne au Conseil national électoral (CNE) de convoquer les élections de gouverneur dans l’Etat de Barinas le 9 janvier », selon le texte de la décision de justice publié sur le site web du TSJ.

Le TSJ indique « que les projections consignées par le CNE donnent un pourcentage de vote en faveur du candidat (opposant) Freddy Superlano avec 37,60% contre 37,21% pour le candidat Argenis Chavez », frère de Hugo Chavez, mais « considère que l’inéligibilité » de Superlano « viole les principes d’égalité, d’équité et de transparence » des élections. 

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Selon le texte, le TSJ s’appuie sur une demande du 17 août du Contrôleur général de la République, chargé de la surveillance de la gestion des fonds publics.  

Depuis le scrutin régional du 21 novembre, opposition comme pouvoir se disaient vainqueurs alors que les résultats provisoires donnaient un score très serré.

Dans la journée, le TSJ avait ordonné au CNE « la suspension immédiate des processus de comptage » jusqu’à ce qu’une décision sur le fond de l’affaire soit prise.

Le TSJ indiquait alors que M. Superlano, faisait « l’objet de procédures et de vérifications administratives et pénales » et ne pouvait exercer « aucune fonction publique ». 

Depuis le 21 novembre, partisans du pouvoir comme de l’opposition se sont rassemblés à plusieurs reprises pour revendiquer la victoire.

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Le soir du vote, en se basant sur des résultats provisoires, le CNE avait placé en tête dans cet Etat de 970.000 habitants Argenis Chavez, gouverneur sortant, avec 37,05% des suffrages.

Freddy Superlano était lui crédité de 36,79%, l’élection se jouant à quelques dizaines de voix.

Mais, des projections plus récentes donnaient Superlano vainqueur. 

Au niveau national, le CNE avait annoncé, en se basant sur 90,21% des résultats transmis, la victoire du parti du président Nicolas Maduro dans 20 des 23 Etats du pays. Il a depuis officialisé tous les résultats sauf celui du Barinas.

La décision de la justice est « une démonstration de plus du peu de volonté (…) de reconstruire une route électorale pour une sortie de crise », avait réagi lundi lors de l’annonce de suspension du décompte des voix M. Superlano. 

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Argenis Chavez a lui affirmé à plusieurs reprises qu’il avait remporté le scrutin. 

Le Barinas a été gouverné par Hugo de Los Reyes Chavez, père de Hugo Chavez, de 1998 à 2008, puis par Adan Chavez, frère de l’ex-président jusqu’en 2017, année de l’élection d’Argenis Chavez.

La mission d’observation de l’UE a elle souligné mardi plusieurs irrégularités lors des élections, évoquant « le manque d’indépendance judiciaire, la non-adhésion à l’Etat de droit et le fait que certaines lois ont affecté l’égalité des conditions, l’équilibre et la transparence des élections ».

Elle avait aussi évoqué la non-validation « arbitraire » de certaines candidatures.

Le président Maduro a accusé dimanche les membres de la mission d’être des « ennemis » et des « espions » venus « salir le processus électoral impeccable », fustigeant le « rapport plein d’improvisations et mal rédigé ».

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International

Le gouvernement colombien exhorte l’ELN à cesser la violence dans le Catatumbo

La délégation du gouvernement colombien engagée dans les négociations de paix avec l’Armée de libération nationale (ELN) a demandé ce vendredi à la guérilla de mettre fin aux violences dans la région du Catatumbo, où elle affronte depuis le 16 janvier le Front 33 des dissidences des FARC dans un conflit sanglant.

« La société colombienne exige de l’ELN qu’elle cesse son agression contre la population civile du Catatumbo », a déclaré la délégation qui mène les pourparlers de paix avec ce groupe armé.

Depuis le 16 janvier, les affrontements entre l’ELN et le Front 33 des dissidences des FARC, dans cette région frontalière du Venezuela, ont causé entre 60 et 80 morts, selon les estimations de la Défenseure du peuple et du gouverneur de Norte de Santander. Par ailleurs, le nombre de déplacés dépasse les 50 000 personnes.

Les autorités n’ont toutefois pu récupérer que 47 corps en raison des conditions difficiles dans les zones rurales les plus reculées, où l’accès reste encore impossible.

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International

Les États-Unis rétablissent des programmes d’aide pour les migrants en Amérique latine

La directrice générale de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), Amy Pope, a salué la poursuite des programmes d’aide aux migrants retournés, grâce à l’engagement des États-Unis à reprendre les activités humanitaires essentielles après l’approbation de plusieurs exemptions, faisant suite à la décision initiale de geler l’aide extérieure américaine.

« L’OIM accueille favorablement l’engagement des États-Unis à reprendre des activités humanitaires vitales, offrant ainsi une stabilité face aux défis complexes des déplacements », a déclaré Pope dans un communiqué envoyé ce vendredi à l’agence EFE.

Elle a souligné qu’en raison de la demande croissante d’assistance au retour en Amérique latine et aux Caraïbes, l’OIM intensifie ses efforts pour aider les migrants à rentrer chez eux, se réintégrer et reconstruire leur vie.

Pope a également indiqué que l’OIM a réactivé ses programmes régionaux de Retour Volontaire Assisté (RVA) au Mexique, au Guatemala, au Honduras et au Panama, afin d’offrir un soutien urgent aux migrants vulnérables qui ne peuvent ou ne souhaitent pas rester là où ils sont et ont besoin d’une assistance pour retourner dans leur pays en toute sécurité et dignité.

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International

La Colombie propose de financer le rapatriement de ses citoyens expulsés des États-Unis

Le gouvernement colombien s’est proposé de prendre en charge les frais de transport aérien et maritime de ses citoyens expulsés des États-Unis afin de garantir leur retour dans des conditions dignes, a annoncé le ministère des Affaires étrangères ce vendredi.

« Nous avons proposé à Mauricio Claver-Carone, envoyé spécial du président Donald Trump pour l’Amérique latine, d’assumer immédiatement le transfert de tous les citoyens expulsés par les États-Unis », indique un communiqué de presse. « Toutes les options de transport, aérien et maritime, sont actuellement en cours d’évaluation », précise le document.

Les conditions du retour des Colombiens ont provoqué une tension diplomatique ce week-end. Le président Gustavo Petro a dénoncé de prétendus mauvais traitements infligés à ses compatriotes et a interdit l’entrée sur le territoire de deux avions militaires américains, qui devaient atterrir dimanche avec plusieurs dizaines de Colombiens à bord.

En réponse, Donald Trump a imposé des tarifs douaniers et menacé de révoquer les visas des fonctionnaires du premier gouvernement de gauche en Colombie.

Cependant, l’incident diplomatique s’est calmé en quelques heures, après que la Maison-Blanche a assuré que la Colombie avait accepté ses conditions, conduisant ainsi Washington à annuler ses mesures de rétorsion.

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