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Colombie: le chef de la dissidence des FARC plaide pour une « paix complète »

AFP

L’ancien numéro deux de l’ex-guérilla des FARC, Ivan Marquez, qui a repris les armes trois ans après l’accord de paix de 2016 avec le gouvernement, a plaidé pour un nouveau dialogue en faveur d’une « paix complète » en Colombie.

Dans un entretien diffusé mardi par la chaîne NotiCentro 1 CM&, le chef rebelle, entouré dans la jungle de trois combattants armés, a proposé une réouverture de négociations de paix. 

« Nous voulons un gouvernement qui fasse tout pour une paix complète, qui reprenne les pourparlers avec l’ELN, qui ouvre un chapitre de dialogue avec toutes les insurrections et qui parle aussi avec les organisations qui ont succédé au paramilitarisme », a déclaré l’ancien négociateur de l’accord de paix à Cuba. 

L’Armée de libération nationale (ELN, guévariste) est la dernière guérilla active en Colombie. 

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Ivan Marquez n’a pas précisé si son message s’adressait au gouvernement du président actuel, le conservateur Ivan Duque ou au gouvernement qui sera élu en 2022, la loi interdisant au président de se représenter. 

Le chef rebelle est à la tête de la Segunda Marquetalia, un groupe armé dissident des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC), composé de dirigeants et de commandants de niveau intermédiaire de l’ex-guérilla qui ont refusé l’accord de paix signé en 2016. 

L’ONG Indepaz estime que l’organisation compte environ 2.000 membres. Selon le gouvernement colombien, Ivan Marquez est basé du côté vénézuélien de la frontière et opère avec le soutien des forces armées du gouvernement de Nicolas Maduro.

Trois ans après la signature de l’accord, en 2019, il a annoncé son retour aux armes, invoquant le non-respect de l’accord par le gouvernement. Il a justifié sa reprise des armes par « la perfidie de l’État » et la « trahison de l’accord de paix ».

Le président Duque a réagi sur Twitter : « Au narcoterroriste alias Ivan Márquez, protégé par la dictature de Maduro, je dis que la +paix totale+ à laquelle il se réfère sera obtenue en capturant ou en tuant des misérables comme lui, et non en leur accordant des concessions ». 

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Si l’accord de paix a fait baisser la violence politique en Colombie, le pays connaît une recrudescence des violences contre les civils. Les dissident des FARC, l’ELN, les groupes paramilitaires et les organisations criminelles se disputent les juteux revenus du trafic de drogue dans ces régions isolées, où l’Etat est peu présent. 

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International

Le gouvernement colombien exhorte l’ELN à cesser la violence dans le Catatumbo

La délégation du gouvernement colombien engagée dans les négociations de paix avec l’Armée de libération nationale (ELN) a demandé ce vendredi à la guérilla de mettre fin aux violences dans la région du Catatumbo, où elle affronte depuis le 16 janvier le Front 33 des dissidences des FARC dans un conflit sanglant.

« La société colombienne exige de l’ELN qu’elle cesse son agression contre la population civile du Catatumbo », a déclaré la délégation qui mène les pourparlers de paix avec ce groupe armé.

Depuis le 16 janvier, les affrontements entre l’ELN et le Front 33 des dissidences des FARC, dans cette région frontalière du Venezuela, ont causé entre 60 et 80 morts, selon les estimations de la Défenseure du peuple et du gouverneur de Norte de Santander. Par ailleurs, le nombre de déplacés dépasse les 50 000 personnes.

Les autorités n’ont toutefois pu récupérer que 47 corps en raison des conditions difficiles dans les zones rurales les plus reculées, où l’accès reste encore impossible.

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International

Les États-Unis rétablissent des programmes d’aide pour les migrants en Amérique latine

La directrice générale de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), Amy Pope, a salué la poursuite des programmes d’aide aux migrants retournés, grâce à l’engagement des États-Unis à reprendre les activités humanitaires essentielles après l’approbation de plusieurs exemptions, faisant suite à la décision initiale de geler l’aide extérieure américaine.

« L’OIM accueille favorablement l’engagement des États-Unis à reprendre des activités humanitaires vitales, offrant ainsi une stabilité face aux défis complexes des déplacements », a déclaré Pope dans un communiqué envoyé ce vendredi à l’agence EFE.

Elle a souligné qu’en raison de la demande croissante d’assistance au retour en Amérique latine et aux Caraïbes, l’OIM intensifie ses efforts pour aider les migrants à rentrer chez eux, se réintégrer et reconstruire leur vie.

Pope a également indiqué que l’OIM a réactivé ses programmes régionaux de Retour Volontaire Assisté (RVA) au Mexique, au Guatemala, au Honduras et au Panama, afin d’offrir un soutien urgent aux migrants vulnérables qui ne peuvent ou ne souhaitent pas rester là où ils sont et ont besoin d’une assistance pour retourner dans leur pays en toute sécurité et dignité.

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International

La Colombie propose de financer le rapatriement de ses citoyens expulsés des États-Unis

Le gouvernement colombien s’est proposé de prendre en charge les frais de transport aérien et maritime de ses citoyens expulsés des États-Unis afin de garantir leur retour dans des conditions dignes, a annoncé le ministère des Affaires étrangères ce vendredi.

« Nous avons proposé à Mauricio Claver-Carone, envoyé spécial du président Donald Trump pour l’Amérique latine, d’assumer immédiatement le transfert de tous les citoyens expulsés par les États-Unis », indique un communiqué de presse. « Toutes les options de transport, aérien et maritime, sont actuellement en cours d’évaluation », précise le document.

Les conditions du retour des Colombiens ont provoqué une tension diplomatique ce week-end. Le président Gustavo Petro a dénoncé de prétendus mauvais traitements infligés à ses compatriotes et a interdit l’entrée sur le territoire de deux avions militaires américains, qui devaient atterrir dimanche avec plusieurs dizaines de Colombiens à bord.

En réponse, Donald Trump a imposé des tarifs douaniers et menacé de révoquer les visas des fonctionnaires du premier gouvernement de gauche en Colombie.

Cependant, l’incident diplomatique s’est calmé en quelques heures, après que la Maison-Blanche a assuré que la Colombie avait accepté ses conditions, conduisant ainsi Washington à annuler ses mesures de rétorsion.

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