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International

Espagne: feu vert définitif à l’extradition aux USA de l’ex-chef du renseignement d’Hugo Chavez

AFP

La justice espagnole a donné vendredi son feu vert définitif à l’extradition vers les Etats-Unis de l’ancien chef du renseignement militaire vénézuélien sous Chavez, Hugo Armando Carvajal, arrêté début septembre à Madrid après deux ans de traque.

Dans un communiqué, le haut tribunal de l’Audience nationale a indiqué avoir rejeté un ultime recours déposé par l’ex-militaire, opposé à son extradition vers les Etats-Unis, qui souhaitent le juger dans une affaire de trafic de drogue.

Avec cette décision, « il ne reste plus aucun obstacle ni aucune procédure susceptible de bloquer la remise » d’Hugo Carvajal aux autorités américaines, a expliqué à l’AFP un porte-parole de l’Audience nationale.

Ce dernier n’a toutefois pas précisé à quel moment l’extradition pourrait intervenir.

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Ce feu vert définitif intervient après une suspension de la procédure en octobre en raison d’un vice de forme qui avait permis à la défense d’Hugo Carvajal de déposer un recours.

Surnommé « El Pollo » (Le Poulet), le Vénézuélien avait été arrêté une première fois en avril 2019 par la police espagnole. Mais la justice avait alors refusé son extradition et l’avait relâché, au motif que la requête des Etats-Unis était « motivée politiquement ».

Après un recours du parquet, l’Audience nationale était finalement revenue sur sa décision en novembre 2019, donnant son feu vert à l’extradition de l’ancien chef du renseignement. Mais entretemps, ce dernier avait pris la fuite.

Hugo Carvajal a finalement été arrêté le 9 septembre à Madrid après deux ans de traque. Selon la police, il avait pris l’habitude de porter de fausses moustaches et des perruques et a subi plusieurs opérations chirurgicales pour modifier son apparence. 

Inculpé pour trafic de drogues en 2011 par un procureur de New York, « El Pollo » est accusé d’être impliqué dans l’importation de cocaïne aux États-Unis. Il encourt une peine pouvant aller de dix ans de prison à la perpétuité.

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L’ex-général avait été limogé de l’armée vénézuélienne sur décision du chef de l’État Nicolas Maduro pour avoir reconnu début 2019 l’opposant et président autoproclamé Juan Guaido. Il s’était enfui du Venezuela par la mer jusqu’en République dominicaine avant de gagner l’Espagne.

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International

Le gouvernement colombien exhorte l’ELN à cesser la violence dans le Catatumbo

La délégation du gouvernement colombien engagée dans les négociations de paix avec l’Armée de libération nationale (ELN) a demandé ce vendredi à la guérilla de mettre fin aux violences dans la région du Catatumbo, où elle affronte depuis le 16 janvier le Front 33 des dissidences des FARC dans un conflit sanglant.

« La société colombienne exige de l’ELN qu’elle cesse son agression contre la population civile du Catatumbo », a déclaré la délégation qui mène les pourparlers de paix avec ce groupe armé.

Depuis le 16 janvier, les affrontements entre l’ELN et le Front 33 des dissidences des FARC, dans cette région frontalière du Venezuela, ont causé entre 60 et 80 morts, selon les estimations de la Défenseure du peuple et du gouverneur de Norte de Santander. Par ailleurs, le nombre de déplacés dépasse les 50 000 personnes.

Les autorités n’ont toutefois pu récupérer que 47 corps en raison des conditions difficiles dans les zones rurales les plus reculées, où l’accès reste encore impossible.

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International

Les États-Unis rétablissent des programmes d’aide pour les migrants en Amérique latine

La directrice générale de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), Amy Pope, a salué la poursuite des programmes d’aide aux migrants retournés, grâce à l’engagement des États-Unis à reprendre les activités humanitaires essentielles après l’approbation de plusieurs exemptions, faisant suite à la décision initiale de geler l’aide extérieure américaine.

« L’OIM accueille favorablement l’engagement des États-Unis à reprendre des activités humanitaires vitales, offrant ainsi une stabilité face aux défis complexes des déplacements », a déclaré Pope dans un communiqué envoyé ce vendredi à l’agence EFE.

Elle a souligné qu’en raison de la demande croissante d’assistance au retour en Amérique latine et aux Caraïbes, l’OIM intensifie ses efforts pour aider les migrants à rentrer chez eux, se réintégrer et reconstruire leur vie.

Pope a également indiqué que l’OIM a réactivé ses programmes régionaux de Retour Volontaire Assisté (RVA) au Mexique, au Guatemala, au Honduras et au Panama, afin d’offrir un soutien urgent aux migrants vulnérables qui ne peuvent ou ne souhaitent pas rester là où ils sont et ont besoin d’une assistance pour retourner dans leur pays en toute sécurité et dignité.

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International

La Colombie propose de financer le rapatriement de ses citoyens expulsés des États-Unis

Le gouvernement colombien s’est proposé de prendre en charge les frais de transport aérien et maritime de ses citoyens expulsés des États-Unis afin de garantir leur retour dans des conditions dignes, a annoncé le ministère des Affaires étrangères ce vendredi.

« Nous avons proposé à Mauricio Claver-Carone, envoyé spécial du président Donald Trump pour l’Amérique latine, d’assumer immédiatement le transfert de tous les citoyens expulsés par les États-Unis », indique un communiqué de presse. « Toutes les options de transport, aérien et maritime, sont actuellement en cours d’évaluation », précise le document.

Les conditions du retour des Colombiens ont provoqué une tension diplomatique ce week-end. Le président Gustavo Petro a dénoncé de prétendus mauvais traitements infligés à ses compatriotes et a interdit l’entrée sur le territoire de deux avions militaires américains, qui devaient atterrir dimanche avec plusieurs dizaines de Colombiens à bord.

En réponse, Donald Trump a imposé des tarifs douaniers et menacé de révoquer les visas des fonctionnaires du premier gouvernement de gauche en Colombie.

Cependant, l’incident diplomatique s’est calmé en quelques heures, après que la Maison-Blanche a assuré que la Colombie avait accepté ses conditions, conduisant ainsi Washington à annuler ses mesures de rétorsion.

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