Connect with us

Amérique centrale

Honduras: La future présidente veut l’aide de l’ONU contre la corruption

AFP

Une commission de l’ONU en soutien, l’abrogation des « lois de l’impunité » : Xiomara Castro, qui deviendra la première femme à diriger le Honduras lorsqu’elle entrera en fonction le 27 janvier prochain, compte bien s’attaquer fermement à la corruption qui gangrène son pays.

La future présidente de gauche a expliqué, dans une interview à l’AFP, qu’elle comptait demander aux Nations unies de nommer une commission qui viendrait aider à la lutte contre la corruption. Dans ce domaine, le Honduras, selon Transparency International, se place au 157e rang sur 180 pays.

Il faut éliminer les normes qui, selon elle « ont couvert toute la corruption » de ces dernières année, a déclaré à l’AFP Mme Castro, 62 ans, du parti de gauche Liberté et Refondation (Libre), faisant allusion au gouvernement de son prédécesseur, le président Juan Orlando Hernández.

Le Honduras « a besoin du coeur d’une femme pour gouverner ce pays, d’une mère qui sente quels sont les vrais besoins du peuple », a expliqué, lors de cet entretien via WhatsApp, l’épouse de l’ancien président Manuel Zelaya, renversé en 2009 par un coup d’Etat.

Advertisement
20241211_mh_noexigencia_dui_728x90
20240813_lechematerna_728x91
20240701_vacunacion_728x90
20231124_etesal_728x90_1
domfuturo_netview-728x90
20240604_dom_728x90
20230816_dgs_728x90
20230601_agenda_primera_infancia_728X90
CEL
previous arrow
next arrow

Elle n’a pas voulu s’exprimer en revanche sur les relations de son pays avec la Chine. Le Honduras reconnaît actuellement Taïwan.

1.- Emigration et pauvreté

Près de 60% des 10 millions d’habitants du Honduras vivent dans la pauvreté, et depuis 2018, des milliers de personnes partent en permanence pour tenter de gagner les Etats-Unis, à la recherche d’un emploi.

« Notre promesse, c’est de garantir que ces gens puissent avoir, au Honduras, dans leur patrie, des conditions d’une vie digne. L’éducation universelle gratuite pour tous. Et arriver à une santé gratuite », a-t-elle déclaré, sans entrer dans les détails.

2.- Lutte anticorruption

En 2016, après des soupçons contre le président Hernandez, qui avait accepté de l’argent public pour sa campagne, l’Organisation des Etats américains (OEA) avait envoyé une mission de soutien contre la corruption et l’impunité. Celle-ci a toutefois quitté le pays en janvier 2020 suite à des désaccords.

Certains des accusés arguaient d’une violation de la présomption d’innocence. C’est une commission de ce genre que voudrait Mme Castro, mais au niveau de l’ONU cette fois.

Advertisement
20241211_mh_noexigencia_dui_728x90
20240813_lechematerna_728x91
20240701_vacunacion_728x90
20231124_etesal_728x90_1
domfuturo_netview-728x90
20240604_dom_728x90
20230816_dgs_728x90
20230601_agenda_primera_infancia_728X90
CEL
previous arrow
next arrow

« Nous avons approché les Nations unies pour obtenir la mise en place (d’une telle commission) afin de nous aider à combattre la corruption.

Elle s’est dit prête également à demander au Congrès d’ »abroger les lois qui ont soutenu la dictature », le terme employé par Mme Castro pour parler du gouvernement Hernandez. Ces lois sont qualifiées par le Conseil anticorruption de l’Etat « les lois de l’impunité ».

Parmi elles, « la loi des secrets », qui interdit de divulguer toute information concernant les achats de l’Etat, et la réforme du Code pénal diminuant les peines prévues pour blanchiment d’argent.

3.- Relations avec les Etats-Unis

Washington a suivi attentivement le processus électoral, et le secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken, se montre disposé à traiter avec Mme Castro. Les Etats-Unis possèdent une base militaire au Honduras depuis les années 1980.

Pour Mme Castro, l’ »un des principaux thèmes (de la relation avec les Etats-Unis) est la question de la migration. La défense des droits de l’homme et la sécurité des migrants, surtout des enfants et de leurs familles, est un point fondamental », a-t-elle souligné.

Advertisement
20241211_mh_noexigencia_dui_728x90
20240813_lechematerna_728x91
20240701_vacunacion_728x90
20231124_etesal_728x90_1
domfuturo_netview-728x90
20240604_dom_728x90
20230816_dgs_728x90
20230601_agenda_primera_infancia_728X90
CEL
previous arrow
next arrow

4.- Lutte contre le trafic de drogue

Le trafic de drogue s’est infiltré jusque dans les plus hautes sphères du pouvoir. Le frère du président purge actuellement une peine de prison aux Etats-Unis.

« Nous allons prendre de front le trafic de drogue. Nous allons garantir la sécurité de nos frontières, y compris aériennes et maritimes, afin de stopper aussi bien le trafic de la drogue que celui des armes », a assuré Mme Castro.

5.- Abroger les Zones économiques spéciales

En 2013, le Parti national au pouvoir avait créé des Zones spéciales de Développement économiques (Zede) autonomes, pour favoriser l’investissement. Mais celles-ci, trois actuellement, sont vite devenues selon leurs détracteurs des Etats dans l’Etat, servant notamment de refuge aux gens fuyant la justice ou l’extradition. L’ONU avait demandé au Honduras de revoir leur statut.

« Dès notre arrivée au pouvoir, nous allons demander au Congrès d’abolir les Zede », a affirmé Mme Castro.

6.- Son époux, « le meilleur conseiller »

Après avoir été élu sous l’étiquette du Parti libéral (droite), Manuel Zelaya avait vite pris un net tournant à gauche, se liant notamment avec le vénézuélien Hugo Chavez  et le nicaraguayen Daniel Ortega. Il a été chassé du pouvoir en 2009 par une alliance entre civils et militaires.

Advertisement
20241211_mh_noexigencia_dui_728x90
20240813_lechematerna_728x91
20240701_vacunacion_728x90
20231124_etesal_728x90_1
domfuturo_netview-728x90
20240604_dom_728x90
20230816_dgs_728x90
20230601_agenda_primera_infancia_728X90
CEL
previous arrow
next arrow

Pendant sa campagne, Mme Castro a assuré qu’elle pratiquerait un « socialisme démocratique ».

Rappelant les succès du gouvernement de son mari dans la lutte contre la pauvreté, elle a dit sa certitude de trouver en lui « le meilleur conseiller » pour sa propre présidence.

7.- « Restructurer » la dette

La prochaine présidente a également promis que l’une de ses premières actions serait de « restructurer la dette » du Honduras, qui se monte à près de 17 milliards de dollars, dont 11 milliards de dette extérieur.

« Nous n’allons pas augmenter les impôts », a-t-elle également assuré.

Advertisement
20241211_mh_noexigencia_dui_728x90
20240813_lechematerna_728x91
20240701_vacunacion_728x90
20231124_etesal_728x90_1
domfuturo_netview-728x90
20240604_dom_728x90
20230816_dgs_728x90
20230601_agenda_primera_infancia_728X90
CEL
previous arrow
next arrow
Continue Reading
Advertisement
20241211_mh_noexigencia_dui_300x250
20240813_lechematerna_300x200_1
20240813_lechematerna_300x200_2
20240701_vacunacion_300x250
20231124_etesal_300x250_1
20230816_dgs_300x250
20230601_agenda_primera_infancia_300X250
MARN1

Amérique centrale

Le Guatemala prêt à recevoir 18 vols hebdomadaires de citoyens expulsés des États-Unis

Le ministère des Relations extérieures du Guatemala est en communication « permanente » avec la Maison-Blanche et se dit prêt à gérer environ 18 vols hebdomadaires de citoyens guatémaltèques expulsés des États-Unis, a déclaré ce samedi matin un haut fonctionnaire du pays d’Amérique centrale à CNN.

Santiago Palomo, secrétaire du Bureau du Président du Guatemala, a confirmé que 264 citoyens guatémaltèques ont été expulsés des États-Unis vers leur pays à bord de vols militaires américains.

Le retour de ces citoyens guatémaltèques survient alors que l’administration Trump a avancé à grande vitesse cette semaine pour mettre en œuvre l’agenda anti-immigration du président, posant ainsi les bases pour expulser rapidement les migrants présents sur le territoire américain.

« Nos autorités aux États-Unis, dirigées par l’ambassadeur Hugo Beteta, ont été en contact cette semaine avec des hauts responsables de l’administration de Donald Trump », a déclaré Palomo. « La communication a été très fluide. Nous avons reçu des informations assez détaillées sur les vols que nous attendions vendredi. »

Continue Reading

Amérique centrale

Bernardo Arévalo souligne les progrès contre la corruption lors de son premier rapport présidentiel

e président du Guatemala, Bernardo Arévalo de León, a souligné ce mardi, devant le Congrès, les progrès réalisés dans la lutte contre la corruption et le narcotrafic comme des piliers de sa première année à la tête du gouvernement guatémaltèque.

« Nous sommes en pleine transformation, mais l’engagement doit se concentrer sur l’éradication de la corruption qui nous a opprimés pendant si longtemps », a déclaré le président lors de la présentation de son premier rapport de gouvernement.

Arévalo de León a demandé aux députés de « travailler ensemble pour un changement structurel » dans le pays et a remercié le président de l’Organe législatif, Nery Ramos, pour le travail conjoint mené en faveur de l’adoption de différentes lois et l’alliance construite tout au long de 2024.

Le président guatémaltèque a mis en avant, comme un succès de son administration, les dénonciations de dizaines de structures de corruption enracinées dans les institutions de l’État, notamment des réseaux de fraude impliquant des hommes d’affaires et d’anciens fonctionnaires.

Continue Reading

Amérique centrale

Le procès de Romeo Vásquez : des manifestants exigent justice pour Isis Obed Murillo

Des dizaines de partisans du parti officieliste Liberté et Rétablissement (Libre) se sont rassemblés ce vendredi devant le tribunal à Tegucigalpa où comparaissent l’ex-chef de l’État-major général des Forces armées du Honduras, Romeo Vásquez, et deux autres militaires accusés de meurtre, pour exiger justice pour les « martyrs » du coup d’État de 2009 contre le président de l’époque, Manuel Zelaya.

« Nous avons besoin que justice soit rendue pour chaque martyr, pour la vie d’Isis Obed, parce que lui et tous les martyrs ont été assassinés, ils ne sont pas morts parce qu’ils voulaient mourir, ils sont morts parce qu’on a voulu les tuer », a déclaré aux journalistes Silvia Mencías, la mère d’Isis Obed Murrillo.

Vásquez, l’ex-sous-chef de l’institution militaire Venancio Cervantes et l’ex-commandant du Commandement des opérations spéciales Carlos Roberto Puerto, sont accusés par le ministère public (le procureur général) de « meurtres et de blessures graves » contre les citoyens Isis Obed Murillo et Alex Roberto Zavala, partisans de Zelaya, le mari et conseiller de la présidente du Honduras, Xiomara Castro.

Murillo est décédé le 5 juillet 2009 d’une balle dans la tête alors qu’il participait à une manifestation, ce jour-là, lorsque Manuel Zelaya a tenté de revenir dans le pays par voie aérienne, ce que les forces armées ont empêché en bloquant la piste de l’aéroport international de Toncontín à la capitale hondurienne.

Continue Reading

Trending

News Central