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International

Biden promet de réparer les lacunes américaines en matière de lutte contre le blanchiment

AFP

L’administration Biden va annoncer lundi une stratégie de lutte contre la corruption, censée s’attaquer à deux grandes failles des Etats-Unis en matière de blanchiment: les transactions immobilières douteuses et l’utilisation de sociétés écran.

« Nous allons révéler la première stratégie gouvernementale américaine contre la corruption », a indiqué un haut responsable de l’administration lors d’une conférence téléphonique précédant l’annonce.

Deux champs d’action ressortent de ce programme du président Joe Biden, qui avait dans le passé qualifié la corruption de « cancer » pour les sociétés.

Il s’agit d’une part de durcir la réglementation des transactions immobilières pour éviter qu’elles ne servent à blanchir de l’argent provenant de trafics, de détournement de fonds publics ou de pots-de-vin.

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Et d’autre part d’augmenter la transparence financière en identifiant mieux qui se cache derrière les sociétés écran.

« Les Etats-Unis étant la première économie mondiale, nous sommes conscients d’avoir une responsabilité particulière dans la correction de nos propres insuffisances », a dit la même source.

Cela passe, selon elle, par une meilleure identification des « bénéficiaires effectifs », c’est-à-dire les réels propriétaires d’actifs financiers placés dans des sociétés écran et autres coquilles vides enregistrées sous d’autres noms.

Le Congrès américain a adopté en janvier dernier une loi imposant aux sociétés américaines de déclarer au gouvernement fédéral leurs bénéficiaires effectifs. Il s’agit là d’une rupture pour les Etats-Unis, où la législation en la matière peut être extrêmement souple – par exemple dans des Etats comme le Delaware, fief de Joe Biden.

La Maison Blanche veut aussi mieux réguler les transactions immobilières, en particulier quand les paiements se font en liquide. « Le marché immobilier américain continue d’être utilisé comme un moyen de blanchir de l’argent », constate le département du Trésor dans un communiqué.

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Dans un rapport publié en août dernier sous le titre « Pourquoi le marché immobilier américain fait rêver les kleptocrates », l’organisation non-gouvernementale Global Financial Integrity (GFI) avait estimé qu’en cinq ans, au moins 2,3 milliards de dollars d’argent sale avaient été blanchis via des transations immobilières aux Etats-Unis.

« Pourtant les Etats-Unis sont le seul pays du G7 qui n’oblige pas les professionnels de l’immobilier à respecter les lois et règlements anti-blanchiment », avait déploré GFI.

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International

Le gouvernement colombien exhorte l’ELN à cesser la violence dans le Catatumbo

La délégation du gouvernement colombien engagée dans les négociations de paix avec l’Armée de libération nationale (ELN) a demandé ce vendredi à la guérilla de mettre fin aux violences dans la région du Catatumbo, où elle affronte depuis le 16 janvier le Front 33 des dissidences des FARC dans un conflit sanglant.

« La société colombienne exige de l’ELN qu’elle cesse son agression contre la population civile du Catatumbo », a déclaré la délégation qui mène les pourparlers de paix avec ce groupe armé.

Depuis le 16 janvier, les affrontements entre l’ELN et le Front 33 des dissidences des FARC, dans cette région frontalière du Venezuela, ont causé entre 60 et 80 morts, selon les estimations de la Défenseure du peuple et du gouverneur de Norte de Santander. Par ailleurs, le nombre de déplacés dépasse les 50 000 personnes.

Les autorités n’ont toutefois pu récupérer que 47 corps en raison des conditions difficiles dans les zones rurales les plus reculées, où l’accès reste encore impossible.

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International

Les États-Unis rétablissent des programmes d’aide pour les migrants en Amérique latine

La directrice générale de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), Amy Pope, a salué la poursuite des programmes d’aide aux migrants retournés, grâce à l’engagement des États-Unis à reprendre les activités humanitaires essentielles après l’approbation de plusieurs exemptions, faisant suite à la décision initiale de geler l’aide extérieure américaine.

« L’OIM accueille favorablement l’engagement des États-Unis à reprendre des activités humanitaires vitales, offrant ainsi une stabilité face aux défis complexes des déplacements », a déclaré Pope dans un communiqué envoyé ce vendredi à l’agence EFE.

Elle a souligné qu’en raison de la demande croissante d’assistance au retour en Amérique latine et aux Caraïbes, l’OIM intensifie ses efforts pour aider les migrants à rentrer chez eux, se réintégrer et reconstruire leur vie.

Pope a également indiqué que l’OIM a réactivé ses programmes régionaux de Retour Volontaire Assisté (RVA) au Mexique, au Guatemala, au Honduras et au Panama, afin d’offrir un soutien urgent aux migrants vulnérables qui ne peuvent ou ne souhaitent pas rester là où ils sont et ont besoin d’une assistance pour retourner dans leur pays en toute sécurité et dignité.

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International

La Colombie propose de financer le rapatriement de ses citoyens expulsés des États-Unis

Le gouvernement colombien s’est proposé de prendre en charge les frais de transport aérien et maritime de ses citoyens expulsés des États-Unis afin de garantir leur retour dans des conditions dignes, a annoncé le ministère des Affaires étrangères ce vendredi.

« Nous avons proposé à Mauricio Claver-Carone, envoyé spécial du président Donald Trump pour l’Amérique latine, d’assumer immédiatement le transfert de tous les citoyens expulsés par les États-Unis », indique un communiqué de presse. « Toutes les options de transport, aérien et maritime, sont actuellement en cours d’évaluation », précise le document.

Les conditions du retour des Colombiens ont provoqué une tension diplomatique ce week-end. Le président Gustavo Petro a dénoncé de prétendus mauvais traitements infligés à ses compatriotes et a interdit l’entrée sur le territoire de deux avions militaires américains, qui devaient atterrir dimanche avec plusieurs dizaines de Colombiens à bord.

En réponse, Donald Trump a imposé des tarifs douaniers et menacé de révoquer les visas des fonctionnaires du premier gouvernement de gauche en Colombie.

Cependant, l’incident diplomatique s’est calmé en quelques heures, après que la Maison-Blanche a assuré que la Colombie avait accepté ses conditions, conduisant ainsi Washington à annuler ses mesures de rétorsion.

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