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International

Le comité du Nobel de la paix « inquiet » pour Aung San Suu Kyi et la Birmanie

AFP

Le comité attribuant le prix Nobel de la paix s’est dit « inquiet » lundi pour l’ancienne dirigeante birmane Aung San Suu Kyi, après sa condamnation par le régime militaire birman à une peine de prison au terme d’un procès « peu crédible ».

Dans une déclaration transmise à l’AFP, la présidente du comité norvégien Berit Reiss-Andersen s’est dite « inquiète de ce que cet emprisonnement signifie pour l’avenir de la démocratie en Birmanie » et « inquiète du poids qu’une longue peine de prison pourrait coûter personnellement à Aung San Suu Kyi », lauréate du prix en 1991.

« Le procès contre Aung San Suu Kyi apparaît comme peu crédible » et « fait partie de la répression de l’opposition dans le pays », a accusé la présidente du groupe décernant le Nobel de la paix.

La Norvège, par la voix de sa ministre des Affaires étrangères, a elle « condamné le plus fortement possible » sa peine de prison et réclamé sa libération immédiate.

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Aung San Suu Kyi, 76 ans, a été condamnée lundi à quatre ans de prison pour incitation aux troubles publics et violation des règles sanitaires liées au Covid, première peine prononcée contre l’ex-icône de la démocratie poursuivie par la junte, qui a ensuite ramené sa peine à deux ans d’emprisonnement.

Jugée depuis juin, elle était inculpée pour une multitude d’infractions: sédition, corruption, fraude électorale… et risque de finir ses jours en détention.

La prix Nobel de la paix est assignée à résidence depuis le coup d’Etat du 1er février qui a mis un terme brutal à la transition démocratique en cours en Birmanie depuis 2010.

« Aung San Suu Kyi a consacré sa vie à lutter pour la liberté et la démocratie en Birmanie et a tenu ce rôle difficile depuis plus de 30 ans », a encore salué le comité Nobel.

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International

Le gouvernement colombien exhorte l’ELN à cesser la violence dans le Catatumbo

La délégation du gouvernement colombien engagée dans les négociations de paix avec l’Armée de libération nationale (ELN) a demandé ce vendredi à la guérilla de mettre fin aux violences dans la région du Catatumbo, où elle affronte depuis le 16 janvier le Front 33 des dissidences des FARC dans un conflit sanglant.

« La société colombienne exige de l’ELN qu’elle cesse son agression contre la population civile du Catatumbo », a déclaré la délégation qui mène les pourparlers de paix avec ce groupe armé.

Depuis le 16 janvier, les affrontements entre l’ELN et le Front 33 des dissidences des FARC, dans cette région frontalière du Venezuela, ont causé entre 60 et 80 morts, selon les estimations de la Défenseure du peuple et du gouverneur de Norte de Santander. Par ailleurs, le nombre de déplacés dépasse les 50 000 personnes.

Les autorités n’ont toutefois pu récupérer que 47 corps en raison des conditions difficiles dans les zones rurales les plus reculées, où l’accès reste encore impossible.

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International

Les États-Unis rétablissent des programmes d’aide pour les migrants en Amérique latine

La directrice générale de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), Amy Pope, a salué la poursuite des programmes d’aide aux migrants retournés, grâce à l’engagement des États-Unis à reprendre les activités humanitaires essentielles après l’approbation de plusieurs exemptions, faisant suite à la décision initiale de geler l’aide extérieure américaine.

« L’OIM accueille favorablement l’engagement des États-Unis à reprendre des activités humanitaires vitales, offrant ainsi une stabilité face aux défis complexes des déplacements », a déclaré Pope dans un communiqué envoyé ce vendredi à l’agence EFE.

Elle a souligné qu’en raison de la demande croissante d’assistance au retour en Amérique latine et aux Caraïbes, l’OIM intensifie ses efforts pour aider les migrants à rentrer chez eux, se réintégrer et reconstruire leur vie.

Pope a également indiqué que l’OIM a réactivé ses programmes régionaux de Retour Volontaire Assisté (RVA) au Mexique, au Guatemala, au Honduras et au Panama, afin d’offrir un soutien urgent aux migrants vulnérables qui ne peuvent ou ne souhaitent pas rester là où ils sont et ont besoin d’une assistance pour retourner dans leur pays en toute sécurité et dignité.

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International

La Colombie propose de financer le rapatriement de ses citoyens expulsés des États-Unis

Le gouvernement colombien s’est proposé de prendre en charge les frais de transport aérien et maritime de ses citoyens expulsés des États-Unis afin de garantir leur retour dans des conditions dignes, a annoncé le ministère des Affaires étrangères ce vendredi.

« Nous avons proposé à Mauricio Claver-Carone, envoyé spécial du président Donald Trump pour l’Amérique latine, d’assumer immédiatement le transfert de tous les citoyens expulsés par les États-Unis », indique un communiqué de presse. « Toutes les options de transport, aérien et maritime, sont actuellement en cours d’évaluation », précise le document.

Les conditions du retour des Colombiens ont provoqué une tension diplomatique ce week-end. Le président Gustavo Petro a dénoncé de prétendus mauvais traitements infligés à ses compatriotes et a interdit l’entrée sur le territoire de deux avions militaires américains, qui devaient atterrir dimanche avec plusieurs dizaines de Colombiens à bord.

En réponse, Donald Trump a imposé des tarifs douaniers et menacé de révoquer les visas des fonctionnaires du premier gouvernement de gauche en Colombie.

Cependant, l’incident diplomatique s’est calmé en quelques heures, après que la Maison-Blanche a assuré que la Colombie avait accepté ses conditions, conduisant ainsi Washington à annuler ses mesures de rétorsion.

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