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International

Elections au Venezuela: l’opposition dénonce un « bidouillage » dans le fief de Chavez

AFP

Le candidat de l’opposition vénézuélienne arrivé en tête des élections régionales dans l’Etat de Barinas (ouest), fief de la famille de l’ex-président Hugo Chavez, a dénoncé lundi un « bidouillage » judiciaire après que sa femme, qui devait le remplacer, a été déclarée inéligible.

« Hier, nous est arrivée l’information qu’elle (mon épouse) avait été déclarée inéligible (….) C’est du bidouillage judiciaire », a affirmé Freddy Superlano lors d’une conférence de presse à Caracas.

Le 29 novembre, la justice vénézuélienne l’avait déclaré inéligible alors qu’il était en tête, selon des résultats provisoires (avec plus de 90% des voix comptabilisées) aux élections régionales du 21 novembre, et avait exigé l’organisation d’une nouvelle élection le 9 janvier. 

Ecarté de la course en raison d’une injonction du 17 août du Contrôleur général de la République, chargé de la surveillance de la gestion des fonds publics, M. Superlano avait annoncé dimanche qu’il serait remplacé par son épouse Aurora Superlano.

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« Le pouvoir, par peur de la raclée que nous allions lui donner, cherche une stratégie pour l’éviter (…) Ils ont aussi déclaré inéligibles d’autres dirigeants » de l’opposition, a-t-il assuré. 

« Il y a une menace latente de l’Etat. Celui qui a la perspective d’être le représentant des forces démocratiques pour battre la dictature est menacé d’inéligibilité », a-t-il poursuivi.  

« Ce que veut la dictature, c’est qu’on lui demande +qui voulez-vous comme notre candidat?+ », a-t-il ironisé tout en dénonçant « une militarisation »‘ de l’Etat « depuis le 22 novembre ».

Le Barinas, qui compte 970.000 habitants, est le seul des 23 Etats vénézuéliens où les résultats du scrutin du 21 novembre n’ont pas été officialisés. 

Il a été gouverné par Hugo de Los Reyes Chavez, le père d’Hugo Chavez, de 1998 à 2008, puis par Adan Chavez, un frère de l’ex-président défunt, jusqu’en 2017, année de l’élection d’Argenis Chavez.

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Argenis Chavez, le gouverneur sortant et frère aîné d’Hugo Chavez (président de 1999-2013), a jeté l’éponge alors que les résultats provisoires le donnaient perdant. Dimanche, le pouvoir a désigné l’ancien gendre de Chavez, Jorge Arreaza, ancien vice-président et ex-ministre des Affaires étrangères comme candidat pour le nouveau scrutin.

« Je demande au peuple de Barinas tout son soutien (…) pour que ce +fils+ de notre commandant Hugo Chavez puisse prendre fermement les rênes avec son coeur honnête », a lancé dimanche le président Nicolas Maduro. 

M. Superlano a estimé que cette candidature était un +parachutage+: « Il (Arreaza) n’a aucune connexion avec notre Etat. Il ne vote même pas dans l’Etat ». 

Les partisans du président Maduro ont remporté 19 des 23 Etats en jeu lors de ce scrutin régional. 

Désunie, l’opposition, qui participait pour la première fois à un scrutin après les boycotts de la présidentielle de 2018 et des législatives de 2020, n’a pas réussi à profiter de la crise économique sans pareille que traverse le pays et qui a fragilisé le pouvoir.  

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Amérique centrale

Présence militaire américaine au Panama : accord sensible autour du canal

Le Panama autorisera la présence de troupes américaines dans des zones d’accès et adjacentes au canal interocéanique, selon un accord bilatéral diffusé ce jeudi par le gouvernement panaméen, qui précise qu’il ne s’agit pas de bases militaires.

La présence de troupes américaines reste un sujet sensible dans ce pays d’Amérique centrale, rappelant l’époque où les États-Unis disposaient d’un enclave avec des bases militaires, avant de restituer le canal au Panama en décembre 1999.

Selon l’accord signé par le secrétaire américain à la Défense, Pete Hegseth, et le ministre panaméen de la Sécurité, Frank Ábrego, les militaires et contractuels américains « pourront utiliser les emplacements autorisés, les installations et les zones désignées pour fournir de la formation, mener des actions humanitaires (…) et des exercices ».

L’accord, d’une durée initiale de trois ans renouvelable, stipule que les installations resteront la propriété de l’État panaméen et seront utilisées de manière conjointe avec les forces de sécurité des deux pays.

Mercredi, Hegseth avait déclaré lors d’une conférence de presse à Panama que les exercices conjoints de défense représentaient « une opportunité de faire revivre » une « base militaire » opérée par des troupes américaines, des propos qui ont suscité de vives réactions.

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« Nous ne pouvons accepter ni bases militaires ni sites de défense », a réagi Ábrego lors de la même conférence.

Depuis son retour au pouvoir en janvier dernier, le président Donald Trump a menacé de « récupérer » le canal de Panama, construit par les États-Unis, en affirmant qu’il se trouve désormais sous influence chinoise.

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International

Le Nicaragua rejette la déclaration finale du sommet de la Celac : « Aucun consensus »

Le Nicaragua a dénoncé ce jeudi l’absence de consensus autour de la déclaration finale de la IXe Sommet des chefs d’État et de gouvernement de la Communauté des États latino-américains et caribéens (Celac), tenue mercredi au Honduras, a indiqué le ministère des Affaires étrangères à Managua. L’Argentine et le Paraguay ont exprimé des réserves similaires.

« Une déclaration de ce Sommet devrait aborder les graves conséquences des politiques tarifaires décrétées par les États-Unis contre le monde, et convenir d’actions et de mesures communes pour faire face à leurs effets », a déclaré le ministre nicaraguayen des Affaires étrangères, Valdrack Jaentschke, qui représentait son pays lors de cette réunion.

Il a ajouté : « Une déclaration de la Celac doit inclure un message de solidarité envers les sœurs et frères qui ont dû émigrer hors de leurs pays, et exiger un traitement digne pour ceux qui sont renvoyés dans leurs patries. »

Le message officiel, intitulé « Le Nicaragua à la Celac : Il n’y avait pas, et il n’y a pas de consensus », critique le document final connu sous le nom de Déclaration de Tegucigalpa, adopté mercredi à l’issue du sommet, auquel les coprésidents nicaraguayens Daniel Ortega et Rosario Murillo n’ont pas assisté.

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International

Le Pérou demande à l’OEA de classer le Tren de Aragua comme organisation terroriste

La présidente du Pérou, Dina Boluarte, a annoncé ce jeudi que son pays a demandé à l’Organisation des États américains (OEA) de déclarer le groupe criminel transnational Tren de Aragua comme une organisation terroriste internationale.

La cheffe de l’État a fait cette déclaration à l’issue de la réunion quotidienne tenue au Palais présidentiel avec les ministres et les hauts responsables des forces de sécurité, afin de suivre les actions contre la criminalité à Lima et dans la province voisine du Callao, toutes deux déclarées en état d’urgence face à la montée de la délinquance.

À ce sujet, le ministre des Affaires étrangères, Elmer Schialer, a précisé que, lors de son intervention à Washington devant l’OEA, il a souligné que le Tren de Aragua — un gang né dans les prisons vénézuéliennes — ainsi que d’autres groupes criminels similaires, « représentent l’un des principaux défis pour la sécurité des peuples latino-américains ».

Il a ajouté que leurs actions sont « de nature terroriste » et nécessitent donc « une évaluation des alternatives pour les combattre de manière conjointe ».

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