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International

Le Pérou rend hommage aux 6% de ses médecins morts du Covid-19

AFP

Pays qui compte le plus grand nombre de morts au monde par rapport à sa population, le Pérou a rendu jeudi hommage aux 551 médecins morts du Covid-19, soit plus 6% de la profession.

Sur les grilles du siège national de l’Ordre des médecins, leurs portraits ont été accrochés et la rue rebaptisée « Paseo de los Heroes ».

Un obélisque en marbre de trois mètres de haut a également été érigé dans cette rue paisible du quartier touristique de Miraflores, dans le sud de la capitale péruvienne.

« Les médecins qui sont ici sont des héros en blouse blanche (…) parce qu’ils ont offert leur vie pour en sauver. Sans masque, sans conditions de protection ils ont affronté la pandémie », a déclaré à l’AFP le président de l’Ordre, Raul Urquizo.

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Sur chaque portrait est indiqué le nom, l’âge -souvent jeune- et la région où les médecins exerçaient.

Un énorme ruban noir barre la façade du bâtiment jaune du Collège médical qui regroupe les 90.000 médecins du pays. Le drapeau péruvien a été mis en berne.

Sur l’obélisque en marbre, une plaque rend hommage aux défunts : « que votre sacrifice illumine à jamais la pratique de la médecine au Pérou ».

Eduardo Izquierdo Valderrama, 64 ans, et Elita Bocanegra, 59 ans, sont venus se recueillir devant le portrait de leur fils, le Dr Elias Eduardo Izquierdo Bocanegra, 40 ans, décédé le 1er septembre 2020, alors que le Pérou affrontait une première vague dévastatrice de la pandémie.

« Je lui disait +fiston, repose-toi, demande du repos+, il m’a dit +papa, les lâches abandonnent le navire, je vais me battre jusqu’au bout et je vais montrer qu’en bon Loreto (habitant de la région amazonienne de Loreto, ndlr) que je suis, je n’ai pas peur+ », raconte Eduardo à l’AFP.

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« Ils devraient être en vie, ils ont été délaissés par notre gouvernement », maugrée le père éploré, qui critique le retard du Pérou dans l’obtention des vaccins et le sous-équipement chronique du secteur de la santé.

– « Pas préparés » –

Selon les données de la Confédération médicale latino-américaine, le Pérou compte le plus grand nombre de médecins décédés du Covid-19 dans la région (131 en Colombie, ou 19 au Chili). 

Bien que le Brésil recense 891 médecins décédés, sa population est sept fois supérieure à celle du Pérou.

« Beaucoup de médecins sont morts, d’abord parce que l’Etat ne les a pas protégés avec des vêtements et des médicaments, et ensuite parce que les hôpitaux avaient besoin de beaucoup de professionnels pour les soins d’urgence », explique le Dr Urquizo.

« Les hôpitaux n’étaient pas préparés à ce type de pandémie », ajoute le président de l’Ordre.

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Le Dr Erick Orlando Cruz Mamani, qui a survécu au Covid-19, affirme que « lorsque la situation est devenue incontrôlable, la fourniture d’équipements de protection était minimale ».

« Nous avons dû utiliser le même masque pendant pratiquement une semaine, alors que la norme est de quelques heures », a-t-il indiqué à l’AFP.

Avec 6.111 décès par million d’habitants, le Pérou possède le taux de mortalité par habitant lié à la pandémie le plus élevé au monde, selon l’AFP, sur la base de chiffres officiels.

Le pays andin de 33 millions d’habitants comptabilise plus de deux millions de cas et plus de 201.000 décès dus au coronavirus.

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MARN1

Amérique centrale

Petro demande à Bukele de libérer les Colombiens détenus au Salvador

Le président de la Colombie, Gustavo Petro, a demandé samedi à son homologue salvadorien, Nayib Bukele, de remettre les Colombiens emprisonnés au Salvador, en vertu de la décision de justice américaine suspendant les expulsions de migrants depuis les États-Unis vers ce pays d’Amérique centrale.

La Cour suprême des États-Unis a ordonné de suspendre, jusqu’à nouvel ordre, les expulsions de migrants supposément liés à des gangs vénézuéliens, du Texas vers une prison de haute sécurité au Salvador.

« Nous n’acceptons pas, et la justice américaine non plus, que l’on criminalise les enfants du Venezuela », a déclaré Petro sur son compte X, qualifiant la décision de la Cour de « jugement universel ».

Le président américain Donald Trump avait invoqué en mars la Loi sur les ennemis étrangers de 1798 pour arrêter de prétendus membres du gang Tren de Aragua et les envoyer au Salvador. Un groupe de Vénézuéliens a déjà été expulsé le mois dernier sur la base de cette loi.

Les avocats des familles des détenus, ainsi que des défenseurs des droits humains, affirment toutefois que ces migrants ne faisaient partie d’aucun groupe criminel.

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« Aucun Latino-Américain démocrate ne peut accepter que tout un peuple en exil soit criminalisé à cause des crimes du groupe appelé ‘Tren de Aragua’ », a insisté Petro.

Il a également exigé : « Rendez-nous les Colombiens que vous avez dans vos prisons. Libérez le peuple vénézuélien ».

Le président colombien a réitéré que traiter les migrants comme des criminels est une idée « fasciste », héritée du fascisme européen.

Jusqu’à présent, cette loi n’avait été utilisée que pendant la guerre de 1812 contre l’Empire britannique et ses colonies canadiennes, ainsi que lors des deux guerres mondiales du XXe siècle.

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International

Migrants vénézuéliens : controverse autour d’un arrêt de la Cour suprême en pleine nuit

Un juge conservateur de la Cour suprême des États-Unis a critiqué l’intervention du plus haut tribunal du pays, samedi, visant à suspendre l’expulsion de migrants vénézuéliens ordonnée par le président Donald Trump, qualifiant la décision de « précipitée » et « juridiquement contestable ».

La Cour suprême a interrompu, dans les premières heures de samedi, l’expulsion de prétendus membres de gangs vénézuéliens depuis l’État du Texas vers une prison de haute sécurité au Salvador, suite à un décret de l’administration Trump fondé sur une loi du XVIIIe siècle.

Les juges conservateurs Samuel Alito et Clarence Thomas ont été les seuls à s’opposer à la décision majoritaire parmi les neuf membres de la Cour.

« Littéralement au milieu de la nuit, la Cour a émis une mesure sans précédent et juridiquement discutable (…) sans entendre la partie adverse, dans les huit heures suivant la réception de la requête », a déclaré Alito dans un communiqué.

« Nous n’avions aucune raison valable de penser que, dans ces circonstances, publier un ordre à minuit était nécessaire ou approprié », a-t-il ajouté.

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International

Edmundo González Urrutia : « Le Venezuela crie au changement »

Le leader antichaviste Edmundo González Urrutia, en exil depuis septembre dernier après avoir dénoncé une « persécution » à son encontre, a affirmé ce samedi que le Venezuela « crie au changement », à l’occasion du 215e anniversaire du début du processus d’indépendance du pays face à la Couronne espagnole.

L’ancien ambassadeur, qui revendique la présidence de son pays, a souligné que le 19 avril 1810, « un peuple courageux a élevé la voix et décidé que le destin du Venezuela devait être entre les mains des Vénézuéliens ».

« Aujourd’hui, comme à l’époque, le pays réclame un changement. Pour la dignité. Pour la liberté. Nous sommes les héritiers d’un esprit indomptable qui ne se soumet pas à l’adversité. L’engagement envers le Venezuela est inébranlable. La lutte est pour un pays libre, juste et en paix », a-t-il écrit sur le réseau social X.

González Urrutia a également dénoncé une « fraude » lors de l’élection présidentielle du 28 juillet 2024, au cours de laquelle l’organisme électoral, contrôlé par le chavisme, a proclamé la réélection controversée de Nicolás Maduro. Ce dernier a prêté serment en janvier pour un troisième mandat consécutif de six ans, ce que la principale coalition d’opposition — la Plateforme d’unité démocratique (PUD) — a qualifié de « coup d’État ».

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