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International

Le Japon exhorte l’armée américaine à respecter les règles anti-Covid

AFP

Le Japon a exhorté mercredi l’armée américaine à respecter les règles de dépistage et de quarantaine pour le coronavirus, alors que le nombre de cas liés à une base à Okinawa (extrême sud) a dépassé les 200. 

Le ministre japonais des Affaires étrangères Yoshimasa Hayashi a déclaré avoir exprimé de « vifs regrets » au lieutenant-général Ricky Rupp, commandant des forces américaines au Japon, à propos des procédures anti-Covid pour les troupes américaines arrivant dans le pays.

Le nombre de cas quotidiens de coronavirus a diminué ces derniers mois au Japon, pays relativement épargné par la pandémie avec moins de 18.400 décès depuis l’apparition du Covid-19 il y a deux ans. 

Les frontières sont fermées à presque tous les étrangers et les voyageurs arrivant dans les aéroports japonais doivent passer des tests très stricts avant leur départ et à leur arrivée, et s’isoler pendant deux semaines à l’hôtel ou chez eux. 

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M. Hayashi a dit s’être plaint auprès de Ricky Rupp que l’armée américaine fasse passer des tests aux soldats seulement trois à cinq jours après leur arrivée au Japon. Les soldats américains tout juste débarqués au Japon sont également autorisés à se déplacer librement à l’intérieur de leur base, a-t-il précisé. 

« Ces règles ne sont pas compatibles avec les règles japonaises », a déclaré M. Hayashi à la presse à Tokyo, précisant qu’il avait été chargé par le Premier ministre Fumio Kishida d’exprimer ses préoccupations à Ricky Rupp. 

Ces derniers jours, 215 personnes liées à la base américaine de Camp Hansen, dans la région d’Okinawa, ont été testées positives au Covid-19. On ne sait pas exactement combien d’entre elles ont contracté le variant Omicron, et les autorités américaines et japonaises analysent actuellement des échantillons prélevés sur les personnes infectées. 

M. Hayashi a également demandé à l’armée américaine d’améliorer la discipline parmi son personnel, après qu’un Marine américain a été récemment arrêté à Okinawa, suspecté de conduite en état d’ivresse. 

Ricky Rupp a répondu à M. Hayashi qu’il prenait au sérieux la situation au Camp Hansen et promis d’augmenter le dépistage des nouveaux arrivants au Japon.

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En juillet 2020, deux bases militaires américaines à Okinawa, dont celle de Camp Hansen, s’étaient confinées face à une poussée de cas de Covid. La présence de milliers de soldats américains dans l’archipel d’Okinawa est régulièrement contestée par une partie de la population. 

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MARN1

Amérique centrale

Petro demande à Bukele de libérer les Colombiens détenus au Salvador

Le président de la Colombie, Gustavo Petro, a demandé samedi à son homologue salvadorien, Nayib Bukele, de remettre les Colombiens emprisonnés au Salvador, en vertu de la décision de justice américaine suspendant les expulsions de migrants depuis les États-Unis vers ce pays d’Amérique centrale.

La Cour suprême des États-Unis a ordonné de suspendre, jusqu’à nouvel ordre, les expulsions de migrants supposément liés à des gangs vénézuéliens, du Texas vers une prison de haute sécurité au Salvador.

« Nous n’acceptons pas, et la justice américaine non plus, que l’on criminalise les enfants du Venezuela », a déclaré Petro sur son compte X, qualifiant la décision de la Cour de « jugement universel ».

Le président américain Donald Trump avait invoqué en mars la Loi sur les ennemis étrangers de 1798 pour arrêter de prétendus membres du gang Tren de Aragua et les envoyer au Salvador. Un groupe de Vénézuéliens a déjà été expulsé le mois dernier sur la base de cette loi.

Les avocats des familles des détenus, ainsi que des défenseurs des droits humains, affirment toutefois que ces migrants ne faisaient partie d’aucun groupe criminel.

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« Aucun Latino-Américain démocrate ne peut accepter que tout un peuple en exil soit criminalisé à cause des crimes du groupe appelé ‘Tren de Aragua’ », a insisté Petro.

Il a également exigé : « Rendez-nous les Colombiens que vous avez dans vos prisons. Libérez le peuple vénézuélien ».

Le président colombien a réitéré que traiter les migrants comme des criminels est une idée « fasciste », héritée du fascisme européen.

Jusqu’à présent, cette loi n’avait été utilisée que pendant la guerre de 1812 contre l’Empire britannique et ses colonies canadiennes, ainsi que lors des deux guerres mondiales du XXe siècle.

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International

Migrants vénézuéliens : controverse autour d’un arrêt de la Cour suprême en pleine nuit

Un juge conservateur de la Cour suprême des États-Unis a critiqué l’intervention du plus haut tribunal du pays, samedi, visant à suspendre l’expulsion de migrants vénézuéliens ordonnée par le président Donald Trump, qualifiant la décision de « précipitée » et « juridiquement contestable ».

La Cour suprême a interrompu, dans les premières heures de samedi, l’expulsion de prétendus membres de gangs vénézuéliens depuis l’État du Texas vers une prison de haute sécurité au Salvador, suite à un décret de l’administration Trump fondé sur une loi du XVIIIe siècle.

Les juges conservateurs Samuel Alito et Clarence Thomas ont été les seuls à s’opposer à la décision majoritaire parmi les neuf membres de la Cour.

« Littéralement au milieu de la nuit, la Cour a émis une mesure sans précédent et juridiquement discutable (…) sans entendre la partie adverse, dans les huit heures suivant la réception de la requête », a déclaré Alito dans un communiqué.

« Nous n’avions aucune raison valable de penser que, dans ces circonstances, publier un ordre à minuit était nécessaire ou approprié », a-t-il ajouté.

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International

Edmundo González Urrutia : « Le Venezuela crie au changement »

Le leader antichaviste Edmundo González Urrutia, en exil depuis septembre dernier après avoir dénoncé une « persécution » à son encontre, a affirmé ce samedi que le Venezuela « crie au changement », à l’occasion du 215e anniversaire du début du processus d’indépendance du pays face à la Couronne espagnole.

L’ancien ambassadeur, qui revendique la présidence de son pays, a souligné que le 19 avril 1810, « un peuple courageux a élevé la voix et décidé que le destin du Venezuela devait être entre les mains des Vénézuéliens ».

« Aujourd’hui, comme à l’époque, le pays réclame un changement. Pour la dignité. Pour la liberté. Nous sommes les héritiers d’un esprit indomptable qui ne se soumet pas à l’adversité. L’engagement envers le Venezuela est inébranlable. La lutte est pour un pays libre, juste et en paix », a-t-il écrit sur le réseau social X.

González Urrutia a également dénoncé une « fraude » lors de l’élection présidentielle du 28 juillet 2024, au cours de laquelle l’organisme électoral, contrôlé par le chavisme, a proclamé la réélection controversée de Nicolás Maduro. Ce dernier a prêté serment en janvier pour un troisième mandat consécutif de six ans, ce que la principale coalition d’opposition — la Plateforme d’unité démocratique (PUD) — a qualifié de « coup d’État ».

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