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International

Colombie: au moins 16 morts lors d’affrontements entre groupes armés

AFP

Des affrontements entre groupes armés colombiens rivaux ont fait au moins seize morts près de la frontière vénézuélienne, a annoncé lundi le bureau du médiateur (Ombudsman).

« Nous avons des informations faisant état de seize personnes tuées dans une zone rurale du département » d’Arauca (nord-est), a déclaré Carlos Camargo, sans préciser si des civils figurent parmi les victimes, lors d’affrontements entre membres de l’ELN, dernière guérilla encore active en Colombie, et des dissidents des FARC, qui ont rompu l’accord de paix de 2016. 

Juan Carlos Villate, le médiateur chargé des droits humains dans la municipalité de Tame, dans le sud-ouest du département, a annoncé sur une radio locale un bilan de « 24 personnes tuées en moins de 24 heures ».

Sans fournir de bilan officiel, le président colombien Ivan Duque a déclaré que les affrontements dans ce département de plus de 300.000 habitants, un des 32 départements du pays de 51 millions d’habitants, sont le résultat de « la frontière poreuse » de 2.200 kilomètres entre Colombie et Venezuela où les autorités « permettent aux groupes armés illégaux de s’implanter ».

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« Ces deux groupes armés ont eu la protection et l’abri du régime de Nicolas Maduro », a déclaré le président Duque dans une interview radiophonique.

Bogota accuse régulièrement le régime vénézuélien d’inspiration socialiste de Nicolas Maduro d’abriter, de protéger et de soutenir les groupes armés illégaux colombiens, ce que Caracas dément.

La Colombie et le Venezuela ont rompu leurs relations peu après l’arrivée au pouvoir du conservateur Ivan Duque en août 2018, et les tensions restent vives entre les deux pays.

Dissidents des FARC, ELN et narcotrafiquants sont actifs dans les zones frontalières du nord-est du pays, haut lieu de la production de cocaïne.

Les dissidents des FARC (Forces armées révolutionnaires de Colombie, marxiste), qui rejettent l’accord de paix historique signé en 2016 avec l’Etat colombien, sont estimés à 5.200 combattants, dont 85% de nouvelles recrues, selon l’Institut des études pour le développement et la paix (Indepaz), un think-tank colombien indépendant.

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Seule guérilla constituée comme telle encore active dans le pays, l’Armée de libération nationale (ELN, guévariste) compte elle 2.450 combattants, estime Indepaz

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International

Le gouvernement colombien exhorte l’ELN à cesser la violence dans le Catatumbo

La délégation du gouvernement colombien engagée dans les négociations de paix avec l’Armée de libération nationale (ELN) a demandé ce vendredi à la guérilla de mettre fin aux violences dans la région du Catatumbo, où elle affronte depuis le 16 janvier le Front 33 des dissidences des FARC dans un conflit sanglant.

« La société colombienne exige de l’ELN qu’elle cesse son agression contre la population civile du Catatumbo », a déclaré la délégation qui mène les pourparlers de paix avec ce groupe armé.

Depuis le 16 janvier, les affrontements entre l’ELN et le Front 33 des dissidences des FARC, dans cette région frontalière du Venezuela, ont causé entre 60 et 80 morts, selon les estimations de la Défenseure du peuple et du gouverneur de Norte de Santander. Par ailleurs, le nombre de déplacés dépasse les 50 000 personnes.

Les autorités n’ont toutefois pu récupérer que 47 corps en raison des conditions difficiles dans les zones rurales les plus reculées, où l’accès reste encore impossible.

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International

Les États-Unis rétablissent des programmes d’aide pour les migrants en Amérique latine

La directrice générale de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), Amy Pope, a salué la poursuite des programmes d’aide aux migrants retournés, grâce à l’engagement des États-Unis à reprendre les activités humanitaires essentielles après l’approbation de plusieurs exemptions, faisant suite à la décision initiale de geler l’aide extérieure américaine.

« L’OIM accueille favorablement l’engagement des États-Unis à reprendre des activités humanitaires vitales, offrant ainsi une stabilité face aux défis complexes des déplacements », a déclaré Pope dans un communiqué envoyé ce vendredi à l’agence EFE.

Elle a souligné qu’en raison de la demande croissante d’assistance au retour en Amérique latine et aux Caraïbes, l’OIM intensifie ses efforts pour aider les migrants à rentrer chez eux, se réintégrer et reconstruire leur vie.

Pope a également indiqué que l’OIM a réactivé ses programmes régionaux de Retour Volontaire Assisté (RVA) au Mexique, au Guatemala, au Honduras et au Panama, afin d’offrir un soutien urgent aux migrants vulnérables qui ne peuvent ou ne souhaitent pas rester là où ils sont et ont besoin d’une assistance pour retourner dans leur pays en toute sécurité et dignité.

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International

La Colombie propose de financer le rapatriement de ses citoyens expulsés des États-Unis

Le gouvernement colombien s’est proposé de prendre en charge les frais de transport aérien et maritime de ses citoyens expulsés des États-Unis afin de garantir leur retour dans des conditions dignes, a annoncé le ministère des Affaires étrangères ce vendredi.

« Nous avons proposé à Mauricio Claver-Carone, envoyé spécial du président Donald Trump pour l’Amérique latine, d’assumer immédiatement le transfert de tous les citoyens expulsés par les États-Unis », indique un communiqué de presse. « Toutes les options de transport, aérien et maritime, sont actuellement en cours d’évaluation », précise le document.

Les conditions du retour des Colombiens ont provoqué une tension diplomatique ce week-end. Le président Gustavo Petro a dénoncé de prétendus mauvais traitements infligés à ses compatriotes et a interdit l’entrée sur le territoire de deux avions militaires américains, qui devaient atterrir dimanche avec plusieurs dizaines de Colombiens à bord.

En réponse, Donald Trump a imposé des tarifs douaniers et menacé de révoquer les visas des fonctionnaires du premier gouvernement de gauche en Colombie.

Cependant, l’incident diplomatique s’est calmé en quelques heures, après que la Maison-Blanche a assuré que la Colombie avait accepté ses conditions, conduisant ainsi Washington à annuler ses mesures de rétorsion.

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