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International

Argentine: le Nobel de la Paix 1980 Perez Esquivel hospitalisé mais « stable »

afp

L’Argentin Adolfo Perez Esquivel, Prix Nobel de la Paix 1980, a été hospitalisé ce week-end à 90 ans après une « décompensation », mais se trouve dans un état « stable », a annoncé dimanche la fondation qu’il présida et où il continue d’œuvrer.

Adolfo Perez Esquivel « a bien dormi », est « en traitement », et son état est « stable », a indiqué dans un communiqué la fondation « Servicio Paz y Justicia » (SERPAJ), après des informations de médias locaux selon lesquels le Prix Nobel avait été hospitalisé à Mar del Plata (sud), où il se trouvait.

Une « tomographie a donné de bons résultats, et les médecins ont écarté qu’il s’agisse d’un AVC (accident vasculaire cérébral) », a ajouté la fondation, démentant une précision de plusieurs médias. Adolfo Perez Esquivel « restera 24 heures en observation, pour suivre son évolution », et une imagerie par résonance magnétique (IRM) sera réalisée.

Adolfo Perez Esquivel, un architecte mais aussi artiste (sculpteur),  universitaire, a été un inlassable militant des droits humains et des plus pauvres, inspiré par un christianisme social et engagé, dans l’Amérique latine des années 1960-70, où prospéraient les dictatures. 

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Il a reçu le Prix Nobel de la Paix en 1980, pour avoir, selon le Comité Nobel, « été une source d’inspiration pour les peuples opprimés, particulièrement en Amérique Latine » et pour avoir « par sa lutte courageuse et non-violente, allumé une lueur dans les ténèbres de la violence de l’Argentine » sous la dictature militaire (1976-83).

En 1977-78, devenu une des figures des droits humains les plus en vue d’Amérique latine, il a été emprisonné pendant 14 mois -et torturé- sous cette dictature, avant d’être remis en liberté sous la pression extérieure, et placé en résidence surveillée. 

Dans les décennies suivantes, il a participé à maintes commissions internationales pour des résolutions pacifiques de conflits (Afrique du Sud, Afghanistan, Proche-Orient, Tibet notamment), et continué à oeuvrer à la SERPAJ, notamment auprès de la jeunesse.

En décembre dernier, visiblement alerte, il a reçu un prix des droits humains des mains du président argentin Abert Fernandez. « Nous allons continuer, ne pas baisser les bras », avait-il alors déclaré. « La démocratie et les droits humains restent des valeurs indivisibles (…) un autre monde est possible ». 

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MARN1

Amérique centrale

Petro demande à Bukele de libérer les Colombiens détenus au Salvador

Le président de la Colombie, Gustavo Petro, a demandé samedi à son homologue salvadorien, Nayib Bukele, de remettre les Colombiens emprisonnés au Salvador, en vertu de la décision de justice américaine suspendant les expulsions de migrants depuis les États-Unis vers ce pays d’Amérique centrale.

La Cour suprême des États-Unis a ordonné de suspendre, jusqu’à nouvel ordre, les expulsions de migrants supposément liés à des gangs vénézuéliens, du Texas vers une prison de haute sécurité au Salvador.

« Nous n’acceptons pas, et la justice américaine non plus, que l’on criminalise les enfants du Venezuela », a déclaré Petro sur son compte X, qualifiant la décision de la Cour de « jugement universel ».

Le président américain Donald Trump avait invoqué en mars la Loi sur les ennemis étrangers de 1798 pour arrêter de prétendus membres du gang Tren de Aragua et les envoyer au Salvador. Un groupe de Vénézuéliens a déjà été expulsé le mois dernier sur la base de cette loi.

Les avocats des familles des détenus, ainsi que des défenseurs des droits humains, affirment toutefois que ces migrants ne faisaient partie d’aucun groupe criminel.

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« Aucun Latino-Américain démocrate ne peut accepter que tout un peuple en exil soit criminalisé à cause des crimes du groupe appelé ‘Tren de Aragua’ », a insisté Petro.

Il a également exigé : « Rendez-nous les Colombiens que vous avez dans vos prisons. Libérez le peuple vénézuélien ».

Le président colombien a réitéré que traiter les migrants comme des criminels est une idée « fasciste », héritée du fascisme européen.

Jusqu’à présent, cette loi n’avait été utilisée que pendant la guerre de 1812 contre l’Empire britannique et ses colonies canadiennes, ainsi que lors des deux guerres mondiales du XXe siècle.

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International

Migrants vénézuéliens : controverse autour d’un arrêt de la Cour suprême en pleine nuit

Un juge conservateur de la Cour suprême des États-Unis a critiqué l’intervention du plus haut tribunal du pays, samedi, visant à suspendre l’expulsion de migrants vénézuéliens ordonnée par le président Donald Trump, qualifiant la décision de « précipitée » et « juridiquement contestable ».

La Cour suprême a interrompu, dans les premières heures de samedi, l’expulsion de prétendus membres de gangs vénézuéliens depuis l’État du Texas vers une prison de haute sécurité au Salvador, suite à un décret de l’administration Trump fondé sur une loi du XVIIIe siècle.

Les juges conservateurs Samuel Alito et Clarence Thomas ont été les seuls à s’opposer à la décision majoritaire parmi les neuf membres de la Cour.

« Littéralement au milieu de la nuit, la Cour a émis une mesure sans précédent et juridiquement discutable (…) sans entendre la partie adverse, dans les huit heures suivant la réception de la requête », a déclaré Alito dans un communiqué.

« Nous n’avions aucune raison valable de penser que, dans ces circonstances, publier un ordre à minuit était nécessaire ou approprié », a-t-il ajouté.

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International

Edmundo González Urrutia : « Le Venezuela crie au changement »

Le leader antichaviste Edmundo González Urrutia, en exil depuis septembre dernier après avoir dénoncé une « persécution » à son encontre, a affirmé ce samedi que le Venezuela « crie au changement », à l’occasion du 215e anniversaire du début du processus d’indépendance du pays face à la Couronne espagnole.

L’ancien ambassadeur, qui revendique la présidence de son pays, a souligné que le 19 avril 1810, « un peuple courageux a élevé la voix et décidé que le destin du Venezuela devait être entre les mains des Vénézuéliens ».

« Aujourd’hui, comme à l’époque, le pays réclame un changement. Pour la dignité. Pour la liberté. Nous sommes les héritiers d’un esprit indomptable qui ne se soumet pas à l’adversité. L’engagement envers le Venezuela est inébranlable. La lutte est pour un pays libre, juste et en paix », a-t-il écrit sur le réseau social X.

González Urrutia a également dénoncé une « fraude » lors de l’élection présidentielle du 28 juillet 2024, au cours de laquelle l’organisme électoral, contrôlé par le chavisme, a proclamé la réélection controversée de Nicolás Maduro. Ce dernier a prêté serment en janvier pour un troisième mandat consécutif de six ans, ce que la principale coalition d’opposition — la Plateforme d’unité démocratique (PUD) — a qualifié de « coup d’État ».

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