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International

Chili: appel d’offres contesté d’exploitation de lithium

AFP

Des manifestants contestaient vendredi soir au Chili l’appel d’offres du gouvernement pour l’exploitation privée de réserves de lithium, qui ravive le débat sur la nationalisation des ressources naturelles avant l’installation du président de gauche élu, Gabriel Boric.

Les lots mis en concurrence correspondent à 4% des réserves estimées du Chili, qui détient 57% des réserves mondiales, selon le cabinet Statista. Les attributions seront connues le 14 janvier.

« Soit on laisse le lithium dans le sol, soit on l’extrait au profit de tous les Chiliens », a déclaré vendredi le président de droite Sebastian Piñera pour justifier l’appel d’offres lancé en octobre, deux mois avant les élections remportées haut la main par M. Boric.

« Le Chili était jusqu’en 2016 le premier producteur mondial de lithium avec 37% du marché et nous avons reculé (avec 32% en 2020) pour être dépassé par l’Australie », qui possède 19% des réserves mondiales, a argumenté son ministre des Mines, Juan Carlos Jobet.

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Mais sous le slogan « Récupérons nos ressources », l’opposition a demandé devant les tribunaux la suspension de l’appel d’offres, rejeté vendredi par la Cour d’appel de Santiago car hors délai, et appelé à manifester dans tout le pays.

Vendredi soir à Santiago, des manifestants scandaient : « Piñera, comprends que le lithium n’est pas à vendre ».

Gabriel Boric, qui succèdera le 11 mars à M. Piñera, propose dans son programme la création d’une « société nationale du lithium », à l’instar de l’entreprise publique Codelco, nationalisée en 1971 et aujourd’hui première productrice mondiale de cuivre.

Le Chili ne peut à nouveau commettre « l’erreur historique de privatiser des ressources » telles que le lithium, a-t-il dit.

L’appel d’offres vise à attribuer en cinq lots l’exploitation de 400.000 tonnes de lithium pour une durée de sept ans consacrée à l’exploration suivie de 20 ans supplémentaires pour l’exploitation.

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La Commission chilienne du cuivre (Cochilco), un organisme public, estime que la demande mondiale de lithium, essentiellement pour la production de batteries électrique, augmentera de 21% d’ici 2030. L’Agence internationale de l’énergie (AIE) l’estime à 42% d’ici 2040.

La Cochilco considère que « le segment des véhicules électriques passera de 41% de la consommation globale de lithium en 2020 à 73% en 2030 ».

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MARN1

Amérique centrale

Petro demande à Bukele de libérer les Colombiens détenus au Salvador

Le président de la Colombie, Gustavo Petro, a demandé samedi à son homologue salvadorien, Nayib Bukele, de remettre les Colombiens emprisonnés au Salvador, en vertu de la décision de justice américaine suspendant les expulsions de migrants depuis les États-Unis vers ce pays d’Amérique centrale.

La Cour suprême des États-Unis a ordonné de suspendre, jusqu’à nouvel ordre, les expulsions de migrants supposément liés à des gangs vénézuéliens, du Texas vers une prison de haute sécurité au Salvador.

« Nous n’acceptons pas, et la justice américaine non plus, que l’on criminalise les enfants du Venezuela », a déclaré Petro sur son compte X, qualifiant la décision de la Cour de « jugement universel ».

Le président américain Donald Trump avait invoqué en mars la Loi sur les ennemis étrangers de 1798 pour arrêter de prétendus membres du gang Tren de Aragua et les envoyer au Salvador. Un groupe de Vénézuéliens a déjà été expulsé le mois dernier sur la base de cette loi.

Les avocats des familles des détenus, ainsi que des défenseurs des droits humains, affirment toutefois que ces migrants ne faisaient partie d’aucun groupe criminel.

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« Aucun Latino-Américain démocrate ne peut accepter que tout un peuple en exil soit criminalisé à cause des crimes du groupe appelé ‘Tren de Aragua’ », a insisté Petro.

Il a également exigé : « Rendez-nous les Colombiens que vous avez dans vos prisons. Libérez le peuple vénézuélien ».

Le président colombien a réitéré que traiter les migrants comme des criminels est une idée « fasciste », héritée du fascisme européen.

Jusqu’à présent, cette loi n’avait été utilisée que pendant la guerre de 1812 contre l’Empire britannique et ses colonies canadiennes, ainsi que lors des deux guerres mondiales du XXe siècle.

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International

Migrants vénézuéliens : controverse autour d’un arrêt de la Cour suprême en pleine nuit

Un juge conservateur de la Cour suprême des États-Unis a critiqué l’intervention du plus haut tribunal du pays, samedi, visant à suspendre l’expulsion de migrants vénézuéliens ordonnée par le président Donald Trump, qualifiant la décision de « précipitée » et « juridiquement contestable ».

La Cour suprême a interrompu, dans les premières heures de samedi, l’expulsion de prétendus membres de gangs vénézuéliens depuis l’État du Texas vers une prison de haute sécurité au Salvador, suite à un décret de l’administration Trump fondé sur une loi du XVIIIe siècle.

Les juges conservateurs Samuel Alito et Clarence Thomas ont été les seuls à s’opposer à la décision majoritaire parmi les neuf membres de la Cour.

« Littéralement au milieu de la nuit, la Cour a émis une mesure sans précédent et juridiquement discutable (…) sans entendre la partie adverse, dans les huit heures suivant la réception de la requête », a déclaré Alito dans un communiqué.

« Nous n’avions aucune raison valable de penser que, dans ces circonstances, publier un ordre à minuit était nécessaire ou approprié », a-t-il ajouté.

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International

Edmundo González Urrutia : « Le Venezuela crie au changement »

Le leader antichaviste Edmundo González Urrutia, en exil depuis septembre dernier après avoir dénoncé une « persécution » à son encontre, a affirmé ce samedi que le Venezuela « crie au changement », à l’occasion du 215e anniversaire du début du processus d’indépendance du pays face à la Couronne espagnole.

L’ancien ambassadeur, qui revendique la présidence de son pays, a souligné que le 19 avril 1810, « un peuple courageux a élevé la voix et décidé que le destin du Venezuela devait être entre les mains des Vénézuéliens ».

« Aujourd’hui, comme à l’époque, le pays réclame un changement. Pour la dignité. Pour la liberté. Nous sommes les héritiers d’un esprit indomptable qui ne se soumet pas à l’adversité. L’engagement envers le Venezuela est inébranlable. La lutte est pour un pays libre, juste et en paix », a-t-il écrit sur le réseau social X.

González Urrutia a également dénoncé une « fraude » lors de l’élection présidentielle du 28 juillet 2024, au cours de laquelle l’organisme électoral, contrôlé par le chavisme, a proclamé la réélection controversée de Nicolás Maduro. Ce dernier a prêté serment en janvier pour un troisième mandat consécutif de six ans, ce que la principale coalition d’opposition — la Plateforme d’unité démocratique (PUD) — a qualifié de « coup d’État ».

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