Connect with us

International

Chili: la justice suspend la procédure d’attribution d’un appel d’offres pour l’extraction de lithium

AFP

La Cour d’appel de Copiapo, dans le centre-nord du Chili, a suspendu vendredi l’appel d’offres public pour l’extraction de lithium dont l’adjudication a soulevé des critiques contre le président sortant Sebastian Piñera.

« Etant donné que le recours est engagé contre un acte en pleine exécution, il est accordé de ne pas aller au-delà en paralysant la procédure d’attribution de l’appel d’offres », a indiqué le tribunal dans sa décision dont l’AFP a eu copie.

L’entreprise chinoise BYD Chile SpA et la chilienne Servicios y Operaciones Mineras del Norte S.A, avaient remporté mercredi un lot chacune, pour respectivement 61 et 60 millions de dollars, leur autorisant l’extraction de 80.000 tonnes de lithium, soit 1,8% des réserves connues au Chili, qui détient 57% des réserves mondiales.

Le président de gauche élu en décembre Gabriel Boric, qui entrera en fonctions le 11 mars et prévoit dans son programme la création d’une société étatique d’extraction du lithium, a qualifié le processus d’attribution engagé en octobre de « mauvaise décision ».

Advertisement
20241211_mh_noexigencia_dui_728x90
20240813_lechematerna_728x91
20240701_vacunacion_728x90
20231124_etesal_728x90_1
domfuturo_netview-728x90
20240604_dom_728x90
20230816_dgs_728x90
20230601_agenda_primera_infancia_728X90
CEL
previous arrow
next arrow

« C’était une attribution exclusive du gouvernement chilien en place et (…) cela me rappelle » ces lois « qui ont été faites à la dernière minute lorsqu’un gouvernement est sur le point de quitter ses fonctions », avait-t-il déclaré après l’annonce d’attribution des lots.

Pour le ministre des Mines, Juan Carlos Jobet, c’est « une bonne nouvelle pour notre pays car elle nous permet de lever plus de 120 millions de dollars de fonds » et de « retrouver notre place sur la scène mondiale ».

Le recours en protection accepté par la Cour d’appel a été déposé par le gouverneur de Copiapo, Miguel Vargas, ainsi que par un groupe de communautés indigènes Aymara et Diaguita qui peuplent un plateau salé dans le désert d’Atacama.

Bien que l’appel d’offres ne précise pas le lieu d’extraction qui sera choisi après études des sols, c’est dans les salines du nord du Chili que se trouvent les principaux gisements de lithium.

Un autre recours a été déposé par l’opposition de centre-gauche devant le Bureau du contrôleur afin de questionner la légalité de la procédure d’appel d’offres.

Advertisement
20241211_mh_noexigencia_dui_728x90
20240813_lechematerna_728x91
20240701_vacunacion_728x90
20231124_etesal_728x90_1
domfuturo_netview-728x90
20240604_dom_728x90
20230816_dgs_728x90
20230601_agenda_primera_infancia_728X90
CEL
previous arrow
next arrow
Continue Reading
Advertisement
20241211_mh_noexigencia_dui_300x250
20240813_lechematerna_300x200_1
20240813_lechematerna_300x200_2
20240701_vacunacion_300x250
20231124_etesal_300x250_1
20230816_dgs_300x250
20230601_agenda_primera_infancia_300X250
MARN1

International

Le gouvernement colombien exhorte l’ELN à cesser la violence dans le Catatumbo

La délégation du gouvernement colombien engagée dans les négociations de paix avec l’Armée de libération nationale (ELN) a demandé ce vendredi à la guérilla de mettre fin aux violences dans la région du Catatumbo, où elle affronte depuis le 16 janvier le Front 33 des dissidences des FARC dans un conflit sanglant.

« La société colombienne exige de l’ELN qu’elle cesse son agression contre la population civile du Catatumbo », a déclaré la délégation qui mène les pourparlers de paix avec ce groupe armé.

Depuis le 16 janvier, les affrontements entre l’ELN et le Front 33 des dissidences des FARC, dans cette région frontalière du Venezuela, ont causé entre 60 et 80 morts, selon les estimations de la Défenseure du peuple et du gouverneur de Norte de Santander. Par ailleurs, le nombre de déplacés dépasse les 50 000 personnes.

Les autorités n’ont toutefois pu récupérer que 47 corps en raison des conditions difficiles dans les zones rurales les plus reculées, où l’accès reste encore impossible.

Continue Reading

International

Les États-Unis rétablissent des programmes d’aide pour les migrants en Amérique latine

La directrice générale de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), Amy Pope, a salué la poursuite des programmes d’aide aux migrants retournés, grâce à l’engagement des États-Unis à reprendre les activités humanitaires essentielles après l’approbation de plusieurs exemptions, faisant suite à la décision initiale de geler l’aide extérieure américaine.

« L’OIM accueille favorablement l’engagement des États-Unis à reprendre des activités humanitaires vitales, offrant ainsi une stabilité face aux défis complexes des déplacements », a déclaré Pope dans un communiqué envoyé ce vendredi à l’agence EFE.

Elle a souligné qu’en raison de la demande croissante d’assistance au retour en Amérique latine et aux Caraïbes, l’OIM intensifie ses efforts pour aider les migrants à rentrer chez eux, se réintégrer et reconstruire leur vie.

Pope a également indiqué que l’OIM a réactivé ses programmes régionaux de Retour Volontaire Assisté (RVA) au Mexique, au Guatemala, au Honduras et au Panama, afin d’offrir un soutien urgent aux migrants vulnérables qui ne peuvent ou ne souhaitent pas rester là où ils sont et ont besoin d’une assistance pour retourner dans leur pays en toute sécurité et dignité.

Continue Reading

International

La Colombie propose de financer le rapatriement de ses citoyens expulsés des États-Unis

Le gouvernement colombien s’est proposé de prendre en charge les frais de transport aérien et maritime de ses citoyens expulsés des États-Unis afin de garantir leur retour dans des conditions dignes, a annoncé le ministère des Affaires étrangères ce vendredi.

« Nous avons proposé à Mauricio Claver-Carone, envoyé spécial du président Donald Trump pour l’Amérique latine, d’assumer immédiatement le transfert de tous les citoyens expulsés par les États-Unis », indique un communiqué de presse. « Toutes les options de transport, aérien et maritime, sont actuellement en cours d’évaluation », précise le document.

Les conditions du retour des Colombiens ont provoqué une tension diplomatique ce week-end. Le président Gustavo Petro a dénoncé de prétendus mauvais traitements infligés à ses compatriotes et a interdit l’entrée sur le territoire de deux avions militaires américains, qui devaient atterrir dimanche avec plusieurs dizaines de Colombiens à bord.

En réponse, Donald Trump a imposé des tarifs douaniers et menacé de révoquer les visas des fonctionnaires du premier gouvernement de gauche en Colombie.

Cependant, l’incident diplomatique s’est calmé en quelques heures, après que la Maison-Blanche a assuré que la Colombie avait accepté ses conditions, conduisant ainsi Washington à annuler ses mesures de rétorsion.

Continue Reading

Trending

News Central