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International

Covid: début de la vaccination des enfants au Brésil

La vaccination des enfants de 5 à 11 ans contre le Covid-19 au Brésil a débuté vendredi, à Sao Paulo, un mois après son approbation par les autorités sanitaires en dépit des critiques du président Jair Bolsonaro.

Davi Seremramiwe Xavante, petit garçon indigène de huit ans en situation de handicap, a été le premier enfant brésilien vacciné, lors d’une cérémonie officielle à l’Hôpital des Cliniques de Sao Paulo.

Cette cérémonie a eu lieu en présence de Joao Doria, gouverneur de centre droit de l’Etat de Sao Paulo, farouche opposant de Jair Bolsonaro et candidat à la présidentielle d’octobre lui aussi.

C’était déjà à Sao Paulo, plus grande métropole du Brésil, avec 12 millions d’habitants, qu’avait eu lieu la toute première injection d’une dose de vaccin anti-Covid au Brésil, à une infirmière noire de 54 ans, le 17 janvier 2021.

La vaccination de masse des 5-11 ans débutera la semaine prochaine dans tout le pays avec des doses pédiatriques du vaccin de Pfizer-BioNtech, et devra être autorisée par les parents.

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Plus de 20 millions d’enfants pourront être immunisés, avec des doses de vaccin pédiatrique du laboratoire américain Pfizer-BioNtech, et sous réserve de l’autorisation des parents.

Les enfants atteints de comorbidités et de populations considérés comme plus vulnérables, comme les indigènes, sont prioritaires.

– Défiance du président –

Cette campagne vaccinale débute un mois après le feu vert de l’agence de surveillance sanitaire Anvisa.

Depuis, le président Bolsonaro n’a cessé de critiquer cette décision, assurant qu’il ne ferait jamais vacciner sa fille Laura, agée de 11 ans.

Lui-même non vacciné, le chef de l’Etat a notamment suscité une grande polémique en demandant de publier la liste des responsables de l’approbation de l’immunisation des enfants.

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Une association de fonctionnaires de l’Anvisa a dénoncé des « méthodes fascistes » et le directeur de l’agence a demandé une protection policière pour son personnel, après la prolifération de menaces. 

Selon les données officielles du ministère de la Santé, plus de 300 enfants de 5 à 11 ans sont morts de Covid-19 au Brésil, qui déplore au total plus de 620.000 décès, le deuxième pire bilan après les Etats-Unis.

De nombreux experts considèrent essentiel d’inclure des enfants dans la campagne de vaccination pour les protéger et stopper la pandémie, à un moment où le variant Omicron se propage.

Le nombre de contaminations du Covid a explosé au Brésil depuis l’apparition du variant Omicron, avec 112.286 nouveaux cas recensés en seulement 24 heures vendredi, un chiffre proche du record absolu de 115.228 cas atteint le 23 juin au milieu de la troisième vague. 

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Amérique centrale

Petro demande à Bukele de libérer les Colombiens détenus au Salvador

Le président de la Colombie, Gustavo Petro, a demandé samedi à son homologue salvadorien, Nayib Bukele, de remettre les Colombiens emprisonnés au Salvador, en vertu de la décision de justice américaine suspendant les expulsions de migrants depuis les États-Unis vers ce pays d’Amérique centrale.

La Cour suprême des États-Unis a ordonné de suspendre, jusqu’à nouvel ordre, les expulsions de migrants supposément liés à des gangs vénézuéliens, du Texas vers une prison de haute sécurité au Salvador.

« Nous n’acceptons pas, et la justice américaine non plus, que l’on criminalise les enfants du Venezuela », a déclaré Petro sur son compte X, qualifiant la décision de la Cour de « jugement universel ».

Le président américain Donald Trump avait invoqué en mars la Loi sur les ennemis étrangers de 1798 pour arrêter de prétendus membres du gang Tren de Aragua et les envoyer au Salvador. Un groupe de Vénézuéliens a déjà été expulsé le mois dernier sur la base de cette loi.

Les avocats des familles des détenus, ainsi que des défenseurs des droits humains, affirment toutefois que ces migrants ne faisaient partie d’aucun groupe criminel.

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« Aucun Latino-Américain démocrate ne peut accepter que tout un peuple en exil soit criminalisé à cause des crimes du groupe appelé ‘Tren de Aragua’ », a insisté Petro.

Il a également exigé : « Rendez-nous les Colombiens que vous avez dans vos prisons. Libérez le peuple vénézuélien ».

Le président colombien a réitéré que traiter les migrants comme des criminels est une idée « fasciste », héritée du fascisme européen.

Jusqu’à présent, cette loi n’avait été utilisée que pendant la guerre de 1812 contre l’Empire britannique et ses colonies canadiennes, ainsi que lors des deux guerres mondiales du XXe siècle.

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International

Migrants vénézuéliens : controverse autour d’un arrêt de la Cour suprême en pleine nuit

Un juge conservateur de la Cour suprême des États-Unis a critiqué l’intervention du plus haut tribunal du pays, samedi, visant à suspendre l’expulsion de migrants vénézuéliens ordonnée par le président Donald Trump, qualifiant la décision de « précipitée » et « juridiquement contestable ».

La Cour suprême a interrompu, dans les premières heures de samedi, l’expulsion de prétendus membres de gangs vénézuéliens depuis l’État du Texas vers une prison de haute sécurité au Salvador, suite à un décret de l’administration Trump fondé sur une loi du XVIIIe siècle.

Les juges conservateurs Samuel Alito et Clarence Thomas ont été les seuls à s’opposer à la décision majoritaire parmi les neuf membres de la Cour.

« Littéralement au milieu de la nuit, la Cour a émis une mesure sans précédent et juridiquement discutable (…) sans entendre la partie adverse, dans les huit heures suivant la réception de la requête », a déclaré Alito dans un communiqué.

« Nous n’avions aucune raison valable de penser que, dans ces circonstances, publier un ordre à minuit était nécessaire ou approprié », a-t-il ajouté.

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International

Edmundo González Urrutia : « Le Venezuela crie au changement »

Le leader antichaviste Edmundo González Urrutia, en exil depuis septembre dernier après avoir dénoncé une « persécution » à son encontre, a affirmé ce samedi que le Venezuela « crie au changement », à l’occasion du 215e anniversaire du début du processus d’indépendance du pays face à la Couronne espagnole.

L’ancien ambassadeur, qui revendique la présidence de son pays, a souligné que le 19 avril 1810, « un peuple courageux a élevé la voix et décidé que le destin du Venezuela devait être entre les mains des Vénézuéliens ».

« Aujourd’hui, comme à l’époque, le pays réclame un changement. Pour la dignité. Pour la liberté. Nous sommes les héritiers d’un esprit indomptable qui ne se soumet pas à l’adversité. L’engagement envers le Venezuela est inébranlable. La lutte est pour un pays libre, juste et en paix », a-t-il écrit sur le réseau social X.

González Urrutia a également dénoncé une « fraude » lors de l’élection présidentielle du 28 juillet 2024, au cours de laquelle l’organisme électoral, contrôlé par le chavisme, a proclamé la réélection controversée de Nicolás Maduro. Ce dernier a prêté serment en janvier pour un troisième mandat consécutif de six ans, ce que la principale coalition d’opposition — la Plateforme d’unité démocratique (PUD) — a qualifié de « coup d’État ».

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