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International

Chili: Boric dévoile un gouvernement pluriel et majoritairement féminin

AFP

Le président chilien Gabriel Boric, qui prendra ses fonctions le 11 mars, a dévoilé vendredi son gouvernement, composé majoritairement de femmes, marqué par une forte pluralité politique et dont le ministre des Finances était le président de la Banque centrale.

Mario Marcel, sans étiquette mais lié au Parti socialiste, avait annoncé sa démission jeudi soir de la tête de l’institution financière. Auparavant, il avait occupé plusieurs fonctions au sein de divers gouvernements de centre gauche, entre 1990 et 2008.

Il était le préféré des marchés qui voient dans sa nomination un geste de modération dans le programme de réformes économiques que souhaite mettre en oeuvre le jeune président de gauche qui a promis pendant sa campagne la mise en place d’un Etat-providence au Chili.

Izkia Siches, ancienne présidente de l’Ordre des médecins, a été nommée ministre de l’Intérieur. Agée comme le président de 35 ans, elle est une chirurgienne diplômée de l’Université du Chili. En 2017, elle était devenue la première femme à prendre la tête de l’Ordre. 

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Elle a participé activement à la gestion de la pandémie de coronavirus dans le pays. 

Le ministère de la Défense revient à Maya Fernandez, une petite-fille de l’ancien président socialiste Salvador Allende (1970-1973) renversé par le coup d’Etat du général Augusto Pinochet. 

Au total, le nouveau gouvernement, qui représente les diverses tendances de la coalition de gauche — allant du centre-gauche au Parti communiste — qui a porté M. Boric au pouvoir, compte 24 ministres, dont 14 femmes. 

La moyenne d’âge est de 49 ans. La ministre la plus jeune est Antonia Orellana, 32 ans, en charge du ministère des Femmes. 

Deux anciens leaders étudiants et députés, Giorgio Jackson et Camila Vallejo, qui avaient pris la tête des manifestations lycéennes et étudiantes en 2011 au côté de Gabriel Boric pour réclamer une « éducation publique, gratuite et de qualité », sont nommés respectivement Secrétaire général de la présidence et Porte-parole du gouvernement.

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« Dans cette équipe (…) nous accompagnent des personnes de diverses origines et formations, un gouvernement divers, un gouvernement avec une majorité de femmes (…) avec la présence de diverses régions, générations, avec une pluralité politique, avec des points de vue divers et une présence importante d’indépendants et de militants de partis politiques », a résumé le président élu lors de la présentation qui s’est déroulée au Musée d’histoire naturelle de Santiago.

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International

Le gouvernement colombien exhorte l’ELN à cesser la violence dans le Catatumbo

La délégation du gouvernement colombien engagée dans les négociations de paix avec l’Armée de libération nationale (ELN) a demandé ce vendredi à la guérilla de mettre fin aux violences dans la région du Catatumbo, où elle affronte depuis le 16 janvier le Front 33 des dissidences des FARC dans un conflit sanglant.

« La société colombienne exige de l’ELN qu’elle cesse son agression contre la population civile du Catatumbo », a déclaré la délégation qui mène les pourparlers de paix avec ce groupe armé.

Depuis le 16 janvier, les affrontements entre l’ELN et le Front 33 des dissidences des FARC, dans cette région frontalière du Venezuela, ont causé entre 60 et 80 morts, selon les estimations de la Défenseure du peuple et du gouverneur de Norte de Santander. Par ailleurs, le nombre de déplacés dépasse les 50 000 personnes.

Les autorités n’ont toutefois pu récupérer que 47 corps en raison des conditions difficiles dans les zones rurales les plus reculées, où l’accès reste encore impossible.

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International

Les États-Unis rétablissent des programmes d’aide pour les migrants en Amérique latine

La directrice générale de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), Amy Pope, a salué la poursuite des programmes d’aide aux migrants retournés, grâce à l’engagement des États-Unis à reprendre les activités humanitaires essentielles après l’approbation de plusieurs exemptions, faisant suite à la décision initiale de geler l’aide extérieure américaine.

« L’OIM accueille favorablement l’engagement des États-Unis à reprendre des activités humanitaires vitales, offrant ainsi une stabilité face aux défis complexes des déplacements », a déclaré Pope dans un communiqué envoyé ce vendredi à l’agence EFE.

Elle a souligné qu’en raison de la demande croissante d’assistance au retour en Amérique latine et aux Caraïbes, l’OIM intensifie ses efforts pour aider les migrants à rentrer chez eux, se réintégrer et reconstruire leur vie.

Pope a également indiqué que l’OIM a réactivé ses programmes régionaux de Retour Volontaire Assisté (RVA) au Mexique, au Guatemala, au Honduras et au Panama, afin d’offrir un soutien urgent aux migrants vulnérables qui ne peuvent ou ne souhaitent pas rester là où ils sont et ont besoin d’une assistance pour retourner dans leur pays en toute sécurité et dignité.

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International

La Colombie propose de financer le rapatriement de ses citoyens expulsés des États-Unis

Le gouvernement colombien s’est proposé de prendre en charge les frais de transport aérien et maritime de ses citoyens expulsés des États-Unis afin de garantir leur retour dans des conditions dignes, a annoncé le ministère des Affaires étrangères ce vendredi.

« Nous avons proposé à Mauricio Claver-Carone, envoyé spécial du président Donald Trump pour l’Amérique latine, d’assumer immédiatement le transfert de tous les citoyens expulsés par les États-Unis », indique un communiqué de presse. « Toutes les options de transport, aérien et maritime, sont actuellement en cours d’évaluation », précise le document.

Les conditions du retour des Colombiens ont provoqué une tension diplomatique ce week-end. Le président Gustavo Petro a dénoncé de prétendus mauvais traitements infligés à ses compatriotes et a interdit l’entrée sur le territoire de deux avions militaires américains, qui devaient atterrir dimanche avec plusieurs dizaines de Colombiens à bord.

En réponse, Donald Trump a imposé des tarifs douaniers et menacé de révoquer les visas des fonctionnaires du premier gouvernement de gauche en Colombie.

Cependant, l’incident diplomatique s’est calmé en quelques heures, après que la Maison-Blanche a assuré que la Colombie avait accepté ses conditions, conduisant ainsi Washington à annuler ses mesures de rétorsion.

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