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International

Covid au Pôle sud: évacuations d’une base argentine en Antarctique

AFP

Neuf membres d’une base scientifique et militaire argentine en Antarctique ont été évacués ce week-end, après un foyer qui a vu 24 des 43 occupants de la base contaminés par le Covid-19, a-t-on appris jeudi de sources officielles.

Les neuf cas positifs, qui n’étaient pas vaccinés car en poste sur la Base Esperanza depuis 2020, ont été évacués par hélicoptère samedi en une opération délicate lors d’une fenêtre météo de quelques heures, et transférés en avion à Buenos Aires pour y être isolés, bien qu’aucun ne soit malade.

« La situation est sous contrôle, et le reste des bases argentines n’est pas affecté par le Covid-19 », a déclaré à l’AFP la Directrice nationale pour l’Antarctique Patricia Ortuzar.

La Base Esperanza, station de recherche a l’extrémité de la péninsule Antarctique (nord-ouest), est une des 13 bases argentines sur le continent, l’une des six permanentes. Plus de 200 scientfiques et militaires séjournent en hiver sur ces bases, environ le double en été.

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Le foyer sur Esperanza est survenu la semaine dernière à la suite d’une rotation de personnel. Un membre de la base a ressenti de la fièvre et des maux de tête, et des tests antigéniques ont été pratiqués sur tous, donnant 24 résultats positifs, a précisé Mme Ortuzar.

Seules neuf personnes présentes depuis 2020 n’étaient pas vaccinées, car il avait été décidé de ne pas vacciner en Antarctique, en cas d’effets secondaires sur place en milieu extrême, a expliqué à l’agence Telam le Commandant pour l’Antarctique, Edgar Calandin. Les neuf ont été évacués « par précaution », les autres positifs, asymptomatiques, restant sur place.

Le personnel entrant sur les bases est, depuis le début de la vaccination fin 2020, vacciné au préalable. Une relève de quelque 300 scientifiques et militaires, actuellement en route à bord d’un brise-glaces, a par ailleurs subi des tests et une quarantaine préventive depuis fin décembre.

Les cas de la Base Esperanza ne sont pas la première survenue du Covid-19 en Antarctique: en décembre 2020 un foyer de 36 cas avait été détecté sur la base militaire chilienne Bernardo O’Higgins.

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MARN1

Amérique centrale

Petro demande à Bukele de libérer les Colombiens détenus au Salvador

Le président de la Colombie, Gustavo Petro, a demandé samedi à son homologue salvadorien, Nayib Bukele, de remettre les Colombiens emprisonnés au Salvador, en vertu de la décision de justice américaine suspendant les expulsions de migrants depuis les États-Unis vers ce pays d’Amérique centrale.

La Cour suprême des États-Unis a ordonné de suspendre, jusqu’à nouvel ordre, les expulsions de migrants supposément liés à des gangs vénézuéliens, du Texas vers une prison de haute sécurité au Salvador.

« Nous n’acceptons pas, et la justice américaine non plus, que l’on criminalise les enfants du Venezuela », a déclaré Petro sur son compte X, qualifiant la décision de la Cour de « jugement universel ».

Le président américain Donald Trump avait invoqué en mars la Loi sur les ennemis étrangers de 1798 pour arrêter de prétendus membres du gang Tren de Aragua et les envoyer au Salvador. Un groupe de Vénézuéliens a déjà été expulsé le mois dernier sur la base de cette loi.

Les avocats des familles des détenus, ainsi que des défenseurs des droits humains, affirment toutefois que ces migrants ne faisaient partie d’aucun groupe criminel.

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« Aucun Latino-Américain démocrate ne peut accepter que tout un peuple en exil soit criminalisé à cause des crimes du groupe appelé ‘Tren de Aragua’ », a insisté Petro.

Il a également exigé : « Rendez-nous les Colombiens que vous avez dans vos prisons. Libérez le peuple vénézuélien ».

Le président colombien a réitéré que traiter les migrants comme des criminels est une idée « fasciste », héritée du fascisme européen.

Jusqu’à présent, cette loi n’avait été utilisée que pendant la guerre de 1812 contre l’Empire britannique et ses colonies canadiennes, ainsi que lors des deux guerres mondiales du XXe siècle.

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International

Migrants vénézuéliens : controverse autour d’un arrêt de la Cour suprême en pleine nuit

Un juge conservateur de la Cour suprême des États-Unis a critiqué l’intervention du plus haut tribunal du pays, samedi, visant à suspendre l’expulsion de migrants vénézuéliens ordonnée par le président Donald Trump, qualifiant la décision de « précipitée » et « juridiquement contestable ».

La Cour suprême a interrompu, dans les premières heures de samedi, l’expulsion de prétendus membres de gangs vénézuéliens depuis l’État du Texas vers une prison de haute sécurité au Salvador, suite à un décret de l’administration Trump fondé sur une loi du XVIIIe siècle.

Les juges conservateurs Samuel Alito et Clarence Thomas ont été les seuls à s’opposer à la décision majoritaire parmi les neuf membres de la Cour.

« Littéralement au milieu de la nuit, la Cour a émis une mesure sans précédent et juridiquement discutable (…) sans entendre la partie adverse, dans les huit heures suivant la réception de la requête », a déclaré Alito dans un communiqué.

« Nous n’avions aucune raison valable de penser que, dans ces circonstances, publier un ordre à minuit était nécessaire ou approprié », a-t-il ajouté.

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International

Edmundo González Urrutia : « Le Venezuela crie au changement »

Le leader antichaviste Edmundo González Urrutia, en exil depuis septembre dernier après avoir dénoncé une « persécution » à son encontre, a affirmé ce samedi que le Venezuela « crie au changement », à l’occasion du 215e anniversaire du début du processus d’indépendance du pays face à la Couronne espagnole.

L’ancien ambassadeur, qui revendique la présidence de son pays, a souligné que le 19 avril 1810, « un peuple courageux a élevé la voix et décidé que le destin du Venezuela devait être entre les mains des Vénézuéliens ».

« Aujourd’hui, comme à l’époque, le pays réclame un changement. Pour la dignité. Pour la liberté. Nous sommes les héritiers d’un esprit indomptable qui ne se soumet pas à l’adversité. L’engagement envers le Venezuela est inébranlable. La lutte est pour un pays libre, juste et en paix », a-t-il écrit sur le réseau social X.

González Urrutia a également dénoncé une « fraude » lors de l’élection présidentielle du 28 juillet 2024, au cours de laquelle l’organisme électoral, contrôlé par le chavisme, a proclamé la réélection controversée de Nicolás Maduro. Ce dernier a prêté serment en janvier pour un troisième mandat consécutif de six ans, ce que la principale coalition d’opposition — la Plateforme d’unité démocratique (PUD) — a qualifié de « coup d’État ».

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