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International

Le chef de l’ONU appelle les talibans à reconnaître les droits fondamentaux des femmes

AFP

Les talibans doivent reconnaître « les droits humains fondamentaux des femmes et des filles » et la communauté internationale doit libérer des fonds afghans gelés pour empêcher que des familles ne vendent leurs bébés pour acheter de la nourriture, a affirmé mercredi le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres.

« Nous exhortons les talibans à saisir ce moment et à gagner la confiance et la bonne volonté de la communauté internationale en reconnaissant – et en défendant – les droits humains fondamentaux qui appartiennent à chaque fille et femme », a-t-il dit lors d’une réunion du Conseil de sécurité.

« Je suis profondément préoccupé par les récentes informations faisant état d’arrestations arbitraires et d’enlèvements de militantes » et « je demande fermement leur libération », a ajouté le chef de l’ONU.

En parallèle, Antonio Guterres a réclamé à « la communauté internationale de renforcer son soutien au peuple afghan », notamment en libérant des fonds gelés à Washington, par la Banque mondiale et les Etats-Unis, alors que « l’Afghanistan est sur le fil du rasoir ».

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« Plus de la moitié des Afghans sont confrontés à des niveaux extrêmes de faim » et « certaines familles vendent leurs bébés pour acheter de la nourriture », a-t-il affirmé.

« Nous devons relancer l’économie afghane avec davantage de liquidités », a fait valoir le secrétaire général, en réclamant à la Banque mondiale de « débloquer urgemment 1,2 milliard de dollars » d’un fonds qu’elle gère pour la reconstruction de l’Afghanistan et qui a été gelé depuis l’arrivée au pouvoir des talibans en août.  

« Sans action, des vies seront perdues, et le désespoir et l’extrémisme augmenteront », tandis qu’un « effondrement de l’économie afghane pourrait entraîner un exode massif de personnes fuyant le pays », a-t-il averti.

Présidée par le Premier ministre norvégien, Jonas Gahr Store, dont le pays dirige le Conseil de sécurité en janvier, la session de ses 15 membres mercredi vise à préciser les contours du mandat de la mission politique de l’ONU en Afghanistan. Celui-ci arrive à échéance le 17 mars et doit être revu en profondeur pour tenir compte du retour au pouvoir des talibans.

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International

Le gouvernement colombien exhorte l’ELN à cesser la violence dans le Catatumbo

La délégation du gouvernement colombien engagée dans les négociations de paix avec l’Armée de libération nationale (ELN) a demandé ce vendredi à la guérilla de mettre fin aux violences dans la région du Catatumbo, où elle affronte depuis le 16 janvier le Front 33 des dissidences des FARC dans un conflit sanglant.

« La société colombienne exige de l’ELN qu’elle cesse son agression contre la population civile du Catatumbo », a déclaré la délégation qui mène les pourparlers de paix avec ce groupe armé.

Depuis le 16 janvier, les affrontements entre l’ELN et le Front 33 des dissidences des FARC, dans cette région frontalière du Venezuela, ont causé entre 60 et 80 morts, selon les estimations de la Défenseure du peuple et du gouverneur de Norte de Santander. Par ailleurs, le nombre de déplacés dépasse les 50 000 personnes.

Les autorités n’ont toutefois pu récupérer que 47 corps en raison des conditions difficiles dans les zones rurales les plus reculées, où l’accès reste encore impossible.

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International

Les États-Unis rétablissent des programmes d’aide pour les migrants en Amérique latine

La directrice générale de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), Amy Pope, a salué la poursuite des programmes d’aide aux migrants retournés, grâce à l’engagement des États-Unis à reprendre les activités humanitaires essentielles après l’approbation de plusieurs exemptions, faisant suite à la décision initiale de geler l’aide extérieure américaine.

« L’OIM accueille favorablement l’engagement des États-Unis à reprendre des activités humanitaires vitales, offrant ainsi une stabilité face aux défis complexes des déplacements », a déclaré Pope dans un communiqué envoyé ce vendredi à l’agence EFE.

Elle a souligné qu’en raison de la demande croissante d’assistance au retour en Amérique latine et aux Caraïbes, l’OIM intensifie ses efforts pour aider les migrants à rentrer chez eux, se réintégrer et reconstruire leur vie.

Pope a également indiqué que l’OIM a réactivé ses programmes régionaux de Retour Volontaire Assisté (RVA) au Mexique, au Guatemala, au Honduras et au Panama, afin d’offrir un soutien urgent aux migrants vulnérables qui ne peuvent ou ne souhaitent pas rester là où ils sont et ont besoin d’une assistance pour retourner dans leur pays en toute sécurité et dignité.

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International

La Colombie propose de financer le rapatriement de ses citoyens expulsés des États-Unis

Le gouvernement colombien s’est proposé de prendre en charge les frais de transport aérien et maritime de ses citoyens expulsés des États-Unis afin de garantir leur retour dans des conditions dignes, a annoncé le ministère des Affaires étrangères ce vendredi.

« Nous avons proposé à Mauricio Claver-Carone, envoyé spécial du président Donald Trump pour l’Amérique latine, d’assumer immédiatement le transfert de tous les citoyens expulsés par les États-Unis », indique un communiqué de presse. « Toutes les options de transport, aérien et maritime, sont actuellement en cours d’évaluation », précise le document.

Les conditions du retour des Colombiens ont provoqué une tension diplomatique ce week-end. Le président Gustavo Petro a dénoncé de prétendus mauvais traitements infligés à ses compatriotes et a interdit l’entrée sur le territoire de deux avions militaires américains, qui devaient atterrir dimanche avec plusieurs dizaines de Colombiens à bord.

En réponse, Donald Trump a imposé des tarifs douaniers et menacé de révoquer les visas des fonctionnaires du premier gouvernement de gauche en Colombie.

Cependant, l’incident diplomatique s’est calmé en quelques heures, après que la Maison-Blanche a assuré que la Colombie avait accepté ses conditions, conduisant ainsi Washington à annuler ses mesures de rétorsion.

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