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International

L’ONU appelée à enquêter sur un massacre en Iran en 1988

AFP

Des centaines de signataires, dont des prix Nobel, ont exhorté jeudi dans une lettre ouverte le Conseil des droits de l’Homme des Nations unies à lancer une enquête internationale sur le massacre de milliers de prisonniers politiques en Iran en 1988.

« Nous croyons qu’il est plus que temps pour le Haut Commissariat des Nations unies aux droits de l’Homme de Michelle Bachelet d’enquêter sur le massacre de 1988 », écrivent les signataires, dont des organisations, d’anciens responsables politiques et de l’ONU, d’anciens magistrats et juristes éminents, ainsi que des lauréats du prix Nobel comme l’ex-président du Timor oriental José Ramos-Horta.  

Désignant le président ultraconservateur Ebrahim Raïssi et le chef de l’Autorité judiciaire Gholamhossein Mohseni Ejeï, ils déplorent que « les responsables continuent de jouir de l’impunité », dans cette lettre coordonnée par l’association « Justice for the Victims of the 1988 Massacre in Iran » (JVMI), basée à Londres. 

Ils disent craindre que cela n’ »encourage les autorités iraniennes à commettre d’autres atrocités contre des dissidents et des prisonniers politiques ». 

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Selon des militants des droits de l’Homme, des milliers de personnes, dont des sympathisants ou membres des Moudjahidine du peuple, des détenus marxistes ou de gauche, ont été tuées dans des prisons en Iran, sans procès, sur ordre du Guide suprême de l’époque, l’ayatollah Khomeiny.

Le président Ebrahim Raïssi a été accusé par Amnesty International d’avoir été membre d’une « Commission de la mort » à l’origine des exécutions, à l’époque où il était procureur adjoint du tribunal révolutionnaire de Téhéran.

« Des milliers de prisonniers politiques qui ont refusé d’abandonner leurs croyances ont été exécutés », est-il écrit dans la lettre ouverte. « Les victimes ont été enterrées dans des fosses communes éparpillées à travers le pays ». 

En octobre dernier, un groupe d’opposants iraniens en exil, le Conseil national de la résistance iranienne (CNRI), avait porté plainte auprès de la police écossaise pour génocide et violations des droits humains contre le président iranien Ebrahim Raïssi. 

Le CNRI, interdit en Iran, est la vitrine politique des Moudjahidine du peuple (MEK en persan), groupe d’opposition armé au pouvoir islamique et qualifié de « secte terroriste » par Téhéran.

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M. Raïssi, qui a nié avoir été impliqué dans ces exécutions, figure sur la liste noire des responsables iraniens sanctionnés par Washington pour « complicité de graves violations des droits humains ». 

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MARN1

Amérique centrale

Petro demande à Bukele de libérer les Colombiens détenus au Salvador

Le président de la Colombie, Gustavo Petro, a demandé samedi à son homologue salvadorien, Nayib Bukele, de remettre les Colombiens emprisonnés au Salvador, en vertu de la décision de justice américaine suspendant les expulsions de migrants depuis les États-Unis vers ce pays d’Amérique centrale.

La Cour suprême des États-Unis a ordonné de suspendre, jusqu’à nouvel ordre, les expulsions de migrants supposément liés à des gangs vénézuéliens, du Texas vers une prison de haute sécurité au Salvador.

« Nous n’acceptons pas, et la justice américaine non plus, que l’on criminalise les enfants du Venezuela », a déclaré Petro sur son compte X, qualifiant la décision de la Cour de « jugement universel ».

Le président américain Donald Trump avait invoqué en mars la Loi sur les ennemis étrangers de 1798 pour arrêter de prétendus membres du gang Tren de Aragua et les envoyer au Salvador. Un groupe de Vénézuéliens a déjà été expulsé le mois dernier sur la base de cette loi.

Les avocats des familles des détenus, ainsi que des défenseurs des droits humains, affirment toutefois que ces migrants ne faisaient partie d’aucun groupe criminel.

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« Aucun Latino-Américain démocrate ne peut accepter que tout un peuple en exil soit criminalisé à cause des crimes du groupe appelé ‘Tren de Aragua’ », a insisté Petro.

Il a également exigé : « Rendez-nous les Colombiens que vous avez dans vos prisons. Libérez le peuple vénézuélien ».

Le président colombien a réitéré que traiter les migrants comme des criminels est une idée « fasciste », héritée du fascisme européen.

Jusqu’à présent, cette loi n’avait été utilisée que pendant la guerre de 1812 contre l’Empire britannique et ses colonies canadiennes, ainsi que lors des deux guerres mondiales du XXe siècle.

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International

Migrants vénézuéliens : controverse autour d’un arrêt de la Cour suprême en pleine nuit

Un juge conservateur de la Cour suprême des États-Unis a critiqué l’intervention du plus haut tribunal du pays, samedi, visant à suspendre l’expulsion de migrants vénézuéliens ordonnée par le président Donald Trump, qualifiant la décision de « précipitée » et « juridiquement contestable ».

La Cour suprême a interrompu, dans les premières heures de samedi, l’expulsion de prétendus membres de gangs vénézuéliens depuis l’État du Texas vers une prison de haute sécurité au Salvador, suite à un décret de l’administration Trump fondé sur une loi du XVIIIe siècle.

Les juges conservateurs Samuel Alito et Clarence Thomas ont été les seuls à s’opposer à la décision majoritaire parmi les neuf membres de la Cour.

« Littéralement au milieu de la nuit, la Cour a émis une mesure sans précédent et juridiquement discutable (…) sans entendre la partie adverse, dans les huit heures suivant la réception de la requête », a déclaré Alito dans un communiqué.

« Nous n’avions aucune raison valable de penser que, dans ces circonstances, publier un ordre à minuit était nécessaire ou approprié », a-t-il ajouté.

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International

Edmundo González Urrutia : « Le Venezuela crie au changement »

Le leader antichaviste Edmundo González Urrutia, en exil depuis septembre dernier après avoir dénoncé une « persécution » à son encontre, a affirmé ce samedi que le Venezuela « crie au changement », à l’occasion du 215e anniversaire du début du processus d’indépendance du pays face à la Couronne espagnole.

L’ancien ambassadeur, qui revendique la présidence de son pays, a souligné que le 19 avril 1810, « un peuple courageux a élevé la voix et décidé que le destin du Venezuela devait être entre les mains des Vénézuéliens ».

« Aujourd’hui, comme à l’époque, le pays réclame un changement. Pour la dignité. Pour la liberté. Nous sommes les héritiers d’un esprit indomptable qui ne se soumet pas à l’adversité. L’engagement envers le Venezuela est inébranlable. La lutte est pour un pays libre, juste et en paix », a-t-il écrit sur le réseau social X.

González Urrutia a également dénoncé une « fraude » lors de l’élection présidentielle du 28 juillet 2024, au cours de laquelle l’organisme électoral, contrôlé par le chavisme, a proclamé la réélection controversée de Nicolás Maduro. Ce dernier a prêté serment en janvier pour un troisième mandat consécutif de six ans, ce que la principale coalition d’opposition — la Plateforme d’unité démocratique (PUD) — a qualifié de « coup d’État ».

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