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International

Un directeur de l’OMS en Asie accusé de mauvaise conduite, l’OMS enquête

AFP

Le chef de l’OMS a annoncé samedi qu’une enquête est en cours concernant les graves accusations de racisme et de mauvaise conduite visant son directeur régional pour le Pacifique occidental.

« Nous sommes au courant de certaines préoccupations depuis fin 2021 et nous avons suivi la procédure établie. Avec la coopération des membres du personnel, une enquête est en cours », a déclaré le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, au dernier jour de la réunion du Conseil exécutif à Genève.

Il n’a pas précisé quand l’enquête avait été ouverte. « Nous prenons ces allégations au sérieux. Nous avons agi de toute urgence et nous continuerons à le faire », a-t-il dit.

Il a revanche indiqué aux Etats qu’il y avait « une limite » à ce que l’OMS pouvait dire pour le moment sur l’enquête. « Nous informerons les Etats membres de l’évolution de la situation en temps voulu », a-t-il conclu.

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Ces graves accusations, détaillées dans un courriel dont l’AFP a obtenu copie après que l’affaire a été révélée jeudi par l’agence Associated Press, visent le Japonais Takeshi Kasai, qui s’est déjà dit prêt à collaborer à toute enquête.

Selon l’AP, des dizaines de collaborateurs de l’OMS ont déposé une plainte interne en octobre avant d’envoyer un courriel à la mi-janvier au pays membres du Conseil exécutif de l’agence onusienne.

Dans ce courriel, ils accusent M. Kasai d’avoir un « leadership autoritaire et raciste » mais aussi d’avoir partagé régulièrement des informations privilégiées avec le ministère japonais des Affaires étrangères, de n’avoir pas voulu critiquer la Chine ou encore d’avoir « gaspillé » l’argent des donateurs. 

Plusieurs pays, dont la France, ont fait part plus tôt dans la semaine de leurs préoccupations après cette nouvelle affaire.

Samedi, plusieurs diplomates ont à nouveau appelé l’OMS à enquêter sur toutes les allégations de mauvaise conduite. 

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« Nous prenons toutes les allégations au sérieux et espérons que des enquêtes indépendantes seront menées en priorité », a encore souligné samedi le représentant australien, tandis que la représentante britannique a déploré que les médias aient été les premiers à parler de cette affaire.

« Nous avons besoin d’une OMS en qui nous pouvons tous avoir confiance, aussi bien les Etats membres que le personnel, les bénéficiaires et la communauté mondiale », a déclaré pour sa part la déléguée de la Norvège, jugeant « primordial que les dirigeants de l’OMS respectent les normes éthiques les plus élevées ».

Cette affaire survient alors que l’OMS est déjà sous forte pression.

Les principaux donateurs estiment que la direction avait tardé à agir après le scandale des violences sexuelles commises par certains de ses employés en République démocratique du Congo.

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International

Le gouvernement colombien exhorte l’ELN à cesser la violence dans le Catatumbo

La délégation du gouvernement colombien engagée dans les négociations de paix avec l’Armée de libération nationale (ELN) a demandé ce vendredi à la guérilla de mettre fin aux violences dans la région du Catatumbo, où elle affronte depuis le 16 janvier le Front 33 des dissidences des FARC dans un conflit sanglant.

« La société colombienne exige de l’ELN qu’elle cesse son agression contre la population civile du Catatumbo », a déclaré la délégation qui mène les pourparlers de paix avec ce groupe armé.

Depuis le 16 janvier, les affrontements entre l’ELN et le Front 33 des dissidences des FARC, dans cette région frontalière du Venezuela, ont causé entre 60 et 80 morts, selon les estimations de la Défenseure du peuple et du gouverneur de Norte de Santander. Par ailleurs, le nombre de déplacés dépasse les 50 000 personnes.

Les autorités n’ont toutefois pu récupérer que 47 corps en raison des conditions difficiles dans les zones rurales les plus reculées, où l’accès reste encore impossible.

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International

Les États-Unis rétablissent des programmes d’aide pour les migrants en Amérique latine

La directrice générale de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), Amy Pope, a salué la poursuite des programmes d’aide aux migrants retournés, grâce à l’engagement des États-Unis à reprendre les activités humanitaires essentielles après l’approbation de plusieurs exemptions, faisant suite à la décision initiale de geler l’aide extérieure américaine.

« L’OIM accueille favorablement l’engagement des États-Unis à reprendre des activités humanitaires vitales, offrant ainsi une stabilité face aux défis complexes des déplacements », a déclaré Pope dans un communiqué envoyé ce vendredi à l’agence EFE.

Elle a souligné qu’en raison de la demande croissante d’assistance au retour en Amérique latine et aux Caraïbes, l’OIM intensifie ses efforts pour aider les migrants à rentrer chez eux, se réintégrer et reconstruire leur vie.

Pope a également indiqué que l’OIM a réactivé ses programmes régionaux de Retour Volontaire Assisté (RVA) au Mexique, au Guatemala, au Honduras et au Panama, afin d’offrir un soutien urgent aux migrants vulnérables qui ne peuvent ou ne souhaitent pas rester là où ils sont et ont besoin d’une assistance pour retourner dans leur pays en toute sécurité et dignité.

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International

La Colombie propose de financer le rapatriement de ses citoyens expulsés des États-Unis

Le gouvernement colombien s’est proposé de prendre en charge les frais de transport aérien et maritime de ses citoyens expulsés des États-Unis afin de garantir leur retour dans des conditions dignes, a annoncé le ministère des Affaires étrangères ce vendredi.

« Nous avons proposé à Mauricio Claver-Carone, envoyé spécial du président Donald Trump pour l’Amérique latine, d’assumer immédiatement le transfert de tous les citoyens expulsés par les États-Unis », indique un communiqué de presse. « Toutes les options de transport, aérien et maritime, sont actuellement en cours d’évaluation », précise le document.

Les conditions du retour des Colombiens ont provoqué une tension diplomatique ce week-end. Le président Gustavo Petro a dénoncé de prétendus mauvais traitements infligés à ses compatriotes et a interdit l’entrée sur le territoire de deux avions militaires américains, qui devaient atterrir dimanche avec plusieurs dizaines de Colombiens à bord.

En réponse, Donald Trump a imposé des tarifs douaniers et menacé de révoquer les visas des fonctionnaires du premier gouvernement de gauche en Colombie.

Cependant, l’incident diplomatique s’est calmé en quelques heures, après que la Maison-Blanche a assuré que la Colombie avait accepté ses conditions, conduisant ainsi Washington à annuler ses mesures de rétorsion.

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