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Amérique centrale

Nicaragua : le Parlement ordonne la fermeture d’une Université emblématique de l’opposition

AFP

Le Parlement du Nicaragua, dominé par les partisans du président Daniel Ortega, a ordonné mercredi la fermeture de l’Université Polytechnique de Managua (privée) qui avait été à la pointe des manifestations du printemps 2018 contre le pouvoir.

Le Parlement a annulé la personnalité juridique de cette université privée ainsi que de quatre autres instituts universitaires et de neuf associations, tous liés à l’Eglise catholique. Cette mesure implique l’arrêt des activités de ces entités.

Le Parlement a statué en urgence à la demande du ministère de l’Intérieur qui accuse ces universités et associations de manque de transparence.

La plus emblématique des institutions visées est l’Université Polytechnique de Managua (UPOLI) où des centaines d’étudiants assiégés par la police se sont retranchés près de deux mois durant les manifestations contre le président Ortega et son gouvernement au printemps 2018.

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Le Parlement a également prononcé la dissolution de la personnalité juridique de l’Université Catholique d’Agronomie Tropicale (Ucatse), de l’Université Populaire Nicaraguayenne (UPONIC), de l’Université Paulo Freire (UPF) et de l’Université Nicaraguayenne d’Etudes Humanitaires (UNEH).

Selon le ministère de l’Intérieur, ces universités et ces associations, dont plusieurs ONG, n’ont pas respecté ou ont mis obstacle au contrôle des associations civiles à but non-lucratif visant à la transparence quant aux fonds que ces entités reçoivent, selon les médias officiels.

Les étudiants des cinq universités fermées (trois à Managua, une à Esteli au nord du pays et une à Carazo, dans le sud-est) « restent dans les limbes » en ce qui concerne la poursuite de leurs études, a dénoncé auprès de l’AFP la leader étudiante Dolly Mora.

Dolly Mora, qui a participé aux manifestations de 2018, a déclaré son « indignation » face à la décision du Parlement, et « notamment de fermer l’UPOLI, parce que c’est un symbole de la résistance, de la lutte d’avril » 2018.

Le Conseil National des Universités (CNU, organisme d’Etat) a promis de garantir la continuité des études des universités qui ont été fermées.

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Au total, plus de 80 ONG impliquées notamment dans la promotion et la défense des droits de l’homme, de la santé, de l’éducation, de la culture ont été déclarées illégales depuis 2018.

Selon les autorités nicaraguayennes, les manifestations de 2018 constituaient une tentative de coup d’Etat inspirée par Washington.

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Amérique centrale

Le Costa Rica dément les accusations sur l’aide humanitaire salvadorienne

Le ministre de la Gouvernance, de la Police et de la Sécurité publique du Costa Rica, Mario Zamora Cordero, a démenti les accusations des législateurs de l’opposition concernant l’aide humanitaire envoyée par le Salvador au pays.

« Je démens catégoriquement cela, et je base ma réponse sur les faits eux-mêmes. Nous pouvons voir que l’équipement comprend des fournitures médicales, de la nourriture pour notre population, et essentiellement des ressources pour les pompiers. L’unité venant de l’armée salvadorienne est composée de plongeurs pour les sauvetages sous-marins », a déclaré le responsable costaricien aux médias locaux.

Zamora Cordero a expliqué que l’unité militaire salvadorienne ne portait aucune arme à feu, écartant ainsi toute opération militaire. « C’est une opération en faveur du peuple costaricien, réalisée en un temps record de 12 heures », a-t-il ajouté.

« Malheureusement, il y a des gens qui essaient de s’opposer à tout ce qui génère des bénéfices pour le peuple et tout ce que fait le gouvernement. Je tiens à être très clair, il s’agit d’une opération humanitaire », a-t-il souligné.

Le Salvador a envoyé une aide humanitaire au Costa Rica après les dégâts causés par l’ouragan Rafael.

 

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Amérique centrale

La tempête Sara provoque des alertes pour fortes pluies et inondations en Amérique centrale

La République dominicaine maintient l'alerte dans 14 provinces en raison des pluies

La dépression tropicale 19 est devenue la tempête tropicale Sara, marquant ainsi la dix-huitième tempête nommée de la saison des ouragans de l’Atlantique 2024.

Sara, située à environ 180 kilomètres à l’est du Cap Gracias a Dios, sur la côte atlantique du Honduras, a entraîné jeudi l’émission d’alertes pour de fortes pluies dans cinq pays d’Amérique centrale, selon la dernière mise à jour du Centre National des Ouragans.

L’alerte, qui durera jusqu’au début de la semaine prochaine, prévoit de fortes pluies, d’importantes inondations et de possibles glissements de terrain au Honduras, au Belize, au Salvador, au Guatemala et au Nicaragua.

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Amérique centrale

Laura Chinchilla critique l’aide humanitaire du Salvador à Costa Rica sous la présidence de Bukele

L’ex-présidente du Costa Rica, Laura Chinchilla, a rejeté l’aide humanitaire fournie par le Salvador au gouvernement costaricain pour aider les citoyens affectés par les fortes pluies qui ont frappé le pays ces derniers jours.

Le journal numérique costaricien Diario El Mundo a publié un article intitulé : « Laura Chinchilla : le Costa Rica qui accueille aujourd’hui Bukele est celui qui se contente des miettes ».

Dans le cadre de sa visite d’État au Costa Rica, Bukele a offert au président Rodrigo Chaves une aide humanitaire, qui est arrivée en moins de 24 heures après l’acceptation de la part du dirigeant costaricain. Suite à cela, des critiques ont émergé de la part de l’ex-présidente.

« Le Costa Rica qui l’a accueilli aujourd’hui est celui qui se contente des miettes d’un dirigeant médiatique et dénué de scrupules, qui n’offre que le pain de la sécurité pour aujourd’hui, mais la faim de l’État de droit pour demain », a fulminé Chinchilla.

Diario El Mundo a également rapporté que l’ex-présidente Chinchilla a critiqué la visite d’État de Bukele, qui a duré deux jours, au Costa Rica.

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