International
Argentine: de nouvelles hospitalisations après consommation de drogue

AFP
Six personnes ayant consommé de la drogue ont été hospitalisées depuis dimanche à Rosario, troisième ville d’Argentine, avec des symptômes similaires aux victimes de la cocaïne frelatée qui a fait 24 morts la semaine dernière, a-t-on appris lundi de sources sanitaires.
Le secrétariat de la Santé publique de Rosario, à 300 km au nord-ouest de Buenos Aires, a rapporté l’hospitalisation, dimanche après-midi puis dans la nuit, de cinq hommes et une femme, âgés de 22 à 41 ans, dont deux ont été placés sous assistance respiratoire. Les autres étaient dans un état stable.
Il a été établi que les patients « avaient un historique de consommation de substances » et les cas ont été référés au ministère de la Sécurité provincial pour enquête.
L’autorité sanitaire a dit ne pouvoir être en mesure de préciser de quelle drogue il s’agissait, mais des proches des hospitalisés cités dans les médias ont fait état de cocaïne achetée peu auparavant. La sous-secrétaire à la Santé publique Silvia Marmiroli a indiqué que dans certains cas, de l’alcool et des psychotropes pourraient aussi être mis en cause.
Selon elle, plusieurs patients présentaient des symptômes de « déficience sensorielle et détresse respiratoire », de « convulsions ».
Ces symptômes étaient présents chez nombre de personnes hospitalisées la semaine dernière dans la grande banlieue nord-ouest de Buenos Aires après avoir consommé de la cocaïne frelatée, dont la provenance a pu être tracée jusqu’à un point de vente dans un quasi-bidonville du quartier défavorisé de Loma Hermosa.
Vingt-quatre personnes sont mortes, 12 d’entre elles à leur domicile avant même de pouvoir être hospitalisées, et plus de 200 consultations avaient eu lieu en l’espace de 36 heures pour des symptômes de divers degrés de gravité.
Une alerte au public avait été lancée, appelant quiconque ayant acheté de la cocaïne localement à s’en débarrasser. Plus de 20.000 doses individuelles ont été saisies par la police, sans qu’il soit établi si elles étaient toutes frelatées.
Le composant avec lequel la cocaïne avait été coupée est toujours en cours d’analyse, mais les autorités soupçonnent fortement un dérivé d’opiacé, et excluaient a priori l’hypothèse d’un acte intentionnel, plus vraisemblablement un mauvais mélange.
Monica Cuñarro, une procureure experte en narcotrafic, fondatrice il y a 12 ans de la première unité judiciaire spécialisée, a expliqué à l’AFP que le marché de la drogue, sous l’effet de la pandémie et de gangs locaux ne constituant pas la priorité judiciaire, s’est « atomisé, diversifié » ces dernières années, avec pour conséquence une expertise et un contrôle moindres en bout de chaîne de « qui fait les mélanges ».
Amérique centrale
Petro demande à Bukele de libérer les Colombiens détenus au Salvador

Le président de la Colombie, Gustavo Petro, a demandé samedi à son homologue salvadorien, Nayib Bukele, de remettre les Colombiens emprisonnés au Salvador, en vertu de la décision de justice américaine suspendant les expulsions de migrants depuis les États-Unis vers ce pays d’Amérique centrale.
La Cour suprême des États-Unis a ordonné de suspendre, jusqu’à nouvel ordre, les expulsions de migrants supposément liés à des gangs vénézuéliens, du Texas vers une prison de haute sécurité au Salvador.
« Nous n’acceptons pas, et la justice américaine non plus, que l’on criminalise les enfants du Venezuela », a déclaré Petro sur son compte X, qualifiant la décision de la Cour de « jugement universel ».
Le président américain Donald Trump avait invoqué en mars la Loi sur les ennemis étrangers de 1798 pour arrêter de prétendus membres du gang Tren de Aragua et les envoyer au Salvador. Un groupe de Vénézuéliens a déjà été expulsé le mois dernier sur la base de cette loi.
Les avocats des familles des détenus, ainsi que des défenseurs des droits humains, affirment toutefois que ces migrants ne faisaient partie d’aucun groupe criminel.
« Aucun Latino-Américain démocrate ne peut accepter que tout un peuple en exil soit criminalisé à cause des crimes du groupe appelé ‘Tren de Aragua’ », a insisté Petro.
Il a également exigé : « Rendez-nous les Colombiens que vous avez dans vos prisons. Libérez le peuple vénézuélien ».
Le président colombien a réitéré que traiter les migrants comme des criminels est une idée « fasciste », héritée du fascisme européen.
Jusqu’à présent, cette loi n’avait été utilisée que pendant la guerre de 1812 contre l’Empire britannique et ses colonies canadiennes, ainsi que lors des deux guerres mondiales du XXe siècle.
International
Migrants vénézuéliens : controverse autour d’un arrêt de la Cour suprême en pleine nuit

Un juge conservateur de la Cour suprême des États-Unis a critiqué l’intervention du plus haut tribunal du pays, samedi, visant à suspendre l’expulsion de migrants vénézuéliens ordonnée par le président Donald Trump, qualifiant la décision de « précipitée » et « juridiquement contestable ».
La Cour suprême a interrompu, dans les premières heures de samedi, l’expulsion de prétendus membres de gangs vénézuéliens depuis l’État du Texas vers une prison de haute sécurité au Salvador, suite à un décret de l’administration Trump fondé sur une loi du XVIIIe siècle.
Les juges conservateurs Samuel Alito et Clarence Thomas ont été les seuls à s’opposer à la décision majoritaire parmi les neuf membres de la Cour.
« Littéralement au milieu de la nuit, la Cour a émis une mesure sans précédent et juridiquement discutable (…) sans entendre la partie adverse, dans les huit heures suivant la réception de la requête », a déclaré Alito dans un communiqué.
« Nous n’avions aucune raison valable de penser que, dans ces circonstances, publier un ordre à minuit était nécessaire ou approprié », a-t-il ajouté.
International
Edmundo González Urrutia : « Le Venezuela crie au changement »

Le leader antichaviste Edmundo González Urrutia, en exil depuis septembre dernier après avoir dénoncé une « persécution » à son encontre, a affirmé ce samedi que le Venezuela « crie au changement », à l’occasion du 215e anniversaire du début du processus d’indépendance du pays face à la Couronne espagnole.
L’ancien ambassadeur, qui revendique la présidence de son pays, a souligné que le 19 avril 1810, « un peuple courageux a élevé la voix et décidé que le destin du Venezuela devait être entre les mains des Vénézuéliens ».
« Aujourd’hui, comme à l’époque, le pays réclame un changement. Pour la dignité. Pour la liberté. Nous sommes les héritiers d’un esprit indomptable qui ne se soumet pas à l’adversité. L’engagement envers le Venezuela est inébranlable. La lutte est pour un pays libre, juste et en paix », a-t-il écrit sur le réseau social X.
González Urrutia a également dénoncé une « fraude » lors de l’élection présidentielle du 28 juillet 2024, au cours de laquelle l’organisme électoral, contrôlé par le chavisme, a proclamé la réélection controversée de Nicolás Maduro. Ce dernier a prêté serment en janvier pour un troisième mandat consécutif de six ans, ce que la principale coalition d’opposition — la Plateforme d’unité démocratique (PUD) — a qualifié de « coup d’État ».
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