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International

Poutine m’a promis le rang de colonel de l’armée russe, affirme le président bélarusse

AFP

L’autoritaire président du Bélarus Alexandre Loukachenko a affirmé dans un entretien que Vladimir Poutine lui avait promis le rang de colonel de l’armée russe, ajoutant que le dirigeant russe deviendrait, lui, général.

« Poutine est un colonel, et il m’a promis de faire de moi un colonel. Il ne l’a toujours pas fait », dit-il dans cette interview accordée à Vladimir Soloviov, un journaliste porte-voix du Kremlin.

« Il l’a promis, qu’il le fasse », lance-t-il au présentateur hilare, selon une vidéo diffusée dimanche par un compte Telegram lié à la présidence du Bélarus.

Le journaliste, riant aux éclats, tente de remettre en cause la véracité des propos de M. Loukachenko qui persiste et signe, affirmant tantôt que la promesse de M. Poutine était de faire de lui un colonel de « l’armée russe » ou de « l’armée soviétique », avant d’enchaîner et de dire que le président russe, un ancien colonel du KGB, « sera lui fait général ».  

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M. Loukachenko, dont le régime est défendu bec et ongles par le Kremlin alors que Minsk réprime sans ménagement une vaste mouvement de contestation depuis 2020, est un habitué des déclarations insolites. 

A aucun moment, il n’explique le contexte dans lequel la promesse de promotion militaire lui aurait été faite par le maître du Kremlin. 

Quand le journaliste lui fait remarquer qu’il est difficile pour le président d’un Etat indépendant d’être officier dans l’armée d’un autre pays, l’intéressé lui répond: « c’est mon problème, pas le vôtre. »

M. Loukachenko, aux commandes du Bélarus depuis 1994, a eu une relation tumultueuse avec Moscou. Depuis l’automne 2020, il se pose en dernier rempart de la Russie face à l’Occident, promettant même de l’accompagner dans une campagne militaire en Ukraine si nécessaire.

Le Bélarus est très dépendant des crédits financiers russes ainsi que des approvisionnements en pétrole et en gaz de son voisin. Régulièrement, des rumeurs font état d’un projet du Kremlin, toujours démenti, de fusion avec la Russie. 

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MARN1

Amérique centrale

Petro demande à Bukele de libérer les Colombiens détenus au Salvador

Le président de la Colombie, Gustavo Petro, a demandé samedi à son homologue salvadorien, Nayib Bukele, de remettre les Colombiens emprisonnés au Salvador, en vertu de la décision de justice américaine suspendant les expulsions de migrants depuis les États-Unis vers ce pays d’Amérique centrale.

La Cour suprême des États-Unis a ordonné de suspendre, jusqu’à nouvel ordre, les expulsions de migrants supposément liés à des gangs vénézuéliens, du Texas vers une prison de haute sécurité au Salvador.

« Nous n’acceptons pas, et la justice américaine non plus, que l’on criminalise les enfants du Venezuela », a déclaré Petro sur son compte X, qualifiant la décision de la Cour de « jugement universel ».

Le président américain Donald Trump avait invoqué en mars la Loi sur les ennemis étrangers de 1798 pour arrêter de prétendus membres du gang Tren de Aragua et les envoyer au Salvador. Un groupe de Vénézuéliens a déjà été expulsé le mois dernier sur la base de cette loi.

Les avocats des familles des détenus, ainsi que des défenseurs des droits humains, affirment toutefois que ces migrants ne faisaient partie d’aucun groupe criminel.

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« Aucun Latino-Américain démocrate ne peut accepter que tout un peuple en exil soit criminalisé à cause des crimes du groupe appelé ‘Tren de Aragua’ », a insisté Petro.

Il a également exigé : « Rendez-nous les Colombiens que vous avez dans vos prisons. Libérez le peuple vénézuélien ».

Le président colombien a réitéré que traiter les migrants comme des criminels est une idée « fasciste », héritée du fascisme européen.

Jusqu’à présent, cette loi n’avait été utilisée que pendant la guerre de 1812 contre l’Empire britannique et ses colonies canadiennes, ainsi que lors des deux guerres mondiales du XXe siècle.

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International

Migrants vénézuéliens : controverse autour d’un arrêt de la Cour suprême en pleine nuit

Un juge conservateur de la Cour suprême des États-Unis a critiqué l’intervention du plus haut tribunal du pays, samedi, visant à suspendre l’expulsion de migrants vénézuéliens ordonnée par le président Donald Trump, qualifiant la décision de « précipitée » et « juridiquement contestable ».

La Cour suprême a interrompu, dans les premières heures de samedi, l’expulsion de prétendus membres de gangs vénézuéliens depuis l’État du Texas vers une prison de haute sécurité au Salvador, suite à un décret de l’administration Trump fondé sur une loi du XVIIIe siècle.

Les juges conservateurs Samuel Alito et Clarence Thomas ont été les seuls à s’opposer à la décision majoritaire parmi les neuf membres de la Cour.

« Littéralement au milieu de la nuit, la Cour a émis une mesure sans précédent et juridiquement discutable (…) sans entendre la partie adverse, dans les huit heures suivant la réception de la requête », a déclaré Alito dans un communiqué.

« Nous n’avions aucune raison valable de penser que, dans ces circonstances, publier un ordre à minuit était nécessaire ou approprié », a-t-il ajouté.

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International

Edmundo González Urrutia : « Le Venezuela crie au changement »

Le leader antichaviste Edmundo González Urrutia, en exil depuis septembre dernier après avoir dénoncé une « persécution » à son encontre, a affirmé ce samedi que le Venezuela « crie au changement », à l’occasion du 215e anniversaire du début du processus d’indépendance du pays face à la Couronne espagnole.

L’ancien ambassadeur, qui revendique la présidence de son pays, a souligné que le 19 avril 1810, « un peuple courageux a élevé la voix et décidé que le destin du Venezuela devait être entre les mains des Vénézuéliens ».

« Aujourd’hui, comme à l’époque, le pays réclame un changement. Pour la dignité. Pour la liberté. Nous sommes les héritiers d’un esprit indomptable qui ne se soumet pas à l’adversité. L’engagement envers le Venezuela est inébranlable. La lutte est pour un pays libre, juste et en paix », a-t-il écrit sur le réseau social X.

González Urrutia a également dénoncé une « fraude » lors de l’élection présidentielle du 28 juillet 2024, au cours de laquelle l’organisme électoral, contrôlé par le chavisme, a proclamé la réélection controversée de Nicolás Maduro. Ce dernier a prêté serment en janvier pour un troisième mandat consécutif de six ans, ce que la principale coalition d’opposition — la Plateforme d’unité démocratique (PUD) — a qualifié de « coup d’État ».

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