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Amérique centrale

Nicaragua: un journaliste sportif condamné à 9 ans de prison pour « conspiration »

AFP

Un journaliste sportif a été condamné à neuf ans de prison mercredi au Nicaragua pour le délit de « conspiration visant à porter atteinte à l’intégrité nationale », lors d’un des procès menés contre l’opposition au président Daniel Ortega, a annoncé une ONG.

« Le pouvoir judiciaire condamne à neuf ans de prison et à l’impossibilité d’exercer des fonctions publiques le journaliste Miguel Mendoza pour conspiration visant à porter atteinte à l’intégrité nationale », a tweeté le Centre nicaraguayen des droits humains (Cenidh), une ONG indépendante.

« Ces dernières années, Mendoza a partagé ses opinions politiques sur la situation des droits de l’homme et a critiqué le gouvernement » sur les réseaux sociaux, où il comptait des milliers d’abonnés, avait déclaré l’an dernier le Comité pour la protection des journalistes (CPJ) en demandant sa libération.

M. Mendoza est l’un des 46 opposants interpellés l’année dernière, la plupart avant l’élection de novembre lors de laquelle le président Ortega (76 ans) a obtenu un quatrième mandat consécutif depuis son retour au pouvoir en 2007.

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L’opposante Nidia Barbosa a également été condamnée mercredi à neuf ans de prison, tandis que mardi, la présidente de l’Union pour le renouveau démocratique (Unamos), l’ex-Mouvement de rénovation sandiniste (MRS, centre-gauche), Suyen Barahona, a écopé de huit ans.

Les opposants sont poursuivis sur la base de la loi sur la défense des droits du peuple à l’indépendance et à la souveraineté, adoptée en 2020, qui considère les personnes qui menacent l’intégrité nationale comme des « traîtres à la patrie ».

Depuis le début des procès, le 1er février, 20 opposants ont été déclarés coupables, dont 10 ont été condamnés à des peines comprises entre huit et 13 ans de prison.

Parmi les dizaines d’opposants détenus se trouvait Hugo Torres, ex-guérillero et dirigeant de la dissidence sandiniste, qui est décédé samedi en détention, à l’hôpital, à l’âge de 73 ans. Sa mort a fait monter la pression sur Daniel Ortega avec des critiques de la communauté internationale.

En outre, 124 autres opposants croupissent aussi en prison pour avoir participé aux manifestations du printemps 2018 qui demandaient la démission du président Ortega. La répression a fait au moins 355 morts, tandis que plus de 100.000 Nicaraguayens prenaient le chemin de l’exil, selon la Commission interaméricaine des droits de l’homme (CIDH).

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Amérique centrale

La présidente mexicaine confirme sa présence de deux heures à la IXe CELAC

La présidente mexicaine, Claudia Sheinbaum, a confirmé ce vendredi qu’elle se rendra pour « environ deux heures » à la IXe Conférence de la Communauté des États Latino-Américains et Caribéens (CELAC), qui se tiendra le 9 avril au Honduras, après un appel téléphonique avec la présidente hondurienne, Xiomara Castro.

« Je vais participer à la CELAC le 9 avril, mais pour très peu de temps. Je ne pourrai pas rester toute la journée. Nous définissons encore l’horaire exact, mais je verrai si je peux être présente à l’inauguration. Je serai à Tegucigalpa environ deux heures », a déclaré Sheinbaum lors de sa conférence de presse matinale.

Ce sera son deuxième voyage à l’étranger depuis son entrée en fonction le 1er octobre, après sa participation au sommet du G20 en novembre à Rio de Janeiro, au Brésil.

Contrairement à ce déplacement, effectué en vol commercial avec une escale au Panama, elle utilisera cette fois un avion des Forces armées mexicaines, en raison du peu de temps dont elle dispose.

La cheffe de l’État mexicain, qui a promis de maintenir la politique de voyages internationaux limités de son prédécesseur, Andrés Manuel López Obrador (2018-2024), a exprimé son souhait d’accompagner Xiomara Castro et le président colombien Gustavo Petro, qui assumera la présidence tournante de la CELAC lors de cette rencontre.

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Amérique centrale

Le départ de Ricardo Martinelli vers le Nicaragua toujours en suspens

Le départ de l’ex-président panaméen Ricardo Martinelli (2009-2014) vers son asile au Nicaragua reste incertain. Ce mercredi, l’un de ses avocats a déclaré qu’il ne s’attendait pas à un départ dans les prochaines heures, alors que le sauf-conduit accordé par le gouvernement panaméen expirera ce jeudi à minuit.

Martinelli, un magnat de 73 ans, s’est réfugié à l’ambassade du Nicaragua depuis plus d’un an pour éviter d’être incarcéré après avoir été condamné à plus de 10 ans de prison pour blanchiment d’argent. Son voyage vers le Nicaragua a été suspendu à la dernière minute lundi dernier.

Le gouvernement de Daniel Ortega et Rosario Murillo a déclaré dans un communiqué qu’il ne recevrait pas l’ex-président panaméen tant qu’une possible alerte rouge d’Interpol contre lui ne serait pas clarifiée. Les autorités panaméennes ont toutefois précisé que cette alerte n’existait pas, car elle était infondée.

« Nous attendons ce communiqué officiel du Nicaragua autorisant le voyage », a déclaré Alfredo Vallarino, l’un des avocats de l’ancien dirigeant, aux journalistes. Il a également rappelé que le sauf-conduit expirera « demain (jeudi) à minuit », après avoir été prolongé lundi dernier par le gouvernement panaméen.

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Amérique centrale

Le Nicaragua accuse le Panama de bloquer sa nomination au SICA

Le gouvernement nicaraguayen a accusé lundi le Panama de bloquer, en collaboration avec le Costa Rica, le Guatemala et la République dominicaine, la nomination de l’ancien ministre des Affaires étrangères du Nicaragua, Denis Moncada, au poste de secrétaire général du Système d’intégration centraméricain (SICA), une fonction vacante depuis novembre 2023.

Dans un communiqué où le Nicaragua a également annoncé qu’il n’accueillerait pas l’ancien président panaméen Ricardo Martinelli (2009-2014)—qui cherche asile à l’ambassade du Nicaragua au Panama depuis février 2024après avoir été condamné pour corruption—le gouvernement sandiste a aussi accusé le Panama de le diffamer.

« Le gouvernement du Panama, sous la présidence de José Raúl Mulino Quintero, a systématiquement ignoré, diffamé et agi contre le gouvernement du Nicaragua à travers des déclarations offensantes injustifiées. De plus, il a bloqué, en collaboration avec d’autres pays, le droit légitime du Nicaragua à occuper le poste de secrétaire général du SICA », a déclaré le gouvernement nicaraguayen dans un communiqué lu par la vice-présidente Rosario Murillo.

Le gouvernement dirigé par Daniel Ortega et Rosario Murillo a exhorté les autorités panaméennes, son président et son ministère des Affaires étrangères à « agir en conséquence et à favoriser des relations basées sur le respect, la compréhension et la fraternité entre nos nations, car nos peuples savent véritablement être frères. »

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