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Amérique centrale

Honduras: l’ex-président Hernandez, réclamé par Washington, reste en détention

AFP

L’ex-président hondurien Juan Orlando Hernandez (2014-2022), soupçonné de trafic de drogue par les Etats-Unis qui demandent son extradition, va rester en détention provisoire après le rejet jeudi d’un recours devant la Cour suprême. 

« A la majorité des votes, il n’est pas donné lieu au recours », a fait savoir le porte-parole de la Cour suprême, Carlos Silva, en référence à la requête déposée par l’ancien chef de l’Etat qui demandait à être placé en résidence surveillée. 

L’ancien président, âgé de 53 ans et désigné habituellement par ses initiales JOH, est incarcéré au siège du commandement des forces spéciales de la police, dans l’est de Tegucigalpa.

Le 14 février, les Etats-Unis ont demandé l’arrestation et l’extradition de l’ancien dirigeant de droite, accusé de complicité dans l’exportation d’environ 500 tonnes de cocaïne vers le marché américain depuis 2004. 

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Le domicile de M. Hernandez, qui rejette les accusations portées contre lui, avait alors été immédiatement encerclé par 600 policiers. Le lendemain, visé par un mandat d’arrêt émis un juge de la Cour suprême hondurienne, il s’était livré à la police. 

Il avait été présenté dès le lendemain à un juge et sera à nouveau entendu le 16 mars. 

Le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, a révélé le 7 février que M. Hernandez figurait, depuis le 1er juillet 2021, sur une liste de personnes accusées par les Etats-Unis de corruption ou d’atteintes à la démocratie en Amérique centrale.

JOH a « commis ou facilité des actes de corruption et de narcotrafic, et utilisé des gains de ces activités illicites pour des campagnes politiques », avait affirmé M. Blinken.

Son frère cadet, l’ancien député Antonio « Tony » Hernandez, a été condamné en mars 2021 aux Etats-Unis à la prison à vie pour trafic de drogue. Les procureurs de New York soupçonnent JOH d’être son complice.

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M. Hernandez a quitté le pouvoir le 27 janvier après deux mandats à la tête du Honduras, remplacé par la présidente de gauche, Xiomara Castro. 

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Amérique centrale

Le Guatemala prêt à recevoir 18 vols hebdomadaires de citoyens expulsés des États-Unis

Le ministère des Relations extérieures du Guatemala est en communication « permanente » avec la Maison-Blanche et se dit prêt à gérer environ 18 vols hebdomadaires de citoyens guatémaltèques expulsés des États-Unis, a déclaré ce samedi matin un haut fonctionnaire du pays d’Amérique centrale à CNN.

Santiago Palomo, secrétaire du Bureau du Président du Guatemala, a confirmé que 264 citoyens guatémaltèques ont été expulsés des États-Unis vers leur pays à bord de vols militaires américains.

Le retour de ces citoyens guatémaltèques survient alors que l’administration Trump a avancé à grande vitesse cette semaine pour mettre en œuvre l’agenda anti-immigration du président, posant ainsi les bases pour expulser rapidement les migrants présents sur le territoire américain.

« Nos autorités aux États-Unis, dirigées par l’ambassadeur Hugo Beteta, ont été en contact cette semaine avec des hauts responsables de l’administration de Donald Trump », a déclaré Palomo. « La communication a été très fluide. Nous avons reçu des informations assez détaillées sur les vols que nous attendions vendredi. »

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Amérique centrale

Bernardo Arévalo souligne les progrès contre la corruption lors de son premier rapport présidentiel

e président du Guatemala, Bernardo Arévalo de León, a souligné ce mardi, devant le Congrès, les progrès réalisés dans la lutte contre la corruption et le narcotrafic comme des piliers de sa première année à la tête du gouvernement guatémaltèque.

« Nous sommes en pleine transformation, mais l’engagement doit se concentrer sur l’éradication de la corruption qui nous a opprimés pendant si longtemps », a déclaré le président lors de la présentation de son premier rapport de gouvernement.

Arévalo de León a demandé aux députés de « travailler ensemble pour un changement structurel » dans le pays et a remercié le président de l’Organe législatif, Nery Ramos, pour le travail conjoint mené en faveur de l’adoption de différentes lois et l’alliance construite tout au long de 2024.

Le président guatémaltèque a mis en avant, comme un succès de son administration, les dénonciations de dizaines de structures de corruption enracinées dans les institutions de l’État, notamment des réseaux de fraude impliquant des hommes d’affaires et d’anciens fonctionnaires.

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Amérique centrale

Le procès de Romeo Vásquez : des manifestants exigent justice pour Isis Obed Murillo

Des dizaines de partisans du parti officieliste Liberté et Rétablissement (Libre) se sont rassemblés ce vendredi devant le tribunal à Tegucigalpa où comparaissent l’ex-chef de l’État-major général des Forces armées du Honduras, Romeo Vásquez, et deux autres militaires accusés de meurtre, pour exiger justice pour les « martyrs » du coup d’État de 2009 contre le président de l’époque, Manuel Zelaya.

« Nous avons besoin que justice soit rendue pour chaque martyr, pour la vie d’Isis Obed, parce que lui et tous les martyrs ont été assassinés, ils ne sont pas morts parce qu’ils voulaient mourir, ils sont morts parce qu’on a voulu les tuer », a déclaré aux journalistes Silvia Mencías, la mère d’Isis Obed Murrillo.

Vásquez, l’ex-sous-chef de l’institution militaire Venancio Cervantes et l’ex-commandant du Commandement des opérations spéciales Carlos Roberto Puerto, sont accusés par le ministère public (le procureur général) de « meurtres et de blessures graves » contre les citoyens Isis Obed Murillo et Alex Roberto Zavala, partisans de Zelaya, le mari et conseiller de la présidente du Honduras, Xiomara Castro.

Murillo est décédé le 5 juillet 2009 d’une balle dans la tête alors qu’il participait à une manifestation, ce jour-là, lorsque Manuel Zelaya a tenté de revenir dans le pays par voie aérienne, ce que les forces armées ont empêché en bloquant la piste de l’aéroport international de Toncontín à la capitale hondurienne.

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