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International

Colombie: la guérilla de l’ELN annonce un cessez-le-feu pour les législatives

AFP

L’Armée de libération nationale (ELN), dernière guérilla constituée comme telle encore active en Colombie, a annoncé vendredi un cessez-le-feu de six jours pour « faciliter » les élections législatives du 13 mars dans le pays.

« Pour faciliter (…) la présence aux urnes de ceux qui veulent voter, nous annonçons au pays un cessez-le-feu entre le 10 mars à 00H00 et le 15 du même mois à 24H00 », a indiqué l’ELN dans un communiqué.

La guérilla d’inspiration guévariste, fondée en 1964 dans le sillage de la révolution cubaine, présente cette trêve unilatérale comme un « geste » envers le pays, mais pas « envers ce gouvernement » qui « a toujours refusé la paix ».

Le gouvernement du président conservateur Ivan Duque a minimisé l’importance de cette annonce.

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« Je ne crois pas aux nouvelles des criminels ou des terroristes. (…) Ils ne le font que dans le but politique d’influencer les élections afin qu’ils ouvrent de faux dialogues de paix dans leur unique intérêt ou que d’autres leur offrent un pardon social », a déclaré le ministre de la Défense, Diego Molano, lors d’une conférence de presse.

Le président Duque, qui achèvera son mandat de quatre ans en août, a suspendu les pourparlers de paix menées par son prédécesseur avec l’ELN en raison du refus du groupe armé de cesser ses attaques.

L’ELN compterait aujourd’hui quelque 2.500 combattants, avec des bastions dans les régions frontalières du Venezuela, et dispose également de réseaux de soutien dans les zones urbaines.

Le 23 février, l’ELN avait annoncé le lancement d’une « grève nationale » contre le gouvernement, restée sans conséquence majeure dans le pays à l’exception de quelques incidents isolés dans ses bastions.

Fin février, les évêques du pays avaient « demandé à l’ELN d’abandonner la voie de la violence et de montrer (…) une réelle volonté de dialogue ».

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Les représentants de 23 pays et des Nations unies en Colombie ont appelé les groupes armés à déclarer un « cessez-le-feu » avant les élections législatives et présidentielles qui se tiendront respectivement en mars et fin mai.

Le gouvernement assure de son côté qu’il existe des « garanties complètes » pour un bon déroulement du processus électoral. L’escalade de la violence dans plusieurs régions du pays, où sévissent de nombreux groupes armés, génère cependant de nombreuses incertitudes.

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International

Trump annonce un délai supplémentaire pour les droits de douane sur les voitures du Mexique et du Canada

La Maison Blanche a annoncé mercredi qu’elle repousserait au 2 avril l’imposition de droits de douane de 25 % sur les automobiles en provenance du Mexique et du Canada.

Cela fait suite à une conversation entre le président Donald Trump et les trois plus grands fabricants américains qui assemblent des véhicules dans les deux pays voisins.

Auparavant, le secrétaire au Commerce, Howard Lutnick, avait informé que le président Trump mettrait à jour ses projets de droits de douane par une annonce mercredi après-midi, en excluant possiblement certains secteurs comme celui des automobiles.

« Des droits de douane seront appliqués, soyons clairs », a déclaré Lutnick. « Mais ce qu’il envisage, c’est quelles sections du marché pourraient peut-être — peut-être — bénéficier d’un allégement d’ici, bien sûr, le 2 avril. »

« Nous nous attendons à faire une annonce cet après-midi. Et je pense que ce sera une solution intermédiaire (…) Parce que le Mexique et le Canada font un grand effort. Je pense donc qu’un résultat probable serait un compromis », a ajouté Lutnick.

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International

JD Vance met en avant les politiques d’immigration strictes lors de sa visite à la frontière entre les États-Unis et le Mexique

Le vice-président JD Vance a visité la frontière entre les États-Unis et le Mexique mercredi pour mettre en avant les politiques d’immigration plus strictes qui, selon la Maison Blanche, ont entraîné une baisse drastique des arrestations pour traversées illégales depuis que Donald Trump a entamé son second mandat.

Vance sera accompagné à Eagle Pass, au Texas, par le secrétaire à la Défense Pete Hegseth et la directrice du renseignement national Tulsi Gabbard, les membres les plus hauts placés de l’administration républicaine de Trump à visiter la frontière sud.

La Maison Blanche informe que Vance prévoit de parcourir la frontière, de tenir une table ronde avec des responsables locaux, étatiques et fédéraux, et de visiter un centre de détention. Les autorités locales et les militants indiquent que l’itinéraire de Vance comprendra probablement également une visite de Shelby Park, un espace vert municipal le long du Río Bravo (Río Grande), que le gouverneur républicain Greg Abbott a confisqué aux autorités fédérales l’année dernière dans un différend avec l’administration Biden. Abbott a accusé cette administration de ne pas faire assez pour empêcher les traversées illégales.

« La sécurité des frontières est une question de sécurité nationale », a déclaré Hegseth à Fox News avant le voyage. Il a ajouté : « Nous renvoyons ces personnes chez elles et nous n’en laissons pas entrer davantage. Et cela se voit actuellement. »

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International

La menace russe, une priorité pour la France, selon Emmanuel Macron

Le président de la France, Emmanuel Macron, a exprimé son souhait que les États-Unis continuent de contribuer à la défense de l’Europe, mais a souligné qu’il fallait « se préparer au cas où ce ne serait pas le cas », tout en qualifiant les tarifs douaniers imposés par Washington d’ « incompréhensibles ».

« L’avenir de l’Europe ne peut pas être décidé à Washington ou à Moscou. La menace vient de l’Est, la situation de stabilité après la chute du mur (de Berlin) n’existe plus », a déclaré Macron dans un discours à la nation, justifiant un effort militaire accru pour le pays.

« La menace russe est là et elle touche les pays européens, elle nous touche », a souligné Macron, rappelant que la Russie « a déjà transformé le conflit ukrainien en un conflit mondial », « viole nos frontières pour assassiner des opposants, manipule les élections en Roumanie et en Moldavie », « organise des cyberattaques contre nos hôpitaux » et « essaie de manipuler nos opinions avec des mensonges diffusés sur les réseaux sociaux ».

« Qui peut croire que la Russie se contentera de l’Ukraine ? », a interrogé Macron. « Nous ne pouvons pas croire la parole de la Russie. L’Ukraine a droit à la paix et à la sécurité », a-t-il ajouté.

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