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International

Colombie: la candidate Betancourt choisit son libérateur comme vice-président

AFP

La Franco-colombienne et ex-otage Ingrid Betancourt, candidate à l’élection présidentielle fin mai en Colombie, a annoncé jeudi avoir choisi comme son potentiel vice-président le colonel qui l’avait sauvée en 2008 après six ans de captivité aux mains de la guérilla des FARC.

« J’ai dû choisir la personne que je considère comme le meilleur partenaire pour mener à bien cette mission contre la corruption: le colonel José Luis Esparza », a déclaré Mme Betancourt dans une interview accordée au média en ligne Cambio.

Aujourd’hui à la retraite le colonel Esparza fut le « héros de Jaque », a souligné l’ex-otage, 61 ans, en référence à la célèbre opération de l’armée colombienne qui permit sa libération. « C’est quelqu’un en qui j’ai confiance car il m’a sauvé la vie ».

La Franco-colombienne a quitté une coalition centriste en janvier pour se présenter seule la présidentielle prévue le 29 mai en Colombie.

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Le colonel Esparza, qui a pris sa retraite de l’armée à la fin de l’année dernière, a commandé l’opération complexe, montée par l’armée sous une couverture humanitaire, au cours de laquelle Mme Betancourt et 14 autres otages avaient été libérés sans violence des mains des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC), autrefois la guérilla la plus puissante du continent sud-américain et qui a déposé les armes en 2016.

« Il s’enfonce dans la jungle, trompe les guérilleros et parvient à nous sauver sans tirer un seul coup de feu », a rappelé Mme Betancourt à propos de son sauveur.

« Sans doute suis-je un peu plus à droite qu’Ingrid. Mais le plus important est que nous sommes unis par la question sensible de la corruption », a commenté M. Esparza dans la même interview.

Selon la presse, son départ de l’armée serait dû à des allégations selon lesquelles il serait proche de l’ELN (Armée de libération nationale), la dernière guérilla reconnue en Colombie. L’officier nie ces accusations. Mme Betancourt affirme que « son retrait de l’armée sans explication » était une nouvelle illustration de la « corruption » qui gangrène le pays.

Portant un discours féministe et contre la corruption, la Franco-colombienne se présente sous les couleurs de son propre parti écologiste, Vert oxygène. Elle se veut une alternative entre l’opposition de gauche, actuellement en tête dans les sondages, et la droite au pouvoir.

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Par ses déclarations, elle a bousculé la campagne électorale, faisant notamment éclater la coalition centriste. « L’ouragan Betancourt », ou encore « Betancourt met le feu à la campagne » ont ainsi titré des médias colombiens de référence.

Elle n’est cependant créditée que de 3 à 4% des intentions de vote, et reste un personnage relativement controversé en Colombie, où elle ne suscite guère de sympathie et où on lui reproche notamment d’avoir essayé de tirer profit financièrement de sa détention.

Les Colombiens voteront le 29 mai pour trouver un successeur au président conservateur Ivan Duque, qui ne peut pas se représenter. 

Ils votent par ailleurs ce 13 mars pour des législatives, mais également pour choisir les candidats de plusieurs coalitions politiques au scrutin présidentiel. 

Le candidat de gauche, Gustavo Petro, fait pour l’instant la course en tête, selon les sondages.

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Amérique centrale

Petro demande à Bukele de libérer les Colombiens détenus au Salvador

Le président de la Colombie, Gustavo Petro, a demandé samedi à son homologue salvadorien, Nayib Bukele, de remettre les Colombiens emprisonnés au Salvador, en vertu de la décision de justice américaine suspendant les expulsions de migrants depuis les États-Unis vers ce pays d’Amérique centrale.

La Cour suprême des États-Unis a ordonné de suspendre, jusqu’à nouvel ordre, les expulsions de migrants supposément liés à des gangs vénézuéliens, du Texas vers une prison de haute sécurité au Salvador.

« Nous n’acceptons pas, et la justice américaine non plus, que l’on criminalise les enfants du Venezuela », a déclaré Petro sur son compte X, qualifiant la décision de la Cour de « jugement universel ».

Le président américain Donald Trump avait invoqué en mars la Loi sur les ennemis étrangers de 1798 pour arrêter de prétendus membres du gang Tren de Aragua et les envoyer au Salvador. Un groupe de Vénézuéliens a déjà été expulsé le mois dernier sur la base de cette loi.

Les avocats des familles des détenus, ainsi que des défenseurs des droits humains, affirment toutefois que ces migrants ne faisaient partie d’aucun groupe criminel.

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« Aucun Latino-Américain démocrate ne peut accepter que tout un peuple en exil soit criminalisé à cause des crimes du groupe appelé ‘Tren de Aragua’ », a insisté Petro.

Il a également exigé : « Rendez-nous les Colombiens que vous avez dans vos prisons. Libérez le peuple vénézuélien ».

Le président colombien a réitéré que traiter les migrants comme des criminels est une idée « fasciste », héritée du fascisme européen.

Jusqu’à présent, cette loi n’avait été utilisée que pendant la guerre de 1812 contre l’Empire britannique et ses colonies canadiennes, ainsi que lors des deux guerres mondiales du XXe siècle.

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International

Migrants vénézuéliens : controverse autour d’un arrêt de la Cour suprême en pleine nuit

Un juge conservateur de la Cour suprême des États-Unis a critiqué l’intervention du plus haut tribunal du pays, samedi, visant à suspendre l’expulsion de migrants vénézuéliens ordonnée par le président Donald Trump, qualifiant la décision de « précipitée » et « juridiquement contestable ».

La Cour suprême a interrompu, dans les premières heures de samedi, l’expulsion de prétendus membres de gangs vénézuéliens depuis l’État du Texas vers une prison de haute sécurité au Salvador, suite à un décret de l’administration Trump fondé sur une loi du XVIIIe siècle.

Les juges conservateurs Samuel Alito et Clarence Thomas ont été les seuls à s’opposer à la décision majoritaire parmi les neuf membres de la Cour.

« Littéralement au milieu de la nuit, la Cour a émis une mesure sans précédent et juridiquement discutable (…) sans entendre la partie adverse, dans les huit heures suivant la réception de la requête », a déclaré Alito dans un communiqué.

« Nous n’avions aucune raison valable de penser que, dans ces circonstances, publier un ordre à minuit était nécessaire ou approprié », a-t-il ajouté.

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International

Edmundo González Urrutia : « Le Venezuela crie au changement »

Le leader antichaviste Edmundo González Urrutia, en exil depuis septembre dernier après avoir dénoncé une « persécution » à son encontre, a affirmé ce samedi que le Venezuela « crie au changement », à l’occasion du 215e anniversaire du début du processus d’indépendance du pays face à la Couronne espagnole.

L’ancien ambassadeur, qui revendique la présidence de son pays, a souligné que le 19 avril 1810, « un peuple courageux a élevé la voix et décidé que le destin du Venezuela devait être entre les mains des Vénézuéliens ».

« Aujourd’hui, comme à l’époque, le pays réclame un changement. Pour la dignité. Pour la liberté. Nous sommes les héritiers d’un esprit indomptable qui ne se soumet pas à l’adversité. L’engagement envers le Venezuela est inébranlable. La lutte est pour un pays libre, juste et en paix », a-t-il écrit sur le réseau social X.

González Urrutia a également dénoncé une « fraude » lors de l’élection présidentielle du 28 juillet 2024, au cours de laquelle l’organisme électoral, contrôlé par le chavisme, a proclamé la réélection controversée de Nicolás Maduro. Ce dernier a prêté serment en janvier pour un troisième mandat consécutif de six ans, ce que la principale coalition d’opposition — la Plateforme d’unité démocratique (PUD) — a qualifié de « coup d’État ».

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