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International

Migrations: pour AMLO, les Etats-Unis sont « co-responsables » d’une solution

AFP

Le président mexicain Andres Manuel Lopez Obrador a estimé vendredi que les Etats-Unis devaient contribuer à une solution commune pour limiter l’immigration illégale au départ de pays d’Amérique centrale, liée à la pauvreté.

« Protagonistes du phénomène migratoire », les Etats-Unis, « devraient donc être co-responsables dans l’élaboration d’une solution en modifiant leur politique migratoire », a déclaré le président mexicain, à l’issue d’une rencontre avec son homologue salvadorien Nayib Bukele.

Washington doit également aider à lutter contre la pauvreté et la violence « qui obligent des millions de personnes à quitter leur lieu de résidence », a souligné M. Lopez Obrador (AMLO).

Outre les Etats-Unis et le Mexique, le Guatemala, le Salvador et le Honduras –trois pays d’où partent régulièrement des caravanes de migrants– doivent participer à un « effort commun » dans la mise au point d’une solution, a estimé AMLO.

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Le président mexicain a entrepris jeudi une tournée diplomatique en Amérique centrale et à Cuba, dans les pays de départ de migrants qui traversent le Mexique vers les Etats-Unis, et dont le nombre record pourrait augmenter en flèche à partir du 23 mai.

Après le Guatemala et le Salvador, il est arrivé au Honduras vendredi soir et doit se rendre ensuite au Belize et à Cuba.

Les trois dernières semaines d’avril, les Etats-Unis ont arrêté 7.800 sans-papiers par jour le long des 3.200 km de frontière avec le Mexique, cinq fois plus que la moyenne sur la période 2014-2019.

Ce flux pourrait augmenter à partir du 23 mai, date à laquelle Washington doit lever une restriction sanitaire à la migration, le « titre 42 » (issu d’une loi de 1944 destinée à éviter la propagation des maladies contagieuses). Cette mesure avait été réactivée sous la présidence de Donald Trump en mars 2020 au début de la pandémie de Covid-19.

Juste avant son voyage, le président du Mexique avait annoncé un renforcement des contrôles le long de la frontière sud avec le Guatemala « pour protéger, bien que cela paraisse contradictoire ou paradoxal, les migrants ».

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M. Lopez Obrador encourage les Etats-Unis à investir massivement pour le développement économique de l’Amérique centrale.

Le Mexique a lui-même exporté dans le triangle Honduras, Guatemala et Salvador son programme de reforestation « Sembrando Vida » (En semant de la vie).

D’après la chancellerie mexicaine, quelque 20.000 centro-américains gagnent 250 dollars par mois grâce à ce programme financé par le Mexique.

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MARN1

Amérique centrale

Petro demande à Bukele de libérer les Colombiens détenus au Salvador

Le président de la Colombie, Gustavo Petro, a demandé samedi à son homologue salvadorien, Nayib Bukele, de remettre les Colombiens emprisonnés au Salvador, en vertu de la décision de justice américaine suspendant les expulsions de migrants depuis les États-Unis vers ce pays d’Amérique centrale.

La Cour suprême des États-Unis a ordonné de suspendre, jusqu’à nouvel ordre, les expulsions de migrants supposément liés à des gangs vénézuéliens, du Texas vers une prison de haute sécurité au Salvador.

« Nous n’acceptons pas, et la justice américaine non plus, que l’on criminalise les enfants du Venezuela », a déclaré Petro sur son compte X, qualifiant la décision de la Cour de « jugement universel ».

Le président américain Donald Trump avait invoqué en mars la Loi sur les ennemis étrangers de 1798 pour arrêter de prétendus membres du gang Tren de Aragua et les envoyer au Salvador. Un groupe de Vénézuéliens a déjà été expulsé le mois dernier sur la base de cette loi.

Les avocats des familles des détenus, ainsi que des défenseurs des droits humains, affirment toutefois que ces migrants ne faisaient partie d’aucun groupe criminel.

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« Aucun Latino-Américain démocrate ne peut accepter que tout un peuple en exil soit criminalisé à cause des crimes du groupe appelé ‘Tren de Aragua’ », a insisté Petro.

Il a également exigé : « Rendez-nous les Colombiens que vous avez dans vos prisons. Libérez le peuple vénézuélien ».

Le président colombien a réitéré que traiter les migrants comme des criminels est une idée « fasciste », héritée du fascisme européen.

Jusqu’à présent, cette loi n’avait été utilisée que pendant la guerre de 1812 contre l’Empire britannique et ses colonies canadiennes, ainsi que lors des deux guerres mondiales du XXe siècle.

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International

Migrants vénézuéliens : controverse autour d’un arrêt de la Cour suprême en pleine nuit

Un juge conservateur de la Cour suprême des États-Unis a critiqué l’intervention du plus haut tribunal du pays, samedi, visant à suspendre l’expulsion de migrants vénézuéliens ordonnée par le président Donald Trump, qualifiant la décision de « précipitée » et « juridiquement contestable ».

La Cour suprême a interrompu, dans les premières heures de samedi, l’expulsion de prétendus membres de gangs vénézuéliens depuis l’État du Texas vers une prison de haute sécurité au Salvador, suite à un décret de l’administration Trump fondé sur une loi du XVIIIe siècle.

Les juges conservateurs Samuel Alito et Clarence Thomas ont été les seuls à s’opposer à la décision majoritaire parmi les neuf membres de la Cour.

« Littéralement au milieu de la nuit, la Cour a émis une mesure sans précédent et juridiquement discutable (…) sans entendre la partie adverse, dans les huit heures suivant la réception de la requête », a déclaré Alito dans un communiqué.

« Nous n’avions aucune raison valable de penser que, dans ces circonstances, publier un ordre à minuit était nécessaire ou approprié », a-t-il ajouté.

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International

Edmundo González Urrutia : « Le Venezuela crie au changement »

Le leader antichaviste Edmundo González Urrutia, en exil depuis septembre dernier après avoir dénoncé une « persécution » à son encontre, a affirmé ce samedi que le Venezuela « crie au changement », à l’occasion du 215e anniversaire du début du processus d’indépendance du pays face à la Couronne espagnole.

L’ancien ambassadeur, qui revendique la présidence de son pays, a souligné que le 19 avril 1810, « un peuple courageux a élevé la voix et décidé que le destin du Venezuela devait être entre les mains des Vénézuéliens ».

« Aujourd’hui, comme à l’époque, le pays réclame un changement. Pour la dignité. Pour la liberté. Nous sommes les héritiers d’un esprit indomptable qui ne se soumet pas à l’adversité. L’engagement envers le Venezuela est inébranlable. La lutte est pour un pays libre, juste et en paix », a-t-il écrit sur le réseau social X.

González Urrutia a également dénoncé une « fraude » lors de l’élection présidentielle du 28 juillet 2024, au cours de laquelle l’organisme électoral, contrôlé par le chavisme, a proclamé la réélection controversée de Nicolás Maduro. Ce dernier a prêté serment en janvier pour un troisième mandat consécutif de six ans, ce que la principale coalition d’opposition — la Plateforme d’unité démocratique (PUD) — a qualifié de « coup d’État ».

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