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International

Chili: doublement du budget destiné au rachat de terres ancestrales indigènes

AFP

Le gouvernement du Chili a annoncé mercredi un doublement du budget de l’Etat destiné au rachat de terres actuellement détenues par des entreprises privées et réclamées comme territoires ancestraux par les peuples autochtones du pays.

« Lorsque nous sommes arrivés au pouvoir, il y avait 15 milliards de pesos (17,3 millions de dollars) destinés à l’achat de terres. Nous allons augmenter (cette somme) pour arriver à 35 milliards pesos (40,5 millions de dollars) d’ici la fin de l’année », a annoncé la ministre du Développement social, Jeanette Vega.

L’annonce a été faite lors d’une cérémonie au palais présidentiel de La Moneda en présence des nouveaux représentants élus de la Corporation nationale de développement indigène (Conadi), un organisme public chargé de coordonner et mettre en oeuvre les programmes gouvernementaux en faveur des 10 peuples originaires reconnus au Chili. 

Selon Mme Vega, l’objectif du président de gauche Gabriel Boric est de parvenir à partir de 2023 à un investissement de 86,9 millions de dollars dédiés annuellement au rachat de terres indigènes. 

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Le Chili est notamment secoué par un conflit historique entre le peuple mapuche — plus important peuple autochtone du pays avec 1,7 million de personnes — et l’État, auquel ils réclament des terres qu’ils considèrent comme les leurs par droit ancestral.

Au XVIe siècle, les Mapuches ont résisté à l’expansion des Espagnols. En 1870, ils ont été soumis par l’armée chilienne, qui a commencé à installer des colons sur leurs terres. 

Les Mapuches surtout présents dans le sud, réclament de longue date la restitution de leur terres aux mains de propriétaires terriens ou de forestiers. 

L’absence de solution à ce conflit a fait escalader la violence au cours de la dernière décennie, ponctuée d’incendies criminels contre des terrains et véhicules d’entreprises privées, menés par les groupes les plus radicaux. 

« Ce n’est pas une solution à 100% (…) mais faire ce geste permet d’avancer progressivement », a réagi la conseillère nationale de la Conadi, Francisca Huirilef, représentante mapuche.

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Zenon Alarcon, le représentant aymara, peuple autochtone également présent au Chili, a salué un « tournant historique », même si « insuffisant » pour compenser « la dette historique » de l’Etat envers les peuples originaires en matière territoriale. 

Aucune terre n’avait été rachetée par le gouvernement sous le mandat de l’ex-président conservateur Sebastian Pinera (2018-2022), à travers la Conadi, a précisé à l’AFP la conseillère nationale, Ana Llao, également membre du peuple mapuche.

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Amérique centrale

Tensions après l’arrestation d’un Guatémaltèque en attente d’asile aux États-Unis

Une famille est engagée dans une confrontation tendue avec le Service de l’immigration et des douanes des États-Unis (ICE) après que des agents ont brisé la vitre d’une voiture et arrêté un homme que la famille affirme être un demandeur d’asile.

L’incident, survenu lundi, soulève de sérieuses questions sur les procédures et les pratiques de ciblage de l’agence.

Juan Francisco Méndez se rendait apparemment à un rendez-vous chez le dentiste lorsque des agents de l’ICE ont intercepté son véhicule. L’avocate de la famille, Ondine Gálvez-Sniffin, a expliqué que les agents ont utilisé un marteau pour briser la vitre de la voiture avant d’arrêter Méndez et son épouse. Selon Gálvez-Sniffin, les agents ont d’abord affirmé qu’ils recherchaient une autre personne, mais ont tout de même procédé à l’arrestation de Méndez malgré ce qui semble être une erreur d’identité.

La famille et ses représentants légaux exigent désormais des réponses de l’ICE concernant les tactiques agressives employées lors de l’arrestation ainsi que la justification de la détention de Méndez, d’autant plus que sa demande d’asile est en cours d’examen.

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International

Le gouvernement colombien met fin au cessez-le-feu avec les dissidences des FARC, un revers pour la « Paz Total » de Petro

Le gouvernement de la Colombie a informé un secteur des dissidences de l’ex-guérilla des FARC qu’il ne prorogerait pas le cessez-le-feu en vigueur depuis octobre 2023 et jusqu’à ce mardi, dans un nouvel échec de la politique de « Paz Total » du président Gustavo Petro.

L’annonce a été faite par le Bureau du Haut Commissariat à la Paix, dans une lettre envoyée aux délégués de l’autoproclamé État-Major des blocs Magdalena Medio commandé par Gentil Duarte, le commandant Jorge Suárez Briceño et le Front Raúl Reyes des dissidences de l’ex-guérilla des FARC, selon une copie du document obtenue par CNN par une source proche du processus de paix en Colombie.

Dans la lettre, il est précisé que les parties, conformément aux protocoles convenus en novembre 2023, disposent de 72 heures pour se rendre dans des zones offrant des conditions de sécurité et de protection avant que ne commencent les mesures militaires pour reprendre le contrôle des territoires où sont présents ces groupes armés en dehors de la loi.

Le gouvernement et les délégués de ces dissidences sous la direction d’Alexander Díaz, alias « Calarcá », et d’Andrey Avendaño, se sont rencontrés ce lundi dans la municipalité de La Macarena, dans le département du Meta, au sud de la Colombie, où les guérilleros dissidents ont demandé une prolongation du cessez-le-feu.

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International

Donald Trump défend son autorité migratoire après un jugement de mépris du tribunal

Le président américain, Donald Trump, a déclaré ce jeudi qu’il ne comprenait pas comment les tribunaux pouvaient remettre en question son autorité en matière de questions migratoires, après qu’un juge fédéral ait indiqué que son gouvernement avait délibérément désobéi à un ordre visant à bloquer une expulsion controversée de migrants vers le Salvador.

« Je ne comprends pas comment les juges peuvent enlever cette autorité à un président. Nous avons accompli un travail incroyable », a assuré Trump lors d’une rencontre dans le Bureau Ovale de la Maison Blanche avec la Première ministre italienne, Giorgia Meloni.

« Personne ne peut croire le travail que nous avons accompli. C’est bien mieux que ce que nous avions promis », a-t-il ajouté, après avoir félicité le travail de sa secrétaire à la Sécurité nationale, Kristi Noem, et de son responsable des frontières, Tom Homan.

Mercredi, le juge fédéral James Boasberg a entamé une procédure pour déclarer le gouvernement en contempt of court (mépris du tribunal) pour avoir ignoré une de ses ordonnances judiciaires et avoir envoyé plus de 200 migrants, pour la plupart vénézuéliens, dans une prison de haute sécurité au Salvador le 15 mars dernier. Trump a de nouveau justifié aujourd’hui les mesures de son gouvernement, affirmant que l’administration de son prédécesseur, Joe Biden (2021-2025), avait permis l’entrée incontrôlée de « millions de personnes », dont beaucoup sont des « meurtriers ».

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