International
Chili: réouverture en août de l’île de Pâques après deux ans de pandémie

AFP
L’île de Pâques, à 3.500 kilomètres à l’ouest de la côte chilienne, dans l’océan Pacifique, se rouvrira au monde le 1er août après plus de deux ans de fermeture due à la pandémie de coronavirus, a annoncé vendredi le gouvernement chilien.
« Il a été convenu que l’ouverture de Rapa Nui (île de Pâques) aurait lieu le lundi 1er août 2022 », indique un communiqué du ministère de l’Economie, du Développement et du Tourisme à propos de cette île mondialement connue pour ses moais, ces immenses statues de pierre à forme humaine.
C’était initialement prévu pour février, sans que cela se soit concrétisé sous le gouvernement de l’ex-président conservateur Sebastián Piñera (2018-2022).
Après l’arrivée au pouvoir du président de gauche Gabriel Boric en mars, les autorités ont conçu un plan de réouverture de l’île de Pâques, dont la principale source de revenus était le tourisme national et international avant que les vols ne soient cloués au sol le 16 mars 2020 à la suite de la recension des premiers cas de coronavirus dans le pays.
L’île ne compte actuellement qu’un seul vol hebdomadaire, de la compagnie chilo-brésilienne Latam, avec accès limité. A partir du 1er août, deux ou trois vols par semaine seront effectués par la même compagnie aérienne pour transporter les touristes.
Parmi les conditions fixées par le gouvernement pour la réouverture au tourisme, il faut « atteindre une couverture de 80% » de taux de vaccination contre le Covid-19, a-t-il précisé.
Quelque 73% des 10.000 habitants de l’île de Pâques sont vaccinés contre le coronavirus. Le centre médical de son unique ville, Hanga Roa, ne dispose pas d’unités de soins intensifs, mais est équipé de respirateurs. Un vol d’urgence vers le continent prend environ cinq heures et demie.
L’île n’a enregistré qu’une infime poignée de cas de coronavirus. L’épidémie n’y a entraîné aucune hospitalisation et aucun décès, selon les autorités locales.
Malgré cela, le peuple originel de Rapa Nui a organisé une consultation le 25 octobre pour savoir si la population souhaitait ou non que l’île soit ouverte au tourisme. Le résultat, non contraignant, était à 67% contre.
Le Chili a enregistré 3,6 millions de cas et plus de 57.000 décès dus au coronavirus depuis le début de la pandémie. Le taux de vaccination dans le pays est de 91,2%.
Amérique centrale
Petro demande à Bukele de libérer les Colombiens détenus au Salvador

Le président de la Colombie, Gustavo Petro, a demandé samedi à son homologue salvadorien, Nayib Bukele, de remettre les Colombiens emprisonnés au Salvador, en vertu de la décision de justice américaine suspendant les expulsions de migrants depuis les États-Unis vers ce pays d’Amérique centrale.
La Cour suprême des États-Unis a ordonné de suspendre, jusqu’à nouvel ordre, les expulsions de migrants supposément liés à des gangs vénézuéliens, du Texas vers une prison de haute sécurité au Salvador.
« Nous n’acceptons pas, et la justice américaine non plus, que l’on criminalise les enfants du Venezuela », a déclaré Petro sur son compte X, qualifiant la décision de la Cour de « jugement universel ».
Le président américain Donald Trump avait invoqué en mars la Loi sur les ennemis étrangers de 1798 pour arrêter de prétendus membres du gang Tren de Aragua et les envoyer au Salvador. Un groupe de Vénézuéliens a déjà été expulsé le mois dernier sur la base de cette loi.
Les avocats des familles des détenus, ainsi que des défenseurs des droits humains, affirment toutefois que ces migrants ne faisaient partie d’aucun groupe criminel.
« Aucun Latino-Américain démocrate ne peut accepter que tout un peuple en exil soit criminalisé à cause des crimes du groupe appelé ‘Tren de Aragua’ », a insisté Petro.
Il a également exigé : « Rendez-nous les Colombiens que vous avez dans vos prisons. Libérez le peuple vénézuélien ».
Le président colombien a réitéré que traiter les migrants comme des criminels est une idée « fasciste », héritée du fascisme européen.
Jusqu’à présent, cette loi n’avait été utilisée que pendant la guerre de 1812 contre l’Empire britannique et ses colonies canadiennes, ainsi que lors des deux guerres mondiales du XXe siècle.
International
Migrants vénézuéliens : controverse autour d’un arrêt de la Cour suprême en pleine nuit

Un juge conservateur de la Cour suprême des États-Unis a critiqué l’intervention du plus haut tribunal du pays, samedi, visant à suspendre l’expulsion de migrants vénézuéliens ordonnée par le président Donald Trump, qualifiant la décision de « précipitée » et « juridiquement contestable ».
La Cour suprême a interrompu, dans les premières heures de samedi, l’expulsion de prétendus membres de gangs vénézuéliens depuis l’État du Texas vers une prison de haute sécurité au Salvador, suite à un décret de l’administration Trump fondé sur une loi du XVIIIe siècle.
Les juges conservateurs Samuel Alito et Clarence Thomas ont été les seuls à s’opposer à la décision majoritaire parmi les neuf membres de la Cour.
« Littéralement au milieu de la nuit, la Cour a émis une mesure sans précédent et juridiquement discutable (…) sans entendre la partie adverse, dans les huit heures suivant la réception de la requête », a déclaré Alito dans un communiqué.
« Nous n’avions aucune raison valable de penser que, dans ces circonstances, publier un ordre à minuit était nécessaire ou approprié », a-t-il ajouté.
International
Edmundo González Urrutia : « Le Venezuela crie au changement »

Le leader antichaviste Edmundo González Urrutia, en exil depuis septembre dernier après avoir dénoncé une « persécution » à son encontre, a affirmé ce samedi que le Venezuela « crie au changement », à l’occasion du 215e anniversaire du début du processus d’indépendance du pays face à la Couronne espagnole.
L’ancien ambassadeur, qui revendique la présidence de son pays, a souligné que le 19 avril 1810, « un peuple courageux a élevé la voix et décidé que le destin du Venezuela devait être entre les mains des Vénézuéliens ».
« Aujourd’hui, comme à l’époque, le pays réclame un changement. Pour la dignité. Pour la liberté. Nous sommes les héritiers d’un esprit indomptable qui ne se soumet pas à l’adversité. L’engagement envers le Venezuela est inébranlable. La lutte est pour un pays libre, juste et en paix », a-t-il écrit sur le réseau social X.
González Urrutia a également dénoncé une « fraude » lors de l’élection présidentielle du 28 juillet 2024, au cours de laquelle l’organisme électoral, contrôlé par le chavisme, a proclamé la réélection controversée de Nicolás Maduro. Ce dernier a prêté serment en janvier pour un troisième mandat consécutif de six ans, ce que la principale coalition d’opposition — la Plateforme d’unité démocratique (PUD) — a qualifié de « coup d’État ».
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