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International

Allemagne : grève en vue pour les salaires dans la sidérurgie

AFP

Un puissant syndicat allemand de la sidérurgie a appelé mercredi à une grève la semaine prochaine pour appuyer sa revendication d’une hausse de 8,2% des salaires qui pourrait donner le ton des négociations tarifaires face à l’inflation record.

« La commission tarifaire a décidé à l’unanimité d’organiser des grèves d’avertissement », qui « débuteront le 1er juin », a annoncé dans un communiqué la section d’IG Metall dans l’ouest du pays.

Selon cette branche regroupant 68.000 salariés de la sidérurgie sur 84.000 au total en Allemagne, « les employeurs n’ont pas présenté (…) de nouvelle offre pour une augmentation durable des salaires ».

Le secteur sidérurgique s’est lancé, depuis fin avril, dans de vastes négociations de branche, à l’occasion desquelles le syndicat IG Metall demande une augmentation de 8,2% des salaires.

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Les représentants des salariés justifient leur revendication par la « forte hausse des prix » au moment où l’inflation dans la première économie européenne a atteint 7,4% en avril dernier – un record depuis la Réunification du pays en 1990.

Le syndicat pointe également du doigt « la bonne situation actuelle » du secteur, qui profite depuis la reprise économique post-coronavirus de la forte hausse des prix de l’acier.

Le patronat refuse la hausse demandée et propose un paiement unique de 2.100 euros, ce qui « ne suffit pas », répond IG Metall.

« C’est ce que nous expliciterons pendant notre grève d’avertissement », commente le syndicat.

Ces débrayages coordonnés de quelques heures, accompagnent souvent les négociations salariales en Allemagne.

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Les discussions entre syndicats et industrie se tiennent actuellement pour de nombreuses branches : les 12.000 salariés de la filière textile de l’est ont obtenu début mai une augmentation de 5,6% des salaires.

Les prochaines négociations pour la sidérurgie auront lieu le 10 juin.

Pour la vaste branche de l’industrie qui regroupe notamment les machines-outils, l’automobile et l’électronique, les discussions auront lieu au début de l’automne. Le service public négociera en fin d’année, et l’échéance pour le deuxième groupe automobile mondial Volkswagen est fin novembre.

Mais ces demandes font débat, et certains experts redoutent une spirale prix/salaires qui mettrait l’inflation hors de contrôle – une crainte particulièrement présente dans ce pays encore marqué par l’hyperinflation des années 1920, vue comme un des facteurs de l’arrivée au pouvoir du nazisme.

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MARN1

Amérique centrale

Petro demande à Bukele de libérer les Colombiens détenus au Salvador

Le président de la Colombie, Gustavo Petro, a demandé samedi à son homologue salvadorien, Nayib Bukele, de remettre les Colombiens emprisonnés au Salvador, en vertu de la décision de justice américaine suspendant les expulsions de migrants depuis les États-Unis vers ce pays d’Amérique centrale.

La Cour suprême des États-Unis a ordonné de suspendre, jusqu’à nouvel ordre, les expulsions de migrants supposément liés à des gangs vénézuéliens, du Texas vers une prison de haute sécurité au Salvador.

« Nous n’acceptons pas, et la justice américaine non plus, que l’on criminalise les enfants du Venezuela », a déclaré Petro sur son compte X, qualifiant la décision de la Cour de « jugement universel ».

Le président américain Donald Trump avait invoqué en mars la Loi sur les ennemis étrangers de 1798 pour arrêter de prétendus membres du gang Tren de Aragua et les envoyer au Salvador. Un groupe de Vénézuéliens a déjà été expulsé le mois dernier sur la base de cette loi.

Les avocats des familles des détenus, ainsi que des défenseurs des droits humains, affirment toutefois que ces migrants ne faisaient partie d’aucun groupe criminel.

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« Aucun Latino-Américain démocrate ne peut accepter que tout un peuple en exil soit criminalisé à cause des crimes du groupe appelé ‘Tren de Aragua’ », a insisté Petro.

Il a également exigé : « Rendez-nous les Colombiens que vous avez dans vos prisons. Libérez le peuple vénézuélien ».

Le président colombien a réitéré que traiter les migrants comme des criminels est une idée « fasciste », héritée du fascisme européen.

Jusqu’à présent, cette loi n’avait été utilisée que pendant la guerre de 1812 contre l’Empire britannique et ses colonies canadiennes, ainsi que lors des deux guerres mondiales du XXe siècle.

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International

Migrants vénézuéliens : controverse autour d’un arrêt de la Cour suprême en pleine nuit

Un juge conservateur de la Cour suprême des États-Unis a critiqué l’intervention du plus haut tribunal du pays, samedi, visant à suspendre l’expulsion de migrants vénézuéliens ordonnée par le président Donald Trump, qualifiant la décision de « précipitée » et « juridiquement contestable ».

La Cour suprême a interrompu, dans les premières heures de samedi, l’expulsion de prétendus membres de gangs vénézuéliens depuis l’État du Texas vers une prison de haute sécurité au Salvador, suite à un décret de l’administration Trump fondé sur une loi du XVIIIe siècle.

Les juges conservateurs Samuel Alito et Clarence Thomas ont été les seuls à s’opposer à la décision majoritaire parmi les neuf membres de la Cour.

« Littéralement au milieu de la nuit, la Cour a émis une mesure sans précédent et juridiquement discutable (…) sans entendre la partie adverse, dans les huit heures suivant la réception de la requête », a déclaré Alito dans un communiqué.

« Nous n’avions aucune raison valable de penser que, dans ces circonstances, publier un ordre à minuit était nécessaire ou approprié », a-t-il ajouté.

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International

Edmundo González Urrutia : « Le Venezuela crie au changement »

Le leader antichaviste Edmundo González Urrutia, en exil depuis septembre dernier après avoir dénoncé une « persécution » à son encontre, a affirmé ce samedi que le Venezuela « crie au changement », à l’occasion du 215e anniversaire du début du processus d’indépendance du pays face à la Couronne espagnole.

L’ancien ambassadeur, qui revendique la présidence de son pays, a souligné que le 19 avril 1810, « un peuple courageux a élevé la voix et décidé que le destin du Venezuela devait être entre les mains des Vénézuéliens ».

« Aujourd’hui, comme à l’époque, le pays réclame un changement. Pour la dignité. Pour la liberté. Nous sommes les héritiers d’un esprit indomptable qui ne se soumet pas à l’adversité. L’engagement envers le Venezuela est inébranlable. La lutte est pour un pays libre, juste et en paix », a-t-il écrit sur le réseau social X.

González Urrutia a également dénoncé une « fraude » lors de l’élection présidentielle du 28 juillet 2024, au cours de laquelle l’organisme électoral, contrôlé par le chavisme, a proclamé la réélection controversée de Nicolás Maduro. Ce dernier a prêté serment en janvier pour un troisième mandat consécutif de six ans, ce que la principale coalition d’opposition — la Plateforme d’unité démocratique (PUD) — a qualifié de « coup d’État ».

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