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International

Brésil: explosion de la faim qui touche 33 millions de personnes

AFP

Plus de 33 millions de personnes souffrent de la faim au Brésil, soit une augmentation de 73% par rapport à 2020, tandis que plus la moitié des 213 millions d’habitants sont victimes d’insécurité alimentaire, selon une étude rendue publique mercredi. 

« Le nombre de foyers avec des membres qui ont faim est passé de 9% (de la population) soit 19,1 millions de personnes, à 15,5%, soit 33,1 millions de personnes », selon cette étude du Réseau brésilien de recherche sur la souveraineté et sécurité alimentaire (Rede Penssan).

« Plus de la moitié de la population du pays, soit 125,2 millions de personnes, vivent avec un certain degré d’insécurité alimentaire ». Cela représente une hausse de 7,2% par rapport à 2020. 

Selon l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), une personne est en situation d’insécurité alimentaire lorsqu’elle n’a pas un accès régulier à suffisamment d’aliments sains et nutritifs pour une croissance et un développement normaux et une vie active et saine.

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Pour les auteurs de l’étude, cette situation est une conséquence de la « poursuite du nivellement des politiques sociales, de l’agravation de la crise économique, de l’augmentation des inégalités sociales et de la deuxième année de la pandémie de Covid-19 ». 

Le gouvernement du président Jair Bolsonaro, qui briguera un deuxième mandat en octobre, a augmenté les aides pour les personnes vulnérables dans le cadre du programme « Auxilio Brasil » en moyenne de 500 réais (100 dollars). Mais l’inflation galopante –de 12,13% sur 12 mois en avril– érode ces aides. 

« L’insécurité alimentaire modérée et grave a également augmenté dans les foyers qui recoivent l’aide financière », souligne l’étude. 

Ce « recul historique », selon les auteurs de l’étude, est visible au quotidien dans de nombreuses villes brésiliennes où de plus en plus d’habitants font les poubelles pour s’alimenter. 

Le nombre de familles avec des enfants de moins de dix ans souffrant de la faim a également été multiplié par deux, passant de 9,4% en 2020 à 18,1% en 2022. 

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La population noire et métisse est plus affectée par la faim, ainsi que les familles à la charge de mères isolées. A l’échelle du pays, le Nord et le Nord-est sont également plus touchés que les autres régions. 

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MARN1

Amérique centrale

Petro demande à Bukele de libérer les Colombiens détenus au Salvador

Le président de la Colombie, Gustavo Petro, a demandé samedi à son homologue salvadorien, Nayib Bukele, de remettre les Colombiens emprisonnés au Salvador, en vertu de la décision de justice américaine suspendant les expulsions de migrants depuis les États-Unis vers ce pays d’Amérique centrale.

La Cour suprême des États-Unis a ordonné de suspendre, jusqu’à nouvel ordre, les expulsions de migrants supposément liés à des gangs vénézuéliens, du Texas vers une prison de haute sécurité au Salvador.

« Nous n’acceptons pas, et la justice américaine non plus, que l’on criminalise les enfants du Venezuela », a déclaré Petro sur son compte X, qualifiant la décision de la Cour de « jugement universel ».

Le président américain Donald Trump avait invoqué en mars la Loi sur les ennemis étrangers de 1798 pour arrêter de prétendus membres du gang Tren de Aragua et les envoyer au Salvador. Un groupe de Vénézuéliens a déjà été expulsé le mois dernier sur la base de cette loi.

Les avocats des familles des détenus, ainsi que des défenseurs des droits humains, affirment toutefois que ces migrants ne faisaient partie d’aucun groupe criminel.

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« Aucun Latino-Américain démocrate ne peut accepter que tout un peuple en exil soit criminalisé à cause des crimes du groupe appelé ‘Tren de Aragua’ », a insisté Petro.

Il a également exigé : « Rendez-nous les Colombiens que vous avez dans vos prisons. Libérez le peuple vénézuélien ».

Le président colombien a réitéré que traiter les migrants comme des criminels est une idée « fasciste », héritée du fascisme européen.

Jusqu’à présent, cette loi n’avait été utilisée que pendant la guerre de 1812 contre l’Empire britannique et ses colonies canadiennes, ainsi que lors des deux guerres mondiales du XXe siècle.

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International

Migrants vénézuéliens : controverse autour d’un arrêt de la Cour suprême en pleine nuit

Un juge conservateur de la Cour suprême des États-Unis a critiqué l’intervention du plus haut tribunal du pays, samedi, visant à suspendre l’expulsion de migrants vénézuéliens ordonnée par le président Donald Trump, qualifiant la décision de « précipitée » et « juridiquement contestable ».

La Cour suprême a interrompu, dans les premières heures de samedi, l’expulsion de prétendus membres de gangs vénézuéliens depuis l’État du Texas vers une prison de haute sécurité au Salvador, suite à un décret de l’administration Trump fondé sur une loi du XVIIIe siècle.

Les juges conservateurs Samuel Alito et Clarence Thomas ont été les seuls à s’opposer à la décision majoritaire parmi les neuf membres de la Cour.

« Littéralement au milieu de la nuit, la Cour a émis une mesure sans précédent et juridiquement discutable (…) sans entendre la partie adverse, dans les huit heures suivant la réception de la requête », a déclaré Alito dans un communiqué.

« Nous n’avions aucune raison valable de penser que, dans ces circonstances, publier un ordre à minuit était nécessaire ou approprié », a-t-il ajouté.

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International

Edmundo González Urrutia : « Le Venezuela crie au changement »

Le leader antichaviste Edmundo González Urrutia, en exil depuis septembre dernier après avoir dénoncé une « persécution » à son encontre, a affirmé ce samedi que le Venezuela « crie au changement », à l’occasion du 215e anniversaire du début du processus d’indépendance du pays face à la Couronne espagnole.

L’ancien ambassadeur, qui revendique la présidence de son pays, a souligné que le 19 avril 1810, « un peuple courageux a élevé la voix et décidé que le destin du Venezuela devait être entre les mains des Vénézuéliens ».

« Aujourd’hui, comme à l’époque, le pays réclame un changement. Pour la dignité. Pour la liberté. Nous sommes les héritiers d’un esprit indomptable qui ne se soumet pas à l’adversité. L’engagement envers le Venezuela est inébranlable. La lutte est pour un pays libre, juste et en paix », a-t-il écrit sur le réseau social X.

González Urrutia a également dénoncé une « fraude » lors de l’élection présidentielle du 28 juillet 2024, au cours de laquelle l’organisme électoral, contrôlé par le chavisme, a proclamé la réélection controversée de Nicolás Maduro. Ce dernier a prêté serment en janvier pour un troisième mandat consécutif de six ans, ce que la principale coalition d’opposition — la Plateforme d’unité démocratique (PUD) — a qualifié de « coup d’État ».

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