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International

Présidentielle en Colombie: Petro et Hernandez à quasi-égalité (sondage)

AFP

A un peu plus d’une semaine du second tour de l’élection présidentielle en Colombie, les deux candidats restent à quasi-égalité dans les intentions de vote, indique un sondage publié vendredi.

L’homme d’affaires indépendant Rodolfo Hernandez (48,2%) devance le sénateur et opposant de gauche Gustavo Petro (47,2%), soit 1 point de différence, moins que la marge d’erreur, selon ce sondage de l’Institut de référence Invamer.

Arrivé en tête du premier tour (40%) le 29 mai, M. Petro, qui ambitionne de devenir le premier président de gauche de l’histoire du pays, affronte l’inclassable Rodolfo Hernandez (28%), qualifié surprise devant le candidat de la droite traditionnelle.

Les deux hommes restent depuis lors au coude-à-coude dans tous les sondages, même si M. Petro est en léger retrait de 2,8% par rapport à la précédente enquête d’Invamer. 

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Se présentant tout deux en rupture avec l’élite politique qui monopolise le pouvoir depuis deux siècles, M. Hernandez se veut le chantre de la lutte contre la corruption tandis que son adversaire se pose en champion du « changement » social et « progressiste ».

Selon l’enquête d’opinion, les intentions de vote en faveur du candidat de gauche sont plus élevées chez les jeunes de 18 à 24 ans (68,4%), tandis que les principaux partisans d’Hernandez sont dans la tranche d’âge des 45-54 ans, avec 59,8%.

Le gouvernement conservateur sortant du président Ivan Duque (qui ne pouvait pas se représenter) ne recueille que 28% d’approbation des sondés.

En outre, 64,2% des personnes interrogées estiment que le pays est « sur la mauvaise voie » et considèrent que le plus gros problème est la corruption (22,8%), selon ce même sondage réalisé auprès de 2.000 personnes entre les 3 et 7 juin et qui devrait être le dernier de cet Institut d’ici le second tour.

Déjà très dure lors du premier tour, la campagne a depuis lors tourné au pugilat, aux invectives réciproques et aux coups bas, avec comme dernier épisode la publication jeudi d’enregistrements pirates de réunions stratégiques du premier cercle du candidat de gauche.

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M. Petro a dénoncé une affaire d’espionnage digne d’un « Watergate » et son équipe a porté plainte pour « violation de la vie privée », tandis que son rival en a pris prétexte pour suspendre toutes ses activités publiques, se disant menacé par la « bande criminelle » de Gustavo Petro.

« La campagne poubelle s’intensifie », alors que vient d’éclater « une tempête politique inattendue », commentait vendredi la presse colombienne. Aucun débat n’est prévu entre les deux candidats, M. Hernandez refusant depuis des semaines d’y participer.

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MARN1

Amérique centrale

Petro demande à Bukele de libérer les Colombiens détenus au Salvador

Le président de la Colombie, Gustavo Petro, a demandé samedi à son homologue salvadorien, Nayib Bukele, de remettre les Colombiens emprisonnés au Salvador, en vertu de la décision de justice américaine suspendant les expulsions de migrants depuis les États-Unis vers ce pays d’Amérique centrale.

La Cour suprême des États-Unis a ordonné de suspendre, jusqu’à nouvel ordre, les expulsions de migrants supposément liés à des gangs vénézuéliens, du Texas vers une prison de haute sécurité au Salvador.

« Nous n’acceptons pas, et la justice américaine non plus, que l’on criminalise les enfants du Venezuela », a déclaré Petro sur son compte X, qualifiant la décision de la Cour de « jugement universel ».

Le président américain Donald Trump avait invoqué en mars la Loi sur les ennemis étrangers de 1798 pour arrêter de prétendus membres du gang Tren de Aragua et les envoyer au Salvador. Un groupe de Vénézuéliens a déjà été expulsé le mois dernier sur la base de cette loi.

Les avocats des familles des détenus, ainsi que des défenseurs des droits humains, affirment toutefois que ces migrants ne faisaient partie d’aucun groupe criminel.

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« Aucun Latino-Américain démocrate ne peut accepter que tout un peuple en exil soit criminalisé à cause des crimes du groupe appelé ‘Tren de Aragua’ », a insisté Petro.

Il a également exigé : « Rendez-nous les Colombiens que vous avez dans vos prisons. Libérez le peuple vénézuélien ».

Le président colombien a réitéré que traiter les migrants comme des criminels est une idée « fasciste », héritée du fascisme européen.

Jusqu’à présent, cette loi n’avait été utilisée que pendant la guerre de 1812 contre l’Empire britannique et ses colonies canadiennes, ainsi que lors des deux guerres mondiales du XXe siècle.

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International

Migrants vénézuéliens : controverse autour d’un arrêt de la Cour suprême en pleine nuit

Un juge conservateur de la Cour suprême des États-Unis a critiqué l’intervention du plus haut tribunal du pays, samedi, visant à suspendre l’expulsion de migrants vénézuéliens ordonnée par le président Donald Trump, qualifiant la décision de « précipitée » et « juridiquement contestable ».

La Cour suprême a interrompu, dans les premières heures de samedi, l’expulsion de prétendus membres de gangs vénézuéliens depuis l’État du Texas vers une prison de haute sécurité au Salvador, suite à un décret de l’administration Trump fondé sur une loi du XVIIIe siècle.

Les juges conservateurs Samuel Alito et Clarence Thomas ont été les seuls à s’opposer à la décision majoritaire parmi les neuf membres de la Cour.

« Littéralement au milieu de la nuit, la Cour a émis une mesure sans précédent et juridiquement discutable (…) sans entendre la partie adverse, dans les huit heures suivant la réception de la requête », a déclaré Alito dans un communiqué.

« Nous n’avions aucune raison valable de penser que, dans ces circonstances, publier un ordre à minuit était nécessaire ou approprié », a-t-il ajouté.

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International

Edmundo González Urrutia : « Le Venezuela crie au changement »

Le leader antichaviste Edmundo González Urrutia, en exil depuis septembre dernier après avoir dénoncé une « persécution » à son encontre, a affirmé ce samedi que le Venezuela « crie au changement », à l’occasion du 215e anniversaire du début du processus d’indépendance du pays face à la Couronne espagnole.

L’ancien ambassadeur, qui revendique la présidence de son pays, a souligné que le 19 avril 1810, « un peuple courageux a élevé la voix et décidé que le destin du Venezuela devait être entre les mains des Vénézuéliens ».

« Aujourd’hui, comme à l’époque, le pays réclame un changement. Pour la dignité. Pour la liberté. Nous sommes les héritiers d’un esprit indomptable qui ne se soumet pas à l’adversité. L’engagement envers le Venezuela est inébranlable. La lutte est pour un pays libre, juste et en paix », a-t-il écrit sur le réseau social X.

González Urrutia a également dénoncé une « fraude » lors de l’élection présidentielle du 28 juillet 2024, au cours de laquelle l’organisme électoral, contrôlé par le chavisme, a proclamé la réélection controversée de Nicolás Maduro. Ce dernier a prêté serment en janvier pour un troisième mandat consécutif de six ans, ce que la principale coalition d’opposition — la Plateforme d’unité démocratique (PUD) — a qualifié de « coup d’État ».

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