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International

La Russie interdit son territoire à 49 Britanniques dont des journalistes

AFP

La Russie a annoncé mardi qu’elle interdisait l’entrée sur son territoire à 49 citoyens britanniques, des journalistes et des représentants du secteur de la défense, des sanctions adoptées en lien avec le conflit en Ukraine.

Ces personnes « ne sont plus autorisées à entrer en Fédération de Russie », a déclaré le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué, les accusant de « propager de fausses informations » au sujet du conflit en Ukraine et d’ »alimenter la russophobie au sein de la société britannique ».

Dans la liste des personnes sanctionnées, figurent les noms de plusieurs hauts responsables de la BBC et de journalistes célèbres du groupe comme Orla Guerin, Paul Adams ou encore Nick Robinson.

C’est le cas aussi d’autres grands noms de la presse britannique, comme la rédactrice en chef du journal The Guardian, Katharine Viner, le chroniqueur du Financial Times Gideon Rachman et Sophy Ridge, qui présente l’émission politique dominicale de Sky News.

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Certaines personnes réputées pour leur connaissance de la Russie et de l’espace de l’ancienne Union soviétique sont également visées, comme le journaliste Shaun Walker (The Guardian) et l’analyste Mark Galeotti.

Outre 29 journalistes et experts, la liste des personnes ciblées par Moscou comprend 20 citoyens britanniques associés au secteur de la défense, des responsables gouvernementaux et militaires, ainsi que des cadres de groupes industriels comme BAE Systems et Thales UK.

Ce n’est pas la première fois que la Russie annonce une telle mesure en réponse aux sanctions britanniques liées à l’offensive de Moscou contre l’Ukraine.

Fin mai, la diplomatie russe avait ainsi annoncé avoir interdit son territoire à 154 membres de la Chambre des Lords.

En avril, la Russie avait déjà interdit d’entrer dans le pays au Premier ministre Boris Johnson et à plusieurs autres hauts responsables britanniques.

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International

Crise migratoire : Petro convoque la Celac et refuse deux vols de déportation

Le président de la Colombie, Gustavo Petro, a mis à disposition l’avion présidentiel pour le « retour digne » des migrants, après avoir refusé ce dimanche l’entrée de deux avions transportant des citoyens déportés des États-Unis. Il a également convoqué une réunion de la Communauté des États Latino-américains et Caribéens (Celac) pour aborder la crise migratoire.

La présidence a précisé dans un communiqué que Petro « a mis à disposition l’avion présidentiel pour faciliter le retour digne des compatriotes qui devaient arriver ce matin dans le pays à bord de vols de déportation ».

« Cette mesure reflète l’engagement du gouvernement à garantir des conditions dignes. En aucun cas, les Colombiens, en tant que patriotes et sujets de droits, n’ont été ni ne seront bannis du territoire colombien », ajoute le communiqué.

Cette annonce intervient en plein débat dans plusieurs pays d’Amérique latine sur les déportations dans le cadre de la politique migratoire du président américain Donald Trump.

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International

L’ICE mène un premier raid contre les immigrants à Porto Rico sous l’ordre de Trump

Les agents du Service de l’immigration et des douanes des États-Unis (ICE, en anglais) ont mené ce dimanche leur premier raid contre des immigrants à Porto Rico, conformément à l’ordre donné par le président américain, Donald Trump.

Le raid s’est déroulé dans le quartier de Barrio Obrero, à San Juan, le cœur de la grande communauté dominicaine vivant sur l’île, qui est un État libre associé aux États-Unis.

L’ICE a indiqué dans un communiqué que, en collaboration avec les agences fédérales du Département de la Justice des États-Unis, il applique l’Ordre Exécutif pour la Protection du Peuple Américain contre l’Invasion, signé le 20 janvier 2025.

Selon le communiqué, l’ICE joue « un rôle crucial dans l’identification et l’arrestation des personnes représentant une menace », afin de garantir que « les objectifs de l’ordre soient atteints ». Jusqu’à présent, l’ICE n’a pas précisé combien de personnes ont été arrêtées à Porto Rico, où la principale communauté immigrée est dominicaine.

Il y a deux jours, l’ICE a annoncé avoir arrêté 538 criminels sans papiers et expulsé « des centaines » d’autres lors de l’opération contre l’immigration irrégulière lancée par Trump.

Trump a promis de réaliser « la plus grande opération de déportation massive de l’histoire » et a commencé à la mettre en œuvre dès sa prise de fonction lundi dernier.

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International

Duque critique Petro et qualifie de « grave irresponsabilité » le refus des vols avec déportés

L’ancien président colombien, Iván Duque, a qualifié ce dimanche de « grave irresponsabilité » la décision de son successeur, Gustavo Petro, de ne pas autoriser l’entrée de deux avions transportant des citoyens déportés des États-Unis, exigeant qu’ils reçoivent un traitement « digne ». Cette décision a déclenché une crise diplomatique avec le pays nord-américain.

« Dans un acte de grave irresponsabilité, le gouvernement de Petro a défié une décision souveraine des États-Unis sans même entamer un processus de dialogue diplomatique, ignorant les relations bilatérales que les deux pays entretiennent depuis plus de 200 ans », a écrit Duque sur X, anciennement Twitter.

En réponse à la décision de Petro, le président américain, Donald Trump, a annoncé ce dimanche l’imposition de droits de douane de 25 % sur tous les produits colombiens et a précisé que ces droits passeraient à 50 % dans une semaine.

Il a également annoncé des restrictions de visa pour le gouvernement de Petro et son parti, de possibles sanctions économiques contre la Colombie, ainsi que des « inspections » renforcées des citoyens et marchandises colombiens arrivant aux États-Unis.

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