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International

Equateur: production pétrolière en baisse de 21% en raison des manifs indigènes

AFP

La production de pétrole de l’Équateur, son premier produit d’exportation, a diminué d’environ 100.000 barils par jour, soit une baisse de 21%, en raison des manifestations d’indigènes qui secouent le pays depuis près de 10 jours, a-t-on appris mardi de source officielle.

« Il est possible qu’aujourd’hui nous ayons déjà perdu 100.000 barils de pétrole par jour », a déclaré sur un média local le directeur de la société publique Petroecuador, Italo Cedeno.

La Confédération des nationalités indigènes (Conaie) organise depuis neuf jours des manifestations contre le gouvernement du président conservateur Guillermo Lasso, exigeant notamment une réduction des prix du carburant.

Les manifestations, avec des blocages de routes dans plus de la moitié des 24 provinces du pays et des marches dans plusieurs villes, ont affecté la production de pétrole brut de Petroecuador et d’autres entreprises telles que la société chinoise PetroOriental.

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La production « est en train de chuter parce que non seulement ils (les manifestants) s’en sont pris à  des sites d’extraction, mais maintenant ils s’attaquent aux centrales électriques », a déclaré M. Cedeno.

« Sans production d’électricité, le pétrole ne peut être produit », a ajouté le responsable de Petroecuador.

L’acheminement du brut par des oléoducs secondaires vers la ville amazonienne de Lago Agrio (est), d’où il part vers les ports du Pacifique par les deux oléoducs principaux, a également été suspendu, toujours selon M. Cedeno, qui a appelé à une action de l’armée « un peu plus efficace » pour rétablir l’ordre en Amazonie, où se trouvent les puits.

La production pétrolière de l’Equateur entre janvier et avril a été de 481.000 barils/jour (78% par Petroecuador), dont 65% ont été exportés, selon la Banque centrale. Si les manifestations se poursuivent, elle pourrait tomber progressivement à 129.000 barils/jour d’ici le 30 juin, selon les estimations de l’entreprise.

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International

Crise migratoire : Petro convoque la Celac et refuse deux vols de déportation

Le président de la Colombie, Gustavo Petro, a mis à disposition l’avion présidentiel pour le « retour digne » des migrants, après avoir refusé ce dimanche l’entrée de deux avions transportant des citoyens déportés des États-Unis. Il a également convoqué une réunion de la Communauté des États Latino-américains et Caribéens (Celac) pour aborder la crise migratoire.

La présidence a précisé dans un communiqué que Petro « a mis à disposition l’avion présidentiel pour faciliter le retour digne des compatriotes qui devaient arriver ce matin dans le pays à bord de vols de déportation ».

« Cette mesure reflète l’engagement du gouvernement à garantir des conditions dignes. En aucun cas, les Colombiens, en tant que patriotes et sujets de droits, n’ont été ni ne seront bannis du territoire colombien », ajoute le communiqué.

Cette annonce intervient en plein débat dans plusieurs pays d’Amérique latine sur les déportations dans le cadre de la politique migratoire du président américain Donald Trump.

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International

L’ICE mène un premier raid contre les immigrants à Porto Rico sous l’ordre de Trump

Les agents du Service de l’immigration et des douanes des États-Unis (ICE, en anglais) ont mené ce dimanche leur premier raid contre des immigrants à Porto Rico, conformément à l’ordre donné par le président américain, Donald Trump.

Le raid s’est déroulé dans le quartier de Barrio Obrero, à San Juan, le cœur de la grande communauté dominicaine vivant sur l’île, qui est un État libre associé aux États-Unis.

L’ICE a indiqué dans un communiqué que, en collaboration avec les agences fédérales du Département de la Justice des États-Unis, il applique l’Ordre Exécutif pour la Protection du Peuple Américain contre l’Invasion, signé le 20 janvier 2025.

Selon le communiqué, l’ICE joue « un rôle crucial dans l’identification et l’arrestation des personnes représentant une menace », afin de garantir que « les objectifs de l’ordre soient atteints ». Jusqu’à présent, l’ICE n’a pas précisé combien de personnes ont été arrêtées à Porto Rico, où la principale communauté immigrée est dominicaine.

Il y a deux jours, l’ICE a annoncé avoir arrêté 538 criminels sans papiers et expulsé « des centaines » d’autres lors de l’opération contre l’immigration irrégulière lancée par Trump.

Trump a promis de réaliser « la plus grande opération de déportation massive de l’histoire » et a commencé à la mettre en œuvre dès sa prise de fonction lundi dernier.

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International

Duque critique Petro et qualifie de « grave irresponsabilité » le refus des vols avec déportés

L’ancien président colombien, Iván Duque, a qualifié ce dimanche de « grave irresponsabilité » la décision de son successeur, Gustavo Petro, de ne pas autoriser l’entrée de deux avions transportant des citoyens déportés des États-Unis, exigeant qu’ils reçoivent un traitement « digne ». Cette décision a déclenché une crise diplomatique avec le pays nord-américain.

« Dans un acte de grave irresponsabilité, le gouvernement de Petro a défié une décision souveraine des États-Unis sans même entamer un processus de dialogue diplomatique, ignorant les relations bilatérales que les deux pays entretiennent depuis plus de 200 ans », a écrit Duque sur X, anciennement Twitter.

En réponse à la décision de Petro, le président américain, Donald Trump, a annoncé ce dimanche l’imposition de droits de douane de 25 % sur tous les produits colombiens et a précisé que ces droits passeraient à 50 % dans une semaine.

Il a également annoncé des restrictions de visa pour le gouvernement de Petro et son parti, de possibles sanctions économiques contre la Colombie, ainsi que des « inspections » renforcées des citoyens et marchandises colombiens arrivant aux États-Unis.

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