International
Une photo emblématique de Winston Churchill dérobée au Canada

AFP
Au Canada, un célèbre portrait photographique de Winston Churchill a été dérobé puis remplacé par une copie dans un hôtel de luxe d’Ottawa, a annoncé cette semaine l’établissement, qui a lancé un appel au public afin de retrouver l’œuvre.
Il aura fallu plusieurs mois aux employés du Château Laurier pour se rendre compte qu’était exposé d’une copie dont le cadre, mal fixé, était différent des autres portraits exposés dans la salle du photographe de renom Yousuf Karsh.
Mais il n’aura fallu que quelques jours pour que les nombreuses photos de l’œuvre envoyées par d’anciens clients aident la direction à estimer la date du vol à une semaine et demie près, a indiqué à l’AFP la directrice de l’hôtel, Geneviève Dumas.
« Quelqu’un voulait probablement cette photo, soit pour sa collection privée, soit pour la vendre », a ajouté la directrice, pour qui l’œuvre n’a pas de prix.
Estimé cependant à 100.000 dollars américains, le portrait dépeignant le dirigeant britannique après son adresse au Parlement canadien en 1941 aurait ainsi été subtilisé entre le 25 décembre 2021 et le 6 janvier 2022.
Cette photographie « fait partie de l’histoire de M. Karsh, de l’histoire de l’hôtel ainsi que de l’histoire canadienne et britannique en temps de guerre », a souligné Geneviève Dumas, qui se dit « profondément attristée par ce vol éhonté ».
Le cliché est l’un des plus emblématiques de Winston Churchill et figure même sur les billets de 5 livres Sterling.
On y voit le dirigeant britannique dans les bâtiments du Parlement canadien, à Ottawa, quelques instants après que Yousuf Karsh ait retiré un cigare de sa bouche.
« Il avait l’air si belliqueux qu’il aurait pu me dévorer », a raconté le photographe, selon son site internet.
Connu pour ses portraits de nombreuses personnalités telles que Martin Luther King, Albert Einstein, Ernest Hemingway ou encore la reine Elizabeth II, Yousuf Karsh était très attaché au Château Laurier.
Après avoir fui le génocide arménien et s’être réfugié au Canada, lui et sa femme y ont vécu pendant 18 ans. Sa toute première exposition y a été présentée en 1936 et son studio y était établi jusqu’en 1992. L’artiste est décédé en 2002.
Suite au vol, l’hôtel a fait authentifier le portrait comme étant faux avant de déposer plainte. La police d’Ottawa a lancé une enquête et passe en revue les images des caméras de surveillance.
Mais identifier le voleur risque d’être difficile, soutient Geneviève Dumas, qui rappelle que les restrictions sanitaires étaient alors encore en place et que l’auteur portait sûrement un masque.
Amérique centrale
Petro demande à Bukele de libérer les Colombiens détenus au Salvador

Le président de la Colombie, Gustavo Petro, a demandé samedi à son homologue salvadorien, Nayib Bukele, de remettre les Colombiens emprisonnés au Salvador, en vertu de la décision de justice américaine suspendant les expulsions de migrants depuis les États-Unis vers ce pays d’Amérique centrale.
La Cour suprême des États-Unis a ordonné de suspendre, jusqu’à nouvel ordre, les expulsions de migrants supposément liés à des gangs vénézuéliens, du Texas vers une prison de haute sécurité au Salvador.
« Nous n’acceptons pas, et la justice américaine non plus, que l’on criminalise les enfants du Venezuela », a déclaré Petro sur son compte X, qualifiant la décision de la Cour de « jugement universel ».
Le président américain Donald Trump avait invoqué en mars la Loi sur les ennemis étrangers de 1798 pour arrêter de prétendus membres du gang Tren de Aragua et les envoyer au Salvador. Un groupe de Vénézuéliens a déjà été expulsé le mois dernier sur la base de cette loi.
Les avocats des familles des détenus, ainsi que des défenseurs des droits humains, affirment toutefois que ces migrants ne faisaient partie d’aucun groupe criminel.
« Aucun Latino-Américain démocrate ne peut accepter que tout un peuple en exil soit criminalisé à cause des crimes du groupe appelé ‘Tren de Aragua’ », a insisté Petro.
Il a également exigé : « Rendez-nous les Colombiens que vous avez dans vos prisons. Libérez le peuple vénézuélien ».
Le président colombien a réitéré que traiter les migrants comme des criminels est une idée « fasciste », héritée du fascisme européen.
Jusqu’à présent, cette loi n’avait été utilisée que pendant la guerre de 1812 contre l’Empire britannique et ses colonies canadiennes, ainsi que lors des deux guerres mondiales du XXe siècle.
International
Migrants vénézuéliens : controverse autour d’un arrêt de la Cour suprême en pleine nuit

Un juge conservateur de la Cour suprême des États-Unis a critiqué l’intervention du plus haut tribunal du pays, samedi, visant à suspendre l’expulsion de migrants vénézuéliens ordonnée par le président Donald Trump, qualifiant la décision de « précipitée » et « juridiquement contestable ».
La Cour suprême a interrompu, dans les premières heures de samedi, l’expulsion de prétendus membres de gangs vénézuéliens depuis l’État du Texas vers une prison de haute sécurité au Salvador, suite à un décret de l’administration Trump fondé sur une loi du XVIIIe siècle.
Les juges conservateurs Samuel Alito et Clarence Thomas ont été les seuls à s’opposer à la décision majoritaire parmi les neuf membres de la Cour.
« Littéralement au milieu de la nuit, la Cour a émis une mesure sans précédent et juridiquement discutable (…) sans entendre la partie adverse, dans les huit heures suivant la réception de la requête », a déclaré Alito dans un communiqué.
« Nous n’avions aucune raison valable de penser que, dans ces circonstances, publier un ordre à minuit était nécessaire ou approprié », a-t-il ajouté.
International
Edmundo González Urrutia : « Le Venezuela crie au changement »

Le leader antichaviste Edmundo González Urrutia, en exil depuis septembre dernier après avoir dénoncé une « persécution » à son encontre, a affirmé ce samedi que le Venezuela « crie au changement », à l’occasion du 215e anniversaire du début du processus d’indépendance du pays face à la Couronne espagnole.
L’ancien ambassadeur, qui revendique la présidence de son pays, a souligné que le 19 avril 1810, « un peuple courageux a élevé la voix et décidé que le destin du Venezuela devait être entre les mains des Vénézuéliens ».
« Aujourd’hui, comme à l’époque, le pays réclame un changement. Pour la dignité. Pour la liberté. Nous sommes les héritiers d’un esprit indomptable qui ne se soumet pas à l’adversité. L’engagement envers le Venezuela est inébranlable. La lutte est pour un pays libre, juste et en paix », a-t-il écrit sur le réseau social X.
González Urrutia a également dénoncé une « fraude » lors de l’élection présidentielle du 28 juillet 2024, au cours de laquelle l’organisme électoral, contrôlé par le chavisme, a proclamé la réélection controversée de Nicolás Maduro. Ce dernier a prêté serment en janvier pour un troisième mandat consécutif de six ans, ce que la principale coalition d’opposition — la Plateforme d’unité démocratique (PUD) — a qualifié de « coup d’État ».
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