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International

A l’ONU, nouvelle avarie pour le traité destiné à protéger la haute mer

AFP

Après deux semaines de négociations, les Etats membres de l’ONU se sont séparés vendredi sans parvenir à finaliser le traité pour protéger la haute mer, plusieurs contentieux majeurs restant à dépasser pour accoucher de cet accord crucial pour l’océan, trésor fragile et vital pour l’humanité.

Après plus de 15 années de discussions informelles puis formelles pour élaborer un texte contraignant visant à sauvegarder cette vaste zone qui couvre près de la moitié de la planète, cette 5e session devait être la dernière – comme devait déjà l’être la 4e, en mars.

Mais, malgré des discussions qui ont débordé dans la soirée de vendredi, cela n’a pas suffi.

« Nous n’avons jamais été aussi proches de la ligne d’arrivée dans ce processus », a relevé la présidente de la conférence Rena Lee, relevant d’ »excellents progrès ».

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Mais « nous avons encore besoin d’un peu de temps », a-t-elle ajouté, recueillant l’approbation de la plénière pour suspendre les travaux sine die. L’Assemblée générale de l’ONU va désormais être saisie de la demande de reprendre cette 5e session à une date qui reste à déterminer.

« Malgré la déception de ne pas avoir finalisé le traité, nous jugeons encourageants les progrès réalisés », a commenté Liz Karan, de l’ONG Pew Charitable Trusts, appelant à une nouvelle session d’ici la fin de l’année.

Greenpeace s’est montré plus sévère, accusant notamment les Etats-Unis et les pays de la Coalition pour une haute ambition, emmenées par l’UE, d’avoir attendu le dernier moment pour faire preuve de cette ambition « autoproclamée ». Trop tard: « Le temps est écoulé », a dénoncé Laura Meller, responsable Océans de l’ONG. 

« Pendant que les pays continuent à parler, les océans et ceux qui en dépendent souffrent », a-t-elle ajouté dans un communiqué.

Par exemple les Etats insulaires en développement du Pacifique. En leur nom, la représentante de Samoa, très émue, a exprimé sa « déception ».

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« Nous vivons très loin et cela coûte cher de venir jusqu’ici (…) De l’argent qui n’est pas dépensé pour des routes, des médicaments, des écoles ». 

« Le Pacifique est venu ici en toute bonne foi et continuera à le faire jusqu’à ce que nous concluons cette conférence dans un avenir proche », a-t-elle lancé au bord des larmes, sous les applaudissements de la salle.

Parmi les sujets les plus contentieux, la répartition des possibles bénéfices issus de l’exploitation des ressources génétiques de la haute mer, où industries pharmaceutiques, chimiques et cosmétiques espèrent découvrir des molécules miraculeuses.

Répondant aux demandes des pays en développement qui craignent de passer à côté de retombées potentielles faute de pouvoir conduire ces recherches coûteuses, le dernier projet de texte laisse sur la table la redistribution initiale de 2% – et à terme jusqu’à 8% – des futures ventes de produits issus de ces ressources qui n’appartiennent à personne. Mais sans accord. 

– « Opportunité ratée » –

Ces questions d’équité Nord-Sud traversent de nombreuses négociations internationales, en particulier celles sur le climat où les pays en développement victimes mais pas responsables du réchauffement réclament en vain aux pays riches de respecter leurs promesses d’aide financière.

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Ce futur traité vise spécifiquement la haute mer qui commence où s’arrêtent les zones économiques exclusives (ZEE) des Etats, à maximum 200 milles nautiques (370 km) des côtes, et qui n’est donc sous la juridiction d’aucun pays.

Alors que la bonne santé des écosystèmes marins est cruciale pour l’avenir de l’humanité, notamment pour limiter le réchauffement de la planète, seulement 1% de cet espace, qui représente 60% des océans, est protégé.

Un des piliers du traité sur « la conservation et l’utilisation durable de la biodiversité marine des zones ne relevant pas de la juridiction nationale » est d’ailleurs d’y permettre la création d’aires marines protégées.

« Une étape cruciale dans les efforts pour protéger au moins 30% de la planète d’ici 2030 », avait souligné cette semaine Maxine Burkett, une responsable pour les océans au département d’Etat américain.

Certains experts craignent que sans accord sur le traité sur la haute mer d’ici la fin de l’année, cet objectif soit hors d’atteint.

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Les délégations s’opposent aussi toujours sur le processus de création de ces aires protégées, ainsi que sur les modalités d’application de l’obligation d’études d’impact environnementales avant une nouvelle activité en haute mer.

« Quelle opportunité ratée… » a regretté sur Twitter Klaudija Cremers, chercheuse à l’Institut du développement durable et des relations internationales (IDDRI).

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Le pape François appelle à la paix mondiale et à la fin des conflits, notamment en Ukraine et à Gaza

Le pape François a lancé mercredi un appel à la paix dans le monde, demandant à « surmonter les divisions » et à « faire taire les armes », lors des célébrations de Noël assombries par des conflits et des crises humanitaires, en particulier à Gaza, en Ukraine et au Soudan.

Comme chaque année, dans son message traditionnel « urbi et orbi » (à la ville et au monde), diffusé dans le monde entier, le pontife argentin a fait un survol des principaux conflits et foyers de tension dans les deux hémisphères.

Le pape a demandé que « les armes se taisent en Ukraine martyrisée » et a appelé à des « gestes de dialogue » en vue « d’une paix juste et durable », quelques heures après que la Russie ait lancé plus de 70 missiles contre le réseau énergétique ukrainien le jour de Noël.

Devant des milliers de fidèles réunis sur la place Saint-Pierre au Vatican, Jorge Bergoglio, 88 ans, a dénoncé à nouveau la situation humanitaire « gravissime » dans la bande de Gaza et a demandé un cessez-le-feu ainsi que la libération des otages israéliens toujours entre les mains du Hamas.

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Solidarité du Mexique avec les victimes de l’accident d’Azerbaijan Airlines près d’Aktau

L’ambassade du Mexique en Azerbaïdjan a exprimé sa solidarité avec les victimes de l’accident d’Azerbaijan Airlines. L’avion s’est écrasé au Kazakhstan et bien qu’il y ait eu des dizaines de survivants, au moins 38 personnes ont perdu la vie.

« Nos sincères condoléances aux familles et aux amis des personnes qui ont perdu la vie dans l’accident tragique d’Azerbaijan Airlines près d’Aktau », a publié l’ambassade du Mexique en Azerbaïdjan sur X (anciennement Twitter).

« Nous souhaitons un prompt rétablissement aux blessés et qu’ils puissent retrouver leurs proches », a ajouté l’ambassade.

Elle a précisé que « l’Ambassade du Mexique en Azerbaïdjan suit de près les opérations de sauvetage suite à l’accident tragique de l’avion Azerbaijan Airlines (AZAL) à Aktau, Kazakhstan ».

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Le Paraguay saisit la plus grande cargaison de marijuana compressée de son histoire

Un chargement de 57 tonnes de marijuana compressée et quatre personnes ont été arrêtées lors d’une opération d’envergure menée dans le département paraguayen de Canindeyú (nord-est), où une fusillade a éclaté entre les autorités et un groupe armé, a déclaré ce mardi la Secrétariat national antidrogue (Senad) et la Présidence du Paraguay.

L’opération, nommée « Marangatu », visait à intercepter la drogue en transit, qui était censée être commercialisée au Brésil. Au cours de l’intervention, les autorités ont saisi 4 172 paquets contenant environ 57 tonnes de marijuana compressée, « prêtes à être envoyées sur le marché brésilien », selon un communiqué de la Présidence du Paraguay.

Le président du Paraguay, Santiago Peña, s’est rendu sur le site de l’opération et a souligné devant les journalistes qu’il s’agissait de « la plus grande saisie de marijuana compressée de l’histoire du Paraguay » et d’un « coup fatal » contre la structure de Felipe Acosta Riveros, alias ‘Macho’, lié au trafic de drogue. Peña a réaffirmé l’engagement de son gouvernement dans la lutte contre le crime organisé et a assuré que les forces de l’ordre ne céderaient « pas un millimètre » face aux groupes criminels.

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