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International

Condamnation du co-auteur de l’assassinat d’un sénateur chilien en 1991

AFP

La justice chilienne a condamné l’ancien guérillero Raul Escobar Poblete à 18 ans de prison pour l’assassinat en 1991 du sénateur Jaime Guzman Errazuriz, meurtre pour lequel le co-auteur est réfugié politique en France.

Raul Escobar Poblete, alias « commandant Emilio », ancien guérillero du Front patriotique Manuel Rodriguez (FPMR), faisait partie du commando qui a criblé de balles la voiture de Jaime Guzman, sénateur de droite et idéologue de la dictature d’Augusto Pinochet (1973-1990).

Il a été arrêté en 2017, puis extradé en septembre du Mexique où il a été condamné à 60 ans de prison pour avoir dirigé un gang spécialisé dans les enlèvements. Il purgera sa peine au Mexique une fois celle au Chili écoulée, a précisé la justice chilienne lundi dans un communiqué.

Un autre membre de ce commando condamné en 1992, Mauricio Hernandez Norambuena, dit commandant Ramiro, purge sa peine au Chili après son extradition du Brésil en 2019 où il était emprisonné depuis 17 ans pour « enlèvement et séquestration » d’un homme d’affaires brésilien.

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Un troisième membre, Patricio Ortiz, vit en Suisse, tandis que Ricardo Palma Salamanca, jugé co-auteur, avec Raul Escobar Poblete, du meurtre du sénateur Guzman, a lui obtenu l’asile politique en France en 2018 malgré les véhémentes protestations, à l’époque, du Chili.

« Cette personne a commis un crime en démocratie, elle a été jugée avec toutes les garanties d’un Etat de droit, elle a été condamnée et ensuite elle s’est évadée », avait indiqué l’ancien chef de la diplomatie chilienne Heraldo Muñoz, sous le second mandat de l’ex-présidente socialiste Michelle Bachelet (2006-2010 puis 2014-2018).

Condamné à perpétuité, Ricardo Palma Salamanca, dit « El negro », s’était évadé le 30 décembre 1996 de la prison de haute sécurité à Santiago au côté de Ricardo Palma Salamanca. Le Chili avait émis un mandat d’arrêt international et il avait été arrêté en février 2018 par la police antiterroriste à Paris.

Mais remis en liberté sous contrôle judiciaire il avait demandé et obtenu l’asile politique, son avocat estimant à l’époque qu’il n’avait « pas eu un procès juste » au Chili en 1992 où « l’influence de la junte militaire était encore considérable dans la société chilienne ».

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MARN1

Amérique centrale

Petro demande à Bukele de libérer les Colombiens détenus au Salvador

Le président de la Colombie, Gustavo Petro, a demandé samedi à son homologue salvadorien, Nayib Bukele, de remettre les Colombiens emprisonnés au Salvador, en vertu de la décision de justice américaine suspendant les expulsions de migrants depuis les États-Unis vers ce pays d’Amérique centrale.

La Cour suprême des États-Unis a ordonné de suspendre, jusqu’à nouvel ordre, les expulsions de migrants supposément liés à des gangs vénézuéliens, du Texas vers une prison de haute sécurité au Salvador.

« Nous n’acceptons pas, et la justice américaine non plus, que l’on criminalise les enfants du Venezuela », a déclaré Petro sur son compte X, qualifiant la décision de la Cour de « jugement universel ».

Le président américain Donald Trump avait invoqué en mars la Loi sur les ennemis étrangers de 1798 pour arrêter de prétendus membres du gang Tren de Aragua et les envoyer au Salvador. Un groupe de Vénézuéliens a déjà été expulsé le mois dernier sur la base de cette loi.

Les avocats des familles des détenus, ainsi que des défenseurs des droits humains, affirment toutefois que ces migrants ne faisaient partie d’aucun groupe criminel.

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« Aucun Latino-Américain démocrate ne peut accepter que tout un peuple en exil soit criminalisé à cause des crimes du groupe appelé ‘Tren de Aragua’ », a insisté Petro.

Il a également exigé : « Rendez-nous les Colombiens que vous avez dans vos prisons. Libérez le peuple vénézuélien ».

Le président colombien a réitéré que traiter les migrants comme des criminels est une idée « fasciste », héritée du fascisme européen.

Jusqu’à présent, cette loi n’avait été utilisée que pendant la guerre de 1812 contre l’Empire britannique et ses colonies canadiennes, ainsi que lors des deux guerres mondiales du XXe siècle.

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International

Migrants vénézuéliens : controverse autour d’un arrêt de la Cour suprême en pleine nuit

Un juge conservateur de la Cour suprême des États-Unis a critiqué l’intervention du plus haut tribunal du pays, samedi, visant à suspendre l’expulsion de migrants vénézuéliens ordonnée par le président Donald Trump, qualifiant la décision de « précipitée » et « juridiquement contestable ».

La Cour suprême a interrompu, dans les premières heures de samedi, l’expulsion de prétendus membres de gangs vénézuéliens depuis l’État du Texas vers une prison de haute sécurité au Salvador, suite à un décret de l’administration Trump fondé sur une loi du XVIIIe siècle.

Les juges conservateurs Samuel Alito et Clarence Thomas ont été les seuls à s’opposer à la décision majoritaire parmi les neuf membres de la Cour.

« Littéralement au milieu de la nuit, la Cour a émis une mesure sans précédent et juridiquement discutable (…) sans entendre la partie adverse, dans les huit heures suivant la réception de la requête », a déclaré Alito dans un communiqué.

« Nous n’avions aucune raison valable de penser que, dans ces circonstances, publier un ordre à minuit était nécessaire ou approprié », a-t-il ajouté.

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International

Edmundo González Urrutia : « Le Venezuela crie au changement »

Le leader antichaviste Edmundo González Urrutia, en exil depuis septembre dernier après avoir dénoncé une « persécution » à son encontre, a affirmé ce samedi que le Venezuela « crie au changement », à l’occasion du 215e anniversaire du début du processus d’indépendance du pays face à la Couronne espagnole.

L’ancien ambassadeur, qui revendique la présidence de son pays, a souligné que le 19 avril 1810, « un peuple courageux a élevé la voix et décidé que le destin du Venezuela devait être entre les mains des Vénézuéliens ».

« Aujourd’hui, comme à l’époque, le pays réclame un changement. Pour la dignité. Pour la liberté. Nous sommes les héritiers d’un esprit indomptable qui ne se soumet pas à l’adversité. L’engagement envers le Venezuela est inébranlable. La lutte est pour un pays libre, juste et en paix », a-t-il écrit sur le réseau social X.

González Urrutia a également dénoncé une « fraude » lors de l’élection présidentielle du 28 juillet 2024, au cours de laquelle l’organisme électoral, contrôlé par le chavisme, a proclamé la réélection controversée de Nicolás Maduro. Ce dernier a prêté serment en janvier pour un troisième mandat consécutif de six ans, ce que la principale coalition d’opposition — la Plateforme d’unité démocratique (PUD) — a qualifié de « coup d’État ».

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